Retrouvailles

[Océane]

La foule, un homme, une femme.
Ils se croisent, ils s'arrêtent,
Se regardent.
La femme, exquise, esquisse un sourire.
L'homme, d'un sourire, acquiesce, acquis.
- Je vous reconnais, je crois, dit-il.
- Moi aussi, je crois, dit-elle.
- Vous vous appelez Mathilde.
- Oui. Et vous, Mathieu.
- Oui. Comme c'est drôle, dit-il.
- Comme c'est drôle, dit-elle.
- Que c'est heureux, dit-il.
- Miraculeux, dit-elle.

Ils ont pris un verre,
Ils ont pris une chambre,
Ils se sont aimés,
Ils se sont quittés,
Il s'appelait Martin,
Elle s'appelait Martine.

Michel DEVILLE

[absent]

jolie,c'est un poème rapide

[stranger011]

nous vivons dans une période ... avec une telle rapidité que nous n'avons plus le temps de les assimiler

[Océane]

Bijor Gerboise... Stranger

... Rapidité, dites-vous ?


Ecoutons Tristan et Yseut...

- Parle-moi, dit Yseut à Tristan.
- Je t’aime, dit Tristan à Yseut.
- Je sais. Mais c’est tout ? demanda Yseut.
- Je t’aime beaucoup, répondit Tristan.
- Mais encore ? insista Yseut.
- Je t’adore, ajouta Tristan.
- C’est attristant, pensa Yseut.

Michel DEVILLE

[stranger011]

bisoir oceane

la c' est LA LEGENDE DE TRISTAN ET YSEUT

l'amour de Tristan et Ysolde reste une passion qui s'impose comme une force fatale, mais qui, en réalisant la parfaite union de deux êtres amenés à s'oublier complètement l'un pour l'autre, aboutit à un suprême renoncement, à un sublime abandon de soi-même qui ne trouve son accomplissement total que dans l'anéantissement de l'individu, dans la mort. L'amour triomphe dans la mort.



L'amour jusque dans la mort

[benam]

- Je t’adore, ajouta Tristan.
- C’est attristant, pensa Yseut.

La prière d'Iseut serait-elle: "Dieu garde-moi de ceux qui m'aiment excessivement... De ceux qui me veulent un bonheur que je ne veux pas..." ??

[Hidhabi]

- Je t’adore, ajouta Tristan.
- C’est attristant, pensa Yseut.

- Je t’adore, ajout attristant.
- C’est à Tristan, pensa Yseut.