C'est trop Triste ce qui arrive a nos artistes ....Ils sont, tout comme nous, des etres humains et vivent parmi nous, peut etre un peu plus sensibles et plus vulnirables a ce qui arrive dans leur entourage....mal considerés, ils craquent et succombent.
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La décennie noire qu’a subie l’Algérie a laissé, à ce jour, des traces dans la vie d’El Hasnaoui. Sa femme qui a, elle aussi, reçu sa part de choses horribles, a donné naissance à un enfant handicapé suite au choc subi par l’irruption d’un groupe terroriste chez elle.
Qui ne connaît pas El Hasnaoui Amechtouh, celui qui nous a toujours fait sentir que le regretté Cheikh El Hasnaoui n’a jamais quitté son pays, et que le maître est toujours parmi nous. Notre chanteur dont le vrai nom est Ait Rahman Madjid, est originaire de la Grande Kabylie, précisément de Larbaâ Natth Ouacif, âgé de 52 ans, il est père de quatre enfants.
El Hasnaoui Amechtouh n’est pas uniquement doué dans le domaine de la musique mais, il est aussi un as dans le domaine de la couture. Il avait un atelier de couture à Dergana où il vivait tranquillement avec sa petite famille, jusqu'à ce que « Les chasseurs de la lumière » viennent perturber sa petite vie d’artiste. On lui a interdit, comme on l’a fait pour la plupart des chanteurs dans les années 90, d’exercer son activité favorite. D’après lui on lui disait que « El fen est une propagande, et que l’Islam interdisait cela ». Notre Cheikh Amechtouh qui est un grand passionné de la chanson kabyle, rejetait tous ces propos et continuait malgré les menaces successives qu’il recevait, à organiser des soirées, à lancer et à relever tous les défis. Hélas, cela lui a coûté son foyer et son gagne-pain. Des personnes inconnues lui ont brûlé sa maison et son atelier de couture.
La décennie noire qu’a subi l’Algérie a laissé, à ce jour, des traces dans la vie d’El Hasnaoui. Sa femme qui a, elle aussi, reçu sa part de choses horribles, a donné naissance à un enfant handicapé suite au choc subi par l’irruption d’un groupe terroriste chez elle. El Hasnaoui, souffre jusqu’à présent de chômage, et n’a toujours pas de logement, malgré les différentes demandes qu’il a faites. « J’ai tapé à toutes les portes pour qu’on me donne un logement, mais sans succès, aucune ne s’est ouverte pour moi, ni l’AADL, ni les communes n’ont répondu à mes demandes, je suis dépourvu de mes droits, j’ai droit à un toit comme les autres, parfois je doute d’être un Algérien, un artiste n’a pas de place dans ce pays, ça me fout hors de moi, je suis vraiment dépassé ». Ce sont pratiquement tous ces problèmes qui ont causé à notre Cheikh une succession de dépressions qui se sont répétées depuis 1997. Il déclare qu’il a été hospitalisé pour la première fois à l’hôpital psychiatrique de Tizi Ouzou, de son propre gré, puis à l’hôpital psychiatrique de Cheraga où il se trouve actuellement, pour la quatrième fois.
Cependant, le chanteur se porte bien dans cet hôpital et garde toujours l’espoir de guérir dans les plus proches délais, et réclame auprès des hauts responsables à ce qu’ils prennent sa situation en considération, et lui octroient « son droit le plus élémentaire ».
El Hassnaoui n’a pas raté l’occasion de parler de son nouvel album de huit chansons, qui est disponible depuis déjà plus de trois mois. Il a précisé que c’est pratiquement que du nouveau et pas de reprises, c’est un ensemble de chansons engagées, il en a profité pour rendre hommage aux deux regrettés, Cheihk El Hasnaoui et Matoub Lounès.
Notre chanteur pourvu d’un grand et bon cœur et une volonté d’acier, a pensé aux malades qui sont avec lui, avec l’accord du directeur de cet hôpital, il a organisé un gala artistique pour détendre un peu l’atmosphère et faire plaisir aux malades.
On souhaite à notre chanteur un prompt rétablissement et qu’il puisse revenir auprès de sa famille, et auprès de tous ceux qui l’estiment.
- La depeche de Kabylie
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La décennie noire qu’a subie l’Algérie a laissé, à ce jour, des traces dans la vie d’El Hasnaoui. Sa femme qui a, elle aussi, reçu sa part de choses horribles, a donné naissance à un enfant handicapé suite au choc subi par l’irruption d’un groupe terroriste chez elle.
Qui ne connaît pas El Hasnaoui Amechtouh, celui qui nous a toujours fait sentir que le regretté Cheikh El Hasnaoui n’a jamais quitté son pays, et que le maître est toujours parmi nous. Notre chanteur dont le vrai nom est Ait Rahman Madjid, est originaire de la Grande Kabylie, précisément de Larbaâ Natth Ouacif, âgé de 52 ans, il est père de quatre enfants.
El Hasnaoui Amechtouh n’est pas uniquement doué dans le domaine de la musique mais, il est aussi un as dans le domaine de la couture. Il avait un atelier de couture à Dergana où il vivait tranquillement avec sa petite famille, jusqu'à ce que « Les chasseurs de la lumière » viennent perturber sa petite vie d’artiste. On lui a interdit, comme on l’a fait pour la plupart des chanteurs dans les années 90, d’exercer son activité favorite. D’après lui on lui disait que « El fen est une propagande, et que l’Islam interdisait cela ». Notre Cheikh Amechtouh qui est un grand passionné de la chanson kabyle, rejetait tous ces propos et continuait malgré les menaces successives qu’il recevait, à organiser des soirées, à lancer et à relever tous les défis. Hélas, cela lui a coûté son foyer et son gagne-pain. Des personnes inconnues lui ont brûlé sa maison et son atelier de couture.
La décennie noire qu’a subi l’Algérie a laissé, à ce jour, des traces dans la vie d’El Hasnaoui. Sa femme qui a, elle aussi, reçu sa part de choses horribles, a donné naissance à un enfant handicapé suite au choc subi par l’irruption d’un groupe terroriste chez elle. El Hasnaoui, souffre jusqu’à présent de chômage, et n’a toujours pas de logement, malgré les différentes demandes qu’il a faites. « J’ai tapé à toutes les portes pour qu’on me donne un logement, mais sans succès, aucune ne s’est ouverte pour moi, ni l’AADL, ni les communes n’ont répondu à mes demandes, je suis dépourvu de mes droits, j’ai droit à un toit comme les autres, parfois je doute d’être un Algérien, un artiste n’a pas de place dans ce pays, ça me fout hors de moi, je suis vraiment dépassé ». Ce sont pratiquement tous ces problèmes qui ont causé à notre Cheikh une succession de dépressions qui se sont répétées depuis 1997. Il déclare qu’il a été hospitalisé pour la première fois à l’hôpital psychiatrique de Tizi Ouzou, de son propre gré, puis à l’hôpital psychiatrique de Cheraga où il se trouve actuellement, pour la quatrième fois.
Cependant, le chanteur se porte bien dans cet hôpital et garde toujours l’espoir de guérir dans les plus proches délais, et réclame auprès des hauts responsables à ce qu’ils prennent sa situation en considération, et lui octroient « son droit le plus élémentaire ».
El Hassnaoui n’a pas raté l’occasion de parler de son nouvel album de huit chansons, qui est disponible depuis déjà plus de trois mois. Il a précisé que c’est pratiquement que du nouveau et pas de reprises, c’est un ensemble de chansons engagées, il en a profité pour rendre hommage aux deux regrettés, Cheihk El Hasnaoui et Matoub Lounès.
Notre chanteur pourvu d’un grand et bon cœur et une volonté d’acier, a pensé aux malades qui sont avec lui, avec l’accord du directeur de cet hôpital, il a organisé un gala artistique pour détendre un peu l’atmosphère et faire plaisir aux malades.
On souhaite à notre chanteur un prompt rétablissement et qu’il puisse revenir auprès de sa famille, et auprès de tous ceux qui l’estiment.
- La depeche de Kabylie
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