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Maroc; reussites africaines

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  • Maroc; reussites africaines

    Après avoir été un pays d'émigration et une terre de transit vers l'Europe, le royaume chérifien est devenu une destination pour des milliers de Subsahariens. Étudiants, cadres supérieurs, jeunes entrepreneurs, journalistes... Ils sont de plus en plus nombreux à s'y installer.
    Un vendredi de mi-septembre en gare de Marrakech. Chemise bleue, col entrouvert sous un costume gris clair, il déboule dans le grand hall, visiblement pressé. Bama Barro a dû écourter une réunion. La foule des heures de pointe le bouscule. Poignées de main rapides mais chaleureuses. Et, immédiatement, une discussion à bâtons rompus. Il y a une semaine, il était encore au Gabon, dans la mine d'or à ciel ouvert de Bakoudou (Haut-Ogooué). Ce Burkinabè dirige le site depuis six mois pour le compte du leader minier et hydrométallurgique marocain Managem Group, qui affiche un chiffre d'affaires qui avoisine les 300 millions d'euros et emploie 5 000 personnes. Ancien élève de la très prestigieuse École Mohammadia d'ingénieurs de Rabat, le jeune trentenaire représente, avec quelques autres, l'autre face de l'immigration subsaharienne au Maroc. Celle de jeunes cadres qui s'installent dans le pays à l'issue de leur formation, intègrent des multinationales, créent des entreprises et progressent dans la société marocaine, contredisant le cliché du migrant clandestin en mal d'Europe.
    Vivant désormais entre le Gabon, le Maroc et le Burkina Faso, où résident son épouse et sa fille de 4 ans, ce natif de Bobo-Dioulasso a d'abord été embauché comme ingénieur avant de rapidement gravir les échelons. Une politique de ressources humaines pour conquérir le marché africain ? Certains affirment que oui. Bama Barro, lui, veut voir dans ces multiples promotions la seule reconnaissance de son mérite. Mais, ne lui en déplaise, il compte clairement parmi ces moutons à cinq pattes du sud du Sahara que les entreprises privées marocaines s'arrachent et bichonnent. Une voiture de fonction, deux semaines de vacances tous les deux mois : « Il existe un rêve marocain à l'image du rêve américain », assure-t-il.
    Écoles
    Bama Barro n'est pas un cas isolé. Plus ouverts et plus modernes, les groupes marocains recrutent de plus en plus de quadras subsahariens diplômés de grandes écoles pour leurs filiales sur le continent. C'est le cas notamment des établissements bancaires tels qu'Attijariwafa Bank, qui les intègrent afin de les muter plus tard dans leurs pays d'origine. Responsable régional pour l'Afrique centrale chez Western Union à Casablanca, l'Ivoirien Arnaud Yao, 39 ans, estime que les sociétés du royaume prennent exemple sur les multinationales étrangères. De nombreux Camerounais, Nigériens, Béninois, Congolais ou Kényans expatriés occupent ainsi des postes à responsabilité chez Dell, MoneyGram, Nokia, Nestlé ou encore OiLibya... Dans son bureau à la décoration minimaliste du centre Jacques-Berque, à Rabat, calé dans son fauteuil, le sociologue Mehdi Alioua confirme : « Une immigration subsaharienne "qualitative" commence en effet à poindre, mais reste encore marginale. »
    Les Subsahariens en situation régulière (plusieurs milliers) restent moins nombreux que, par exemple, les Algériens. Mais qu'importe : leur présence pourrait progressivement transformer le pays en une plateforme offrant le meilleur en termes d'études, de business, de tourisme ou de soins de santé. Un bon compromis entre le monde occidental et le continent.
    Bourses
    Pour ce qui est des études, c'est presque fait. Le Maroc est devenu en deux décennies un grand pôle universitaire, avec chaque année près de 1 500 nouveaux inscrits étrangers. La Cité internationale de Rabat à elle seule réunit quelque 56 nationalités, contre 85 dans l'ensemble des facultés et grandes écoles du pays. Au total, ils sont environ 15 000 étudiants subsahariens attirés par la qualité et les coûts des formations, et près de 7 000 bourses d'études leur sont octroyées par l'Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) dans le cadre d'accords bilatéraux.
    Teint sombre, voix de ténor, fine barbichette et non boursier, le Malien Souleymane Coulibaly y a vu une belle alternative à l'Europe. Son école d'ingénieurs en informatique lui a coûté 3 000 euros annuels, sur trois ans, contre 6 000 euros annuels sur la même période dans un établissement français, hors frais d'hébergement. Aujourd'hui, il apprécie son parcours : « Après avoir été recruté avant même la fin de mon cursus, j'ai ensuite créé un centre de formation et vis confortablement. »


    Le Burkinabè Bama Barro est diplômé de la prestigieuse École Mohammadia d'ingénieurs de Rabat. © Hassan Ouazzani pour J.A
    Réunis au Bao Night-Club, la discothèque des Subsahariens à Casablanca, en bordure de la corniche, un carré d'entrepreneurs semblent lui donner raison. Autour de la table : le Béninois Christian Adda, 35 ans, diplômé de l'École nationale de l'industrie minérale et fondateur de DSID Group (Développement économique, développement durable) ; François Eliéser Nzié, 48 ans, directeur général d'Aritafric, une société d'ingénierie, qui nous invite dans son restaurant, Bouf Ivoire, qu'il a ouvert avec une Ivoirienne ; et le Camerounais Olivier Jan Sokeng, 43 ans. Poussé hors de son pays par les troubles politiques des années 1990, il est à la tête de Kavaa Global Services, une société spécialisée dans le conseil aux entreprises et dans l'édition de logiciels. Celui qui assure être le principal partenaire de Microsoft au Maroc a également décidé de se lancer à l'assaut du marché africain via sa filiale française basée à Paris. Des signes extérieurs de réussite assumés sans complexe.
    Pourtant, la conversation dérive rapidement sur les tracasseries que ces cadres affrontent au quotidien en tant qu'immigrés. Il y a d'abord les crédits auprès des banques, sur lesquels ils font une croix : en l'absence de garanties ou de famille pour se porter caution, elles se montrent particulièrement frileuses. D'autant que le titre de séjour doit être renouvelé chaque année, même pour les résidents les plus anciens. Certaines communautés, à l'instar des Sénégalais - déjà privilégiés par une convention de libre installation -, se sont mobilisées dans le but d'obtenir une durée de validité de cinq ans au minimum. Et quand on évoque leur avenir, la plupart de ces cadres africains insistent sur les liens qui les unissent à leur pays d'origine. Le Maroc est donc un tremplin. C'est le cas du couple ivoirien d'ingénieurs agronomes Nathalie et Yves Hervé Assi, qui veulent créer leur ferme chez eux après avoir bénéficié de l'expertise marocaine et réuni les fonds nécessaires.

  • #2
    suite

    Médias
    Une autre catégorie brise les codes : celle des journalistes, très demandés dans la presse écrite. Pour Nadia Salah, directrice de rédaction du quotidien L'Économiste, « ils sont issus de systèmes éducatifs performants pour la maîtrise de la langue française ». La presse est d'ailleurs, avec les centres d'appels, l'un des premiers secteurs à s'être ouverts aux Subsahariens. Quelques-uns s'y sont fait un nom : le Congolais Abachi Shamamba, chef de rubrique à L'Économiste, le Sénégalais Adama Wade, directeur de la rédaction du journal Les Afriques, ou encore son compatriote Bachir Thiam, rédacteur en chef d'Atlantic Radio, ravi qu'on « ne [lui] dénie pas la légitimité de présenter une émission de politique marocaine ». Il s'amuse de se voir ainsi cité parmi les « grands » et précise que la médecine marocaine aussi a ses illustres Subsahariens. Exemple avec le Sénégalais Macoumba Gaye, ex-chef d'un département à l'Hôpital militaire de Rabat. À noter que les ressortissants du pays de la Teranga peuvent intégrer la fonction publique jusqu'au rang de chef de cabinet de ministre. D'autres ont également effectué leur spécialisation au Maroc, notamment en oncologie et en cancérologie. Ainsi, par ricochet, un tourisme médical en provenance du continent s'est organisé. Des cliniques de standing, comme la clinique des Nations-Unies, se sont lancées dans cette activité réputée lucrative. Des entreprises sénégalaises ont signé des conventions permettant à leurs salariés d'aller se soigner au royaume. Selon un médecin qui a requis l'anonymat, les interventions les plus courantes concernent la chirurgie esthétique, en particulier les implants mammaires et fessiers.
    Il existe un rêve marocain à l'image du rêve américain.
    Bama Barro, Burkinabè, ingénieur dans le secteur des mines
    Tourisme
    Autre secteur porteur, le tourisme. Le tourisme religieux, notamment, se porte bien, avec de nombreux musulmans de la confrérie sénégalaise des tidjanes qui viennent en pèlerinage à Fès. Les Ivoiriens n'ont pas besoin de visa. Selon la direction du Morocco Mall, l'immense centre commercial de 250 000 m² sur la corniche à Casablanca, les visiteurs subsahariens font partie de sa clientèle ciblée. Paysage idyllique...
    Alors que la nuit s'étire sur la corniche, le syndicaliste congolais (RD Congo) Marcel Amiyeto nous informe qu'il a renoncé à nous rejoindre. Pour lui, ces expériences heureuses ne concernent qu'une minorité. Le plus grand nombre peine à trouver sa place. Il tient à revenir sur la forte mobilisation du 1er juillet dernier, lors du premier congrès national constitutif des travailleurs immigrés du Maroc. Plus de 250 travailleurs africains, légaux et illégaux, s'étaient rassemblés sur un slogan explicite : « Nous aussi nous avons des droits ». Il s'agissait de dénoncer la marginalisation et l'exploitation des travailleurs migrants.
    Royal Air Maroc lui a donné des ailes
    En novembre 2000, Royal Air Maroc (RAM) et l'État sénégalais s'unissaient pour donner naissance à Air Sénégal International (ASI). En juin 2009, désenchantée, la RAM, actionnaire à 51 %, se retirait du capital d'ASI. À 31 ans, le Sénégalais Ibrahima Ndiaye fait partie, avec onze autres pilotes, des « enfants » du divorce. Des enfants pour la plupart épanouis, mieux payés, ravis de faire leurs armes au sein de la deuxième compagnie aérienne africaine. L'idylle entre Ibrahima et la RAM débute en 2005, lorsqu'il est admis à suivre sa formation de pilote à la RAM Academy. Il fait partie de la deuxième promotion de personnel naviguant destiné à intégrer Sénégal Airlines. Lorsque cette dernière fait faillite, la RAM récupère hôtesses, stewards et pilotes, en attendant qu'ASI prenne son envol. Mais l'attente s'éternise. Les pilotes, qui n'ont pas signé de contrat avec leur pays d'origine, savent qu'ils peuvent quitter la RAM s'ils le souhaitent, leur diplôme étant reconnu par de nombreuses compagnies. C.J-Y.

    Travail clandestin
    Pour les associations de défense des droits de l'homme, il faut revoir les textes réglementant la présence des étrangers, qui n'ont pas évolué depuis cinquante ans. Or le Maroc est devenu une terre d'immigration, alors qu'il n'était il y a dix ans qu'un poste de transit. Les familles de sans-papiers espèrent par exemple obtenir un libre accès aux soins médicaux et l'inscription de leurs enfants dans les écoles. En cette rentrée 2012, une petite dizaine d'enfants seulement ont été accueillis dans le public. Les combats restent nombreux. Pour renouveler son titre de séjour annuel, il faut par exemple un contrat de travail. Mais avant tout recrutement un employeur doit présenter une attestation prouvant que son offre n'a pas trouvé preneur auprès de Marocains. Pour contourner cet écueil, beaucoup ont recours au travail clandestin. Marcel Amiyeto signale également que, dans certains centres d'appels, un Subsaharien perçoit 350 euros mensuels, contre 500 pour un Marocain. Dans la restauration, il est payé moitié moins. Et peut être licencié à tout moment. « Le Maroc, qui noue des accords de coopération avec des pays africains "frères", se doit de mieux traiter leurs ressortissants, indique Mehdi Alioua. Une vraie politique migratoire est indispensable. Avec certes un volet sécuritaire, mais aussi un pendant plus social impliquant une politique d'intégration. »
    En attendant, une réalité plus positive s'impose. Le Maroc offre des débouchés à toute une génération de Subsahariens. Un nouvel eldorado ? Pas encore. Une chance pour le royaume et ses ambitions africaines ? Assurément.
    ___
    Clarisse Juompan-Yakam, envoyée spéciale

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    • #3
      khdamna nos diplomés déja pour recruter les etrangés ?? :22: politique dyal ......

      Plus de 250 travailleurs africains, légaux et illégaux, s'étaient rassemblés sur un slogan explicite : « Nous aussi nous avons des droits ».
      Et voila 3arboun !!! que des problémes avec les subsahariens !! bravo a la politique de nos stupides autorités

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      • #4
        khdamna nos diplomés déja pour recruter les etrangés ?? politique dyal ......
        Rjou3 lilllahh BMW , je suis choqué par ces propos , on dirais un sympathisants de l'extrême droite dans un pays européen .......
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Rjou3 lilllahh BMW , je suis choqué par ces propos , on dirais un sympathisants de l'extrême droite dans un pays européen .......
          C'est moi qui es choqué par tes propos anti nationalistes ! tu veux quand même qu'on donne l'avantage aux étrangés alors que nos diplomés chôment ??? alors répond à ma question

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          • #6
            Ils sont toujours là, les français, les espagnoles et autres europeens, qui ont profitaient depuis belle lurette, ce n'est pas maintenant qu'on va parler des Africains comme nous.
            La haine aveugle

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            • #7
              C'est moi qui es choqué par tes propos anti nationalistes ! tu veux quand même qu'on donne l'avantage aux étrangés alors que nos diplomés chôment ??? alors répond à ma question
              Franchement BMW, tes propos font peur, sous couvert de nationalisme tu nous sors un discours typique du Front National. Apparemment, si ces entreprises les embauchent, c'est que nos diplômés ne sont pas à la hauteur. Beaucoup de nos diplômés préfèrent travailler dans l'administration pour toucher un salaire en fin de mois quoiqu'il arrive.

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              • #8
                BMW

                ma3mrni 9rit chi commentaire dialek mziane , dayman ma 3ajbakch chi 7aja , wa bzaf! le plus compétant houa li ikhdam... w kaynin des entreprises qui recrutent had les subsahariens 7it ma fihoumch sda3 w ki khdmou mn nythoum machi f7al khoutna

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                • #9
                  C'est moi qui es choqué par tes propos anti nationalistes ! tu veux quand même qu'on donne l'avantage aux étrangés alors que nos diplomés chôment ??? alors répond à ma question
                  n'importe quoi BMW!!!.. à compétences égales, aucun employeur marocain ne donnera du travail à un africain au lieu de le donner à un marocain..ces gens là sont, soit très bons, soit ils créent leur propre business.
                  PS: le nationalisme (qui n'est pas le patriotisme) c'est de la merde.

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                  • #10
                    tu nous sors un discours typique du Front National
                    C'est ton avis ! et ça me géne pas en plus



                    Apparemment, si ces entreprises les embauchent, c'est que nos diplômés ne sont pas à la hauteur. Beaucoup de nos diplômés préfèrent travailler dans l'administration pour toucher un salaire en fin de mois quoiqu'il arrive.
                    Nos diplômés ne sont pas à la hauteur ? tu rigole ? tu dois vivre à l'étrangés pour pouvoir dire de choses pareilles !

                    Quoiqu'il arrive il faut donner la priorité aux marocains ! faire travailler les chômeurs aprés on fera appel même aux chinois

                    Dayrin fiha ouvert aux etrangés , tolérants , gentil ....etc..... tous ce que vous voulez , mais au fonds vous allez contre les interêts du pays

                    Hadchi likhroj 3lina had tafkir !

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                    • #11
                      rodmaroc:

                      n'importe quoi BMW!!!.. à compétences égales, aucun employeur marocain ne donnera du travail à un africain au lieu de le donner à un marocain..ces gens là sont, soit très bons, soit ils créent leur propre business.
                      PS: le nationalisme (qui n'est pas le patriotisme) c'est de la merde.
                      Compétent plus que les marocains je ne pense pas , la priorité a wlad blad d'abord

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                      • #12
                        @BMW,

                        Je ne te parle pas de tous nos diplômés dont je connais la valeur. Je parle de ceux que ces entreprises rencontrent dans leur processus de recrutement et qui apparemment ne correspondent pas ou dont le profil n'existe pas dans les ressources locales pour le poste visé. Les entreprises en question, si elles ne trouvent pas le profil requis dans les nationaux peuvent s'orienter sur les diplômés d'autres pays. En outre, si on veut avoir une politique africaine à long terme, il faut savoir aussi s'attacher les services de diplômés compétents de ces pays.

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                        • #13
                          Je ne te parle pas de tous nos diplômés dont je connais la valeur

                          Ok dans ce cas Commençons d'abord par faire travailler ces dipômés compétents , aprés les avoir embaucher tous d'içi la on fera appel aux africains

                          Je parle de ceux que ces entreprises rencontrent dans leur processus de recrutement et qui apparemment ne correspondent pas ou dont le profil n'existe pas dans les ressources locales pour le poste visé

                          Les entreprises en question, si elle ne trouve pas le profil requis dans les nationaux peuvent s'orienter sur les diplômés d'autres pays.

                          Ah bon ?? tous ce beau monde qui chôment ou qui se présente a l'embauche n'a pas le profil demandé ? et c'est un type du burkina qui l'a ! tiens !!!


                          En outre, si on veut avoir une politique africaine à long terme
                          Tu sais franchement On en a rien à foutre de la politique africaine , une poltique et coopération avec le continent TAM-TAM ne nous raménera que les problemes

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                          • #14
                            Ok dans ce cas Commençons d'abord par faire travailler ces dipômés compétents , aprés les avoir embaucher tous d'içi la on fera appel aux africains
                            BMW ........ Tu ne crois pas que. Tu pousse un peu la .... ??

                            Bonne nuit à tous
                            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                            • #15
                              BMW ........ Tu ne crois pas que. Tu pousse un peu la .... ??

                              Bonne nuit à tous
                              Non , tout à fait normal , bonne nuit

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