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Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, en visite à Pékin, entend se rendre samedi à Istanbul pour discuter avec son homologue turc Ahmet Davutoglu de l’incident impliquant l’avion de ligne syrien intercepté à Ankara, rapporte vendredi le ministère allemand des Affaires étrangères.
« Il importe que personne ne cède aux provocations, et que nos efforts en vue d’instaurer la démocratie en Syrie se poursuivent. Je tiens à connaître les raisons exactes pour lesquelles la Turquie a contraint l’avion à atterrir et a confisqué les marchandises à bord », a déclaré M. Westerwelle.
Et de rappeler que la crise syrienne ne cessait de s’aggraver.
« Cela me préoccupe beaucoup. Il faut que personne ne jette de l’huile sur le feu. Nous comptons sur la retenue et la détente », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre allemand a souligné que des attaques syriennes contre la Turquie étaient inacceptables, et que sa prochaine visite à Istanbul avait un double objectif.
Un obus tiré le 3 octobre depuis le territoire syrien a fait cinq morts et onze blessés dans le village turc d’Akçakale, limitrophe de la Syrie. Ankara a riposté en pilonnant la région frontalière syrienne d’Idlib.
« D’une part, nous tenons à manifester notre solidarité avec la Turquie qui est notre partenaire de l’Otan. De l’autre, nous voulons faire preuve de retenue et montrer notre volonté de faire baisser la tension », a-t-il indiqué.
Mercredi 10 octobre, des chasseurs F-16 turcs ont contraint un Airbus A-320 syrien (numéro de bord SRY442) reliant Moscou à Damas à atterrir à l’aéroport d’Ankara pour des contrôles de sécurité, l’avion étant soupçonné de transporter du fret non conforme aux exigences de l’aviation civile.
Jeudi, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la cargaison de l’Airbus comportait « de l’équipement et des munitions destinés au ministère syrien de la Défense » en provenance d’un fabricant russe de matériel militaire. Moscou a demandé des informations sur la nature du fret.
Depuis mars 2011, la Syrie est déchirée par un conflit armé entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l’opposition, ayant fait, selon l’Onu, plus de 20.000 morts. Les autorités syriennes déclarent avoir affaire aux rebelles armés et financés depuis l’étranger.
RIA Novosti
« Il importe que personne ne cède aux provocations, et que nos efforts en vue d’instaurer la démocratie en Syrie se poursuivent. Je tiens à connaître les raisons exactes pour lesquelles la Turquie a contraint l’avion à atterrir et a confisqué les marchandises à bord », a déclaré M. Westerwelle.
Et de rappeler que la crise syrienne ne cessait de s’aggraver.
« Cela me préoccupe beaucoup. Il faut que personne ne jette de l’huile sur le feu. Nous comptons sur la retenue et la détente », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre allemand a souligné que des attaques syriennes contre la Turquie étaient inacceptables, et que sa prochaine visite à Istanbul avait un double objectif.
Un obus tiré le 3 octobre depuis le territoire syrien a fait cinq morts et onze blessés dans le village turc d’Akçakale, limitrophe de la Syrie. Ankara a riposté en pilonnant la région frontalière syrienne d’Idlib.
« D’une part, nous tenons à manifester notre solidarité avec la Turquie qui est notre partenaire de l’Otan. De l’autre, nous voulons faire preuve de retenue et montrer notre volonté de faire baisser la tension », a-t-il indiqué.
Mercredi 10 octobre, des chasseurs F-16 turcs ont contraint un Airbus A-320 syrien (numéro de bord SRY442) reliant Moscou à Damas à atterrir à l’aéroport d’Ankara pour des contrôles de sécurité, l’avion étant soupçonné de transporter du fret non conforme aux exigences de l’aviation civile.
Jeudi, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la cargaison de l’Airbus comportait « de l’équipement et des munitions destinés au ministère syrien de la Défense » en provenance d’un fabricant russe de matériel militaire. Moscou a demandé des informations sur la nature du fret.
Depuis mars 2011, la Syrie est déchirée par un conflit armé entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l’opposition, ayant fait, selon l’Onu, plus de 20.000 morts. Les autorités syriennes déclarent avoir affaire aux rebelles armés et financés depuis l’étranger.
RIA Novosti
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