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Bouteflika et Chadli : Avant les hommages, il y avait insultes, moqueries et persiflages

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  • Bouteflika et Chadli : Avant les hommages, il y avait insultes, moqueries et persiflages

    Bouteflika et Chadli : Avant les hommages, il y avait insultes, moqueries et persiflages



    Le message de condoléances adressé par le président Bouteflika à la famille de Chadli Bendjedid et l’hommage rendu à celui-ci, décédé samedi 6 octobre, est un bel exemple de tartuferie et d’hypocrisie. Chadli, écrit Bouteflika dans son message de condoléances, « était un des vaillants fils de l’Algérie qui ont contribué à l’édification de l’Etat moderne jusqu’à son élection à la tête du pays ». Vaillant fils Chadli Bendjedid, vraiment ?!


    Si la tradition veut qu’un chef d’Etat présente ses condoléances et rende hommage à un président défunt, si encore Bouteflika et Chadli Bendjedid se sont rabibochés ces dernières années, l’histoire retiendra que l’actuel président s’est comporté avec Chadli d’une manière obséquieuse, si peu élégante, voire irrévérencieuse. Certes, les deux hommes se sont réconciliés, mais Bouteflika a tant dénigré Chadli...

    Durant la première année de son premier mandat, Abdelaziz Bouteflika déversera, dans la presse internationale et dans les forums à l’étranger, un torrent de fiel et des tombereaux d’insultes et de moqueries sur Chadli Bendjedid.

    La succession ratée de Boumediene

    C'est qu'Abdelaziz Bouteflika n’a jamais admis qu’il soit écarté par l’armée au profit du colonel Chadli Bendjedid à la mort de Boumediene en décembre 1978. Il l’admettait d’autant moins que pour l’ancien chef de la diplomatie des années 1960 et 1970, la présidence lui revenait par une sorte de droit naturel.


    Dans une interview accordée le 8 juillet 1999 à la radio française Europe 1, Bouteflika affirmait : « (…) il est tout à fait clair que j'aurais pu prétendre au pouvoir il y a 20 ans seulement ou, il y a 20 ans déjà à la mort du Président Boumediene, je crois que toutes les versions qui ont été données ici et là par la presse, sont des versions tout à fait approximatives par rapport aux réalités (…) La réalité, c’est qu'il y a eu un coup d'état à blanc et l'Armée a imposé un candidat et puis c'est tout ».

    Boumediene a construit, Chadli a détruit

    A chacune de ses interviews, Bouteflika refaisait l’Histoire. Le règne de Boumediene, c’était les années fastes. Celui de Chadli, noir, tout noir. Boumediene a bâtit un Etat, une économie, Bendjedid a tout détruit.
    Bouteflika au quotidien espagnol El Pais 19 juillet 1999 : « Les premières années de l'indépendance, durant les décennies 60 et 70, ont été marquées par de grandes réalisations dans tous les domaines.(…) Ces réalisations ont généré des mutations et de nouvelles aspirations qui, au lieu d'être consolidées, ont été purement et simplement compromises par une politique de fuite en avant menée au cours des années 80 et qui a conduit le pays à la crise. »

    Le même jour, le 19 juillet 1999, cette fois-ci dans le Financial Times : « Il est tout à fait clair que sur un autre plan -alors là c'est la politique des années 80-, on a fermé les instituts technologiques, on a fermé les centres d’apprentissage, on a dévalué le travail manuel et on lui a donné, j'allais dire une situation sociale qui fait que celui qui n'a pas de diplôme pense quelque part qu'il est un sous-homme dans ce pays. »


    Quelques mois plus tard, le 19 novembre, Bouteflika remettait une couche devant parterre de journalistes lors d’une conférence de presse à Monaco. Cette fois-ci, la critique est ciblée, Chadli nommé et ses compétences remises en cause. Le bilan des 13 années de pouvoir de Bendjedid ? Une calamité, une catastrophe, un désastre.
    Bouteflika : « Alors ce qui est reproché peut être au Président Chadli c'est d'avoir accepté des responsabilités pour lesquelles il n'était pas du tout fait, pour lesquelles il n'était pas préparé et pour lesquelles il n'avait aucune disposition à apprendre, aucune disposition à apprendre. Il est reste finalement autant de temps au pouvoir que Boumediene. Curieusement il a mis absolument le même temps pour détruire tout ce que Boumediene avait construit. »

    Quand Bouteflika s’adonnait à un exercice d’inventaire des trois décennies qui ont suivi l’indépendance du pays, il ne pouvait s’empêcher de dénigrer l’ancien président. Dans le même Financial Times, l’attaque contre Bendjedid est d’une rare violence.
    Bouteflika : « (…) Je me suis trouvé devant une télévision un jour simplement entrain d'entendre que le Chef de l'Etat algérien de l’époque et le Chef d'Etat français de l’époque que Dieu ait son âme avaient eu un entretien en tête à tête de dix heures. Je connais les deux, je sais que le Chef de l'Etat français pouvait parler pendant dix heures. Je ne suis toujours pas sûr que le Chef de l'Etat algérien -et il est toujours vivant-, pouvait, lui, parler pendant une demi-heure, pour dire des choses très essentielles. »

    Comprendre : Chadli Bendjedid était un ignare qui n’avait pas sa place dans le bureau présidentiel.

    Réglements de compte puis réconciliation

    On aura compris : Revenu au pouvoir en avril 1999, l’ex-ministre des Affaires étrangères avait des comptes à régler d’abord avec celui qui lui avait chipé sa place. Il avait aussi à cœur de sublimer le règne de Boumediene auquel il avait pris part et noircir celui de Bendjedid auquel il était totalement étranger dès lors qu’il vivait en exil.
    Bien sûr, les années sont passées, les rancœurs se sont tues et les deux présidents se sont réconciliés, s’affichant même la main dans la main dans des cérémonies officielles.
    A l’heure des grands hommages posthumes, il était utile de rappeler que Abdelaziz Bouteflika a manqué d’élégance à l’égard d’ « un des vaillants fils de l’Algérie ».

    dna-algerie


    On se souvient tous des attaques et de l'acharnement de Bouteflika contre Chadli dans ses meeting pendant ses campagne électorales ou il se moquer de chadli mainte fois ( en disant qu'il ne sait pas faire la différence entre al-lati et al-ladhi, ...etc ) et en plus devant le publique et la télévision ..

    Chadli ne métrise peut être pas la langue arabe parfaitement, mais lui au moins il ne métrise pas l'hypocrisie et les manoeuvres et la ruse et le mackiavélisme ...

    La sincérité de Chadli envers le peuple algérien surtout dans ses réformes est une chose que tu ne pourra connaitre ya Bouteflika ...à chacun ses valeurs .

  • #2
    Boumediene a construit, Chadli a détruit
    Sur ce coup il a 100 % raison ...
    tchek tchek tchek

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    • #3
      La sincérité de Chadli envers le peuple algérien surtout dans ses réformes est une chose que tu ne pourra connaitre ya Bouteflika ...à chacun ses valeurs .
      Mais de quoi tu parles !?
      le type (Chadli) est la cause de tous les problèmes
      et tu accuses celui qui nous a sorti de la guerre civile
      tchek tchek tchek

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      • #4
        Mais de quoi tu parles !?
        le type (Chadli) est la cause de tous les problèmes
        et tu accuses celui qui nous a sorti de la guerre civile

        Pardon ?
        il nous a sorti de la guerre civile !!!
        vas raconter ces salades à d'autres . Bouteflika, dans les pires périodes de l'Algérie, a refusé la présidence et a préféré l'argent du golf.
        En 1999, le "terrorisme" a été vaincu comme l'a dit l'autre terro le général Lamari.
        Je vois que la propagande Bouteflikienne a fait des victimes .
        La réconciliation a été proposé pendant que Bouteflika était encore dans les pays du Golf, il y a eu plein d'initiative que le régime a refusé comme celle de Sant'Egidio et même avant..après est venu Zaroual qui a "négocié" en personne avec le Fis et qui a fait la loi de la clémence qui grace à elle des milliers sont descendu du jbel, puis les militaires ont encore ramené Boutef qui a terminé avec la réconciliation ....En quoi Mr Boutef nous a sorti de la guerre civile ? il n' y avait pas de guerre civile lorsqu'il est venu ...
        le comportement de Boutef envers Chadli était ignoble..
        Boutef a eu de la chance grace à la rente pétrolière et le prix élevé du baril, contrairement à Chadlie.

        Politiquement parlant, la période de Chadli ( 88/92 ) est la période d'or au niveau des libertés contrairement à l'époque de Boutef qui nous a rendu 20 ans en arrière au niveau des libertés . La meilleure constitution est celle de 89 ( période de Chadli ) contrairement à la constitution de Boutef qui a institué encore une fois la dictature ( mendat illimité, prérogative sans limite du président .....) ...s'il n' y avait pas les révolution arabe l'Algérie serait devenu une monarchie avec Bouteflika et son frère .

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        • #5
          Tu sais quoi !?
          t'es époustouflant de bobards
          bref
          si tu fais parti de son entourage
          alors là je comprend mieux
          tchek tchek tchek

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          • #6
            Le même jour, le 19 juillet 1999, cette fois-ci dans le Financial Times : « Il est tout à fait clair que sur un autre plan -alors là c'est la politique des années 80-, on a fermé les instituts technologiques, on a fermé les centres d’apprentissage, on a dévalué le travail manuel et on lui a donné, j'allais dire une situation sociale qui fait que celui qui n'a pas de diplôme pense quelque part qu'il est un sous-homme dans ce pays. »
            La en tout cas il a raison. Ceux qui ont fait leurs études à l'époque peuvent témoigner de la qualité de l'enseignement dans ces instituts alors qu’actuellement ils sont presque tous transformés en universités four-tout dont on connais tous le niveau.
            Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

            Vive Tayri, Vive JSK

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            • #7
              Opposer deux présidents et deux personnalités différentes n’avance à rien

              Il est possible que BOUTEFLIKA, jeune, brillant et impétueux ait eu quelques paroles dures envers son aîné et prédécesseur

              Depuis assagi, repu à en vomir d’un pouvoir monarchique il en est revenu au respect qu’on la vu témoigner à CHADLI les rares fois où Président, il a eu à se rencontrer au cours de cérémonies officielles.

              Lors des funérailles c’est un BOUTEFLIKA défait, qui a mené en terre la dépouille de son frère mouhajed.

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              • #8
                Bouteflika a des défauts et qu'on peut critiquer sur plusieurs plans, son règne sera sûrrement décortiqués et jugés par les Algeriens, aucun responsable n'échappera au jugement du peuple mais ce qu'il dit sur la période de chadli est majoritairement partagé.
                Ce que Boumediene a construit, chadli l'a détruit.

                Y'en a qui croient qu'il ya moins de libertés politiques maintenant car boutef a tout verouillé,ceci n'est pas vrai car y'a jamais eu de liberté ni au temps de Boum , ni au temps de chali, ni maintenant avec Boutef.
                S'il n'ya pas de liberté c'est parceque les Algeriens ont appris á régler les problèmes avec des armes, c'est dans le subconscient collectif , une forme de culture du plus fort. Si les Algeriens voulaient vraiment la liberé , ils l'auraient instauré, ce n'est que maintenat qu'ils pensent quils sont assez préts pour les libertés, toutes les libertés car la loi du plus fort s'est avérée catastrophique.

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                • #9
                  S'il n'ya pas de liberté c'est parceque les Algeriens ont appris á régler les problèmes avec des armes,


                  nous avons été conditionnés à obéir à l'autorité pendant 130 années avec au passage un FLN qui durant la guerre de libération avait montré de quoi il pouvait être capable en cas d'insoumission

                  la majorité des Algériens n'avait aucune connaissance des armes que celles de subir les occupants.

                  la terrible répression des années noires n'a été qu'un épisode du renforcement du réflexe de soumission des colonisés

                  le choc viendra de la rupture qui ne se réalisera que dans les conditions de printemps arabe que nous avons vécu . La surprise risque de dépasser celle du pouvoir, quand les résultats du vote du FIS fut connu.

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                  • #10
                    Je ne te la cache pas KHORE, j'étais partisan de la solution janviériste et je l'assume entièrement meme actuellement, je ne pense pas que le FIS était la solution qui nous rendrait notre liberté, l'idéologie fisssiste était encore plus pour l'économie de bazar et le renforcement du réflexe du soumis, nous allions passer d'une colonisation FLN á une colonisation FIS.

                    Laissons le passé aux historiens et voyons ce nous allons avoir en 2014.
                    Aurions nous appris quelque chose ous serons nous toujours les mauvais élèves de l'Histoire?

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                    • #11
                      Aurions nous appris quelque chose ous serons nous toujours les mauvais élèves de l'Histoire?
                      très sage et en ce moment le feu couve

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                      • #12
                        mais Bouteflika a tant dénigré Chadli...
                        C'est l'unique chose dans laquelle il excelle ,dénigrer ,dénigrer;.
                        Coucher du soleil à Agadir

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                        • #13
                          C'est l'unique chose dans laquelle il excelle ,dénigrer ,dénigrer;.
                          faut reconnaitre que le Brizidane est un "mechanef" au mépris facile

                          ceux qui le connaissent disent que c'est un homme enjoué et charmeur, toujours serviable et attentionné

                          les apparences qu'il adopte sont celles d'un canidé, avec le respect que l'on doit à notre dictateur, qui aboie pour ne pas avoir à mordre

                          la preuve ? sitôt les crocs montrés et que adversaire se soumet c'est la séance des bisous ...interminable

                          pour ses qualités, c'est un orateur né . Facilité retenue par les décideurs. En le mettant en selle, ils pensaient remonter le moral des Algériens et bien les occuper . Face à ses discours ,ils allaient oublier ZERAOUL et CHADLI et penser que les militaires étaient devenus des intello qui respectaient les droits de l'homme.

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                          • #14
                            ce que le Petrole nous a donner ..Boutef la digeré
                            La clé de la reussite c est de prevoir ses echecs

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