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Tunisie – Interview de BCE : Ennahdha a failli, et l’histoire ne leur pardonnera pas !

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  • Tunisie – Interview de BCE : Ennahdha a failli, et l’histoire ne leur pardonnera pas !

    L’ancien chef de gouvernement de la Tunisie et président fondateur de Nidaa Tounes, Béji Caïed Essebsi, a eu un long entretien, diffusé en prime-time, ce soir, sur la chaine satellitaire privée Hannibal TV.
    Cet entretien a été l’occasion de passer en revue les avis de ce politicien chevronné, concernant la situation actuelle dans le pays et les solutions qu’il proposerait pour en sortir.
    Son parti, Nidaa Tounes
    Ce parti a le mérite de proposer aux électeurs une alternative aux formations au pouvoir actuellement qui ont fait preuve d’un échec total.
    Non, Béji Caïed Essebsi, n’est pas le seul lien qui regroupe la constellation de personnalités qui gravitent dans son parti ! Ce qui les unit est plus grand et plus important : c’est leur amour de la patrie, de son drapeau et de son hymne national, « ce qui est devenu de nos jours, denrée rare » a-t-il tenu à préciser en allusion à ceux qui jurent par « la Oumma arabe » et par le « fanion noir ».
    Son parti n’est pas là pour critiquer, il possède et propose des olutions pratiques pour les problèmes du pays.
    Son parti ne recycle pas les RCDistes comme se plaisent à le répéter ses détracteurs, il est le seul, dans sa formation, à pouvoir se réclamer d’un passé de responsable dans le RCD.
    Le parti doit compter dans les 50 milles adhérents, actuellement, et leur nombre ne cesse d’augmenter de jour en jour.
    Ennahdha a recours à la politique de l’épouvantail quand elle parle de Nidaa Tounes, dans le sens où le parti ramènera au pouvoir, les RCDistes, mais le tunisien est assez intelligent pour savoir qui, des deux derniers gouvernements a recruté des RCDistes. Le peuple jugera !
    Les alliances avec les autres partis
    Nidaa Tounes est toujours en pourparlers avec le Parti Républicain et El Massar, la déclaration de cette alliance à été reportée de quelques jours pour éviter de « parasiter » les assises de l’initiative de l’UGTT.
    BCE s’attend à ce que d’autres formations politiques rejoignent son « front », à l’instar du Parti socialiste, qui partage avec eux les mêmes visions.
    Ce front ne sera pas une fusion ni une union des partis, chaque parti sera autonome, ils auront en commun un programme d’action et une feuille de route pour la période à venir.
    Il se dit prêt à collaborer avec les partis « destouriens », ils ont libéré et construit le pays, ils ont le droit d’exister et de contribuer à la vie politique !
    Le projet de loi de l’exclusion
    Il est contre cette loi, qui ne dérange pas outre mesure son parti. Sur toute sa formation, il est le seul sur qui s’appliquerait cette loi, d’ailleurs, il sait qu’il est le seul visé par toute cette manœuvre.
    Il s’attend plutôt à voir la tête de certains membres du gouvernement actuel, quand ils seront rattrapés par cette loi !
    Pour lui, cette loi va « achever » le gâchis qu’a entamé la révolution, en termes de compétences de la Tunisie. Cette loi va exclure en premier, le peuple, qui sera exclu de son droit de donner son avis.
    Ce projet de loi, si cher aux Abbou, Mr et Mme, (c’est leur fond de commerce !) ne pourra pas marcher. Puisque les nahdhaouis placent l’Egypte au pôle de leader des pays arabes, comme l’avait affirmé Lotfi Zitoun, la loi égyptienne, et plus précisément, l’arrêté de la cour suprême, qui a cassé une loi semblable votée en Egypte, fera jurisprudence. D’ailleurs, ce même arrêté, stipule que seule la justice est habilitée à exclure ou pas des gens, et que ce n’était nullement du ressort de l’assemblée.
    Les salafistes et la violence politique
    La connivence d’Ennahdha avec les salafistes est flagrante. Elle a mené le pays au chaos. Ils se permettent d’agresser les membres de l’ANC, de saboter des réunions de partis, de s’attaquer aux intérêts étrangers… Cette violence a fait perdre toute la crédibilité que la Tunisie a si chèrement acquise sur cinquante ans de travail et de sérieux.
    L’histoire retiendra que pour les occidentaux, il y aura avant le 14 septembre 2012 et après le 14 septembre 2012. Et comme disent les anglais, l’aide à la Tunisie… « Forget it ! ».
    La vidéo de Rached Ghannouchi
    Il doute fort que cette vidéo a été filmée ou diffusée à l’insu du parti Ennahdha. De toutes les façons, les déclarations qu’elle renferme ne sont pas étonnantes car elles reflètent la réalité de Ghannouchi et ses principes salafistes connus.
    Pour BCE la rediffusion de cette séquence avec ce timing n’a qu’une seule explication, celle de vouloir descendre l’initiative de l’UGTT. D’ailleurs, c’est pour ça qu’il pense qu’elle profite à ceux d’Ennahdha qui sont contre la réussite ou la participation à cette initiative.
    Les solutions dans l’immédiat
    La Troïka a tout foiré, elle a créé une tension politique intense dans le pays. Elle a œuvré à diviser le pays et le peuple. Elle n’a rien fait dans la rédaction de la constitution. Elle n’a même pas fait la moindre tentative pour réaliser ne serait-ce qu’un seul objectif de la révolution. Elle ne jouit plus de la légitimité électorale, il lui faudra rechercher une légitimité consensuelle. Il faut réduire les membres du gouvernement à 20 ministres au maximum, il faut confier les ministères de souveraineté à des technocrates indépendants,
    Il faut surtout s’attabler autour de l’initiative de l’UGTT, puisque c’est actuellement la seule proposition disponible, dont il faut profiter pour sortir du blocage actuel. Car la solution est dans le consensus le plus large, et sans exclusion !
    Le mot de la fin
    Il l’adresse aux gens d’Ennahdha : « L’histoire ne vous pardonnera pas » !

    tunisienumerique
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    BCE c'est la fierté pour la Tunisie, A chaque discours cet homme fait preuve d'une intelligence et une présence d'esprit hors du commun .. il à 86 ans ...
    Que dieu le garde.

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    • #3
      « L’histoire ne vous pardonnera pas » !

      Le mot de la fin

      Il l’adresse aux gens d’Ennahdha : « L’histoire ne vous pardonnera pas » !

      * La leçon algérienne ,
      le peuple algérien avait vomit les salafistes , les Abassis madani et les Ali Bel Hdj !! c était le mot de la fin
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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