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Maroc;industrie .forte contribution du capital etranger

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  • Maroc;industrie .forte contribution du capital etranger

    Sur la période 1990-2010, le capital étranger a contribué à hauteur de 45% en moyenne à la production globale.
    Les industries chimiques et parachimiques demeurent le pôle qui attire la plus grande part du capital étranger.
    La part des pays arabes reste minime par rapport aux participants européens.
    L'étude des données statistiques élaborée par le département de l’Industrie montre que le capital étranger investi au Maroc a permis une dynamisation du secteur, essentiellement celui des industries de transformation. Plus globalement, l’apport des investissements étrangers au cours des vingt dernières années est important. Selon les analystes de l’Observatoire de conjoncture, les entreprises à contribution étrangère ont participé à hauteur de 45% en moyenne à la production globale sur toute la période, avec une valeur de près de 145 Mds de DH en 2010.

    Cet apport représente 50% en moyenne de la valeur ajoutée industrielle globale, soit un volume de plus de 45 Mds de DH pour la même année. Au niveau des exportations, cet apport représente 45% en moyenne des exportations industrielles totales, avec une valeur de près de 43 Mds DH en 2010. Cette contribution représente en moyenne 40% du total des investissements industriels, soit plus de 8 milliards de DH en 2010.

    Toutefois, il est à préciser que par secteur d’activité la contribution du capital est variable d’un segment d’activité à l’autre. Si on prend l’exemple des industries chimiques et parachimiques, les entreprises étrangères représentent, durant toute la période retenue, 25% de l’ensemble des entreprises industrielles et contribuent par des parts importantes à la production, à l’investissement et à la valeur ajoutée générée. A noter que ces industries demeurent le pôle qui attire la plus grande partie du capital étranger, soit 45%. Celui du textile-habillement occupe une proportion de 25% du capital étranger, suivi du secteur des industries agroalimentaires avec 15% et celui des industries électriques et électroniques avec 10%. Quant aux industries mécaniques et métallurgiques, le capital étranger contribue à hauteur de 5%. En ce qui concerne la structure du capital étranger, il y a lieu de relever une grande concentration de ce capital pour les investisseurs européens qui s’adjugent à eux seuls 68% de la valeur totale de ce capital. Cette concentration est également manifeste au niveau sectoriel. Celui des industries chimiques et parachimiques est aussi prédominant pour la France, l’Espagne, la Suisse, la Suède et l’Allemagne. Les derniers chiffres indiquent que la part qui échoit à ces pays atteint 98% dans le capital total investi. Quant aux pays arabes, leur part reste faible par rapport aux autres groupes de pays. Le premier pays arabe, l’Arabie Saoudite, se positionne à la 15ème place avec une part de près de 2% en 2010.
    Après l’exercice 2010, les statistiques relatives à la part du capital étranger dans le secteur manufacturier ne sont pas encore disponibles. La question qui se pose est : est-ce que la contribution du capital étranger pourrait être aussi importante pour les années à venir ? Il est peut-être hasardeux de répondre par l’affirmative. Mais toujours est-il que les industriels marocains ont investi massivement dans le renouvellement de leurs équipements au cours des dernières années. Des renouvellements qui, malheureusement, ne leur ont pas permis de rattraper leurs concurrents. L’explication réside dans le fait que la productivité industrielle au Maroc reste prisonnière d’autres entraves (coût de la main-d’œuvre, énergie, fiscalité, ressources humaines..).

    Par S. Es-siari FINANCES NEWS
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