Ces dernières années, la situation s’est nettement dégradée en Kabylie, chaque quartier a sa propre décharge à ciel ouvert. Toutes les ruelles sont jonchées d’immondices et même les places publiques, censées accueillir les habitants, n’échappent pas à la règle.
Pour leur part, les élus locaux pointent du doigt l’incivisme des citoyens, tandis que ces derniers accusent publiquement l’APC de manque de volonté et surtout d’incapacité à résoudre le problème des ordures.
Chaque partie rejette la responsabilité sur l’autre.
Aujourd’hui, tout le monde voudrait comprendre à qui incombe la faute de cette dégradation de l’environnement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Est-elle causée par l’incivisme des citoyens ou est-ce dû à l’incompétence des responsables ? D’une part, les agents de nettoyage de Tizi-Ouzou éprouvent d’énormes difficultés pour accomplir leur tâche, en raison du manque en équipements de travail, ce qui les a, d’ailleurs, conduits à déclencher plusieurs mouvements de protestation depuis octobre 2011.
Cette situation nous pousse à comprendre que la base du problème relève de l’incompétence des responsables qui, face à une situation des plus alarmantes où la ville de Tizi-Ouzou croule sous les déchets ménagers depuis quelque temps, restent de marbre, tandis que les citoyens souhaitent que les autorités concernées se penchent, enfin, sur ce dossier névralgique afin de protéger la santé publique et de préserver l’environnement et le cadre de vie à Tizi-Ouzou. D’autre part, l’incivisme des citoyens, conjugué au laisser-aller des autorités en charge de la préservation de l’environnement, a accentué le problème. Tizi-Ouzou est en bute à de nombreux problèmes conséquents au comportement incivique des citoyens et au laisser-aller observé ces dernières années en matière de gestion de l’environnement.
De l’avis de ses propres habitants et des nombreux visiteurs qui s’y rendent, la wilaya de Tizi-Ouzou, tend à devenir de plus en plus sale, et le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur. On laisse faire en fermant les yeux sur les norias de camions et autres engins qui viennent y déverser quantités de gravats, décombres et autres produits chimiques, dont on ne connaît pas encore l’effet nocif sur l’environnement.
Cette situation des plus déplorables ne trouve, pour le moment, pas de solution, aussi bien du côté des citoyens que des autorités, chacun se rejetant la responsabilité sur la prolifération de ces décharges. Jadis appelée la « petite Suisse », la ville de Tizi-Ouzou donne l’impression, aujourd’hui, d’être une vaste décharge à ciel ouvert. En effet, les citoyens ont une part de responsabilité dans l’insalubrité et la dégradation de l’environnement de leur cité, par l’abandon des tonnes de gravats, des tas de briques et des morceaux de ferrailles sur les trottoirs, suite aux travaux effectués dans leurs maisons.
Il va sans dire que la part de responsabilité est bien partagée, avec l’incivisme des citoyens et le laisser aller de l’APC, d’où une dégradation totale de l’environnement au chef-lieu de wilaya censé être une ville propre et accueillante pour les visiteurs qui s’y hasardent chaque jour.
Et si on revenait aux sachets payants !
La dégradation de la planète est un phénomène grandissant. Nous sommes parvenus au point d’épuisement des ressources énergétiques.
Les grands scientifiques essaient de promouvoir la préservation de l’environnement afin de diminuer la pollution, mais ils ne semblent pas s’entendre et parvenir à un consensus. Celle-ci est causée, en partie, par le plastique et ses composants, ainsi que les cannetes en aluminium. Bien de consommation, essentielles pour les uns, aberration écologique pour les autres, les bouteilles en plastique et les cannettes en aluminium, on en trouve partout, bouteilles d’eau, de boissons alcoolisées, de boissons gazeuses et beaucoup d’autres emballages alimentaires.
Tout notre environnement est pollué par ces matières à base toxique, pour les humains comme pour l’environnement, et pourtant nous les utilisons quotidiennement. Et les conséquences pour la santé humaine commencent tout juste à être appréhendées ! Les emballages en cartons, en verre et en plastique constituent une masse importante de nos déchets. Leur atteinte à l’environnement, notamment dans une région telle que la Kabylie, est particulièrement préoccupante.
Et si l’état Algérien reprenait son ancien système, en instaurant des consignes pour les bouteilles de bière, tout en interdisant l’utilisation des canettes en aluminium ? Et si les sachets en plastiques redevenaient payants comme au bon vieux temps ?
Le résultat se serait surement manifesté par moins de déchets, et vue de l’extérieur, Tizi-Ouzou était dénommée “la petite Suisse”, pour son calme et sa propreté. Aujourd’hui, un habitant produit, en moyenne, 2kg de déchets par jour, entre bouteille en plastique, canette en aluminium et autres déchets ménagers. Cette quantité ne fait que croître chaque année.
De près de 280kg/an de déchets par habitant dans les années 80, on est passés à un peu plus de 440kg/an aujourd’hui, dont seulement la moitié peut être recyclée.
Comment expliquer une telle croissance? Les modes de consommation ont évolué, notamment avec l’apparition de beaucoup plus d’emballages et de portions individuelles. Plus que jamais, le tri est à développer. Aujourd’hui, ce sont des milliers de kilos d’emballages alimentaires qui sont recyclés par an et par habitant. Soit l’équivalent de plusieurs bouteilles en plastique et en verre, des boîtes de conserve en acier et canettes en aluminium. Ce poids ne représente que la moitié du gisement potentiel à collecter.
Samira Bouabdelah -- la dépêche de kabylie
Pour leur part, les élus locaux pointent du doigt l’incivisme des citoyens, tandis que ces derniers accusent publiquement l’APC de manque de volonté et surtout d’incapacité à résoudre le problème des ordures.
Chaque partie rejette la responsabilité sur l’autre.
Aujourd’hui, tout le monde voudrait comprendre à qui incombe la faute de cette dégradation de l’environnement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Est-elle causée par l’incivisme des citoyens ou est-ce dû à l’incompétence des responsables ? D’une part, les agents de nettoyage de Tizi-Ouzou éprouvent d’énormes difficultés pour accomplir leur tâche, en raison du manque en équipements de travail, ce qui les a, d’ailleurs, conduits à déclencher plusieurs mouvements de protestation depuis octobre 2011.
Cette situation nous pousse à comprendre que la base du problème relève de l’incompétence des responsables qui, face à une situation des plus alarmantes où la ville de Tizi-Ouzou croule sous les déchets ménagers depuis quelque temps, restent de marbre, tandis que les citoyens souhaitent que les autorités concernées se penchent, enfin, sur ce dossier névralgique afin de protéger la santé publique et de préserver l’environnement et le cadre de vie à Tizi-Ouzou. D’autre part, l’incivisme des citoyens, conjugué au laisser-aller des autorités en charge de la préservation de l’environnement, a accentué le problème. Tizi-Ouzou est en bute à de nombreux problèmes conséquents au comportement incivique des citoyens et au laisser-aller observé ces dernières années en matière de gestion de l’environnement.
De l’avis de ses propres habitants et des nombreux visiteurs qui s’y rendent, la wilaya de Tizi-Ouzou, tend à devenir de plus en plus sale, et le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur. On laisse faire en fermant les yeux sur les norias de camions et autres engins qui viennent y déverser quantités de gravats, décombres et autres produits chimiques, dont on ne connaît pas encore l’effet nocif sur l’environnement.
Cette situation des plus déplorables ne trouve, pour le moment, pas de solution, aussi bien du côté des citoyens que des autorités, chacun se rejetant la responsabilité sur la prolifération de ces décharges. Jadis appelée la « petite Suisse », la ville de Tizi-Ouzou donne l’impression, aujourd’hui, d’être une vaste décharge à ciel ouvert. En effet, les citoyens ont une part de responsabilité dans l’insalubrité et la dégradation de l’environnement de leur cité, par l’abandon des tonnes de gravats, des tas de briques et des morceaux de ferrailles sur les trottoirs, suite aux travaux effectués dans leurs maisons.
Il va sans dire que la part de responsabilité est bien partagée, avec l’incivisme des citoyens et le laisser aller de l’APC, d’où une dégradation totale de l’environnement au chef-lieu de wilaya censé être une ville propre et accueillante pour les visiteurs qui s’y hasardent chaque jour.
Et si on revenait aux sachets payants !
La dégradation de la planète est un phénomène grandissant. Nous sommes parvenus au point d’épuisement des ressources énergétiques.
Les grands scientifiques essaient de promouvoir la préservation de l’environnement afin de diminuer la pollution, mais ils ne semblent pas s’entendre et parvenir à un consensus. Celle-ci est causée, en partie, par le plastique et ses composants, ainsi que les cannetes en aluminium. Bien de consommation, essentielles pour les uns, aberration écologique pour les autres, les bouteilles en plastique et les cannettes en aluminium, on en trouve partout, bouteilles d’eau, de boissons alcoolisées, de boissons gazeuses et beaucoup d’autres emballages alimentaires.
Tout notre environnement est pollué par ces matières à base toxique, pour les humains comme pour l’environnement, et pourtant nous les utilisons quotidiennement. Et les conséquences pour la santé humaine commencent tout juste à être appréhendées ! Les emballages en cartons, en verre et en plastique constituent une masse importante de nos déchets. Leur atteinte à l’environnement, notamment dans une région telle que la Kabylie, est particulièrement préoccupante.
Et si l’état Algérien reprenait son ancien système, en instaurant des consignes pour les bouteilles de bière, tout en interdisant l’utilisation des canettes en aluminium ? Et si les sachets en plastiques redevenaient payants comme au bon vieux temps ?
Le résultat se serait surement manifesté par moins de déchets, et vue de l’extérieur, Tizi-Ouzou était dénommée “la petite Suisse”, pour son calme et sa propreté. Aujourd’hui, un habitant produit, en moyenne, 2kg de déchets par jour, entre bouteille en plastique, canette en aluminium et autres déchets ménagers. Cette quantité ne fait que croître chaque année.
De près de 280kg/an de déchets par habitant dans les années 80, on est passés à un peu plus de 440kg/an aujourd’hui, dont seulement la moitié peut être recyclée.
Comment expliquer une telle croissance? Les modes de consommation ont évolué, notamment avec l’apparition de beaucoup plus d’emballages et de portions individuelles. Plus que jamais, le tri est à développer. Aujourd’hui, ce sont des milliers de kilos d’emballages alimentaires qui sont recyclés par an et par habitant. Soit l’équivalent de plusieurs bouteilles en plastique et en verre, des boîtes de conserve en acier et canettes en aluminium. Ce poids ne représente que la moitié du gisement potentiel à collecter.
Samira Bouabdelah -- la dépêche de kabylie
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