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Le pays du Jasmin convoite les touristes algériens

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  • Le pays du Jasmin convoite les touristes algériens

    Par : Nabila SAIDOUN
    In Liberté 13/10/2012

    Une mission plutôt délicate pour Ilyès Fakhfakh, ministre tunisien du Tourisme, qui devra trouver des arguments convaincants pour reconquérir le marché algérien de plus en plus désintéressé, faut-il le souligner, par la destination tunisienne. En conférence de presse, mercredi dernier, le représentant tunisien insistait encore sur la pertinence de densifier la coopération entre nos deux pays, reconnaissant, toutefois, certaines difficultés à surmonter.
    “Je suis là pour assister à la deuxième rencontre de la commission mixte sectorielle qui porte sur la formation, la mise sur pied d’un produit commun et le rapprochement entre les professionnels”, a-t-il indiqué, abordant un accord portant prorogation, à 2015, du programme exécutif (2011-2013) dans le domaine de la coopération touristique. Celui-ci comprend plusieurs volets dont la formation, l’investissement, l’aménagement touristique ainsi que des aspects relatifs à la réglementation, les normes de qualité et la qualification.
    En attendant, il apparaît clair qu’il y a urgence pour les Tunisiens de reconquérir le marché algérien. “Les postes frontaliers tunisiens feront l'objet de travaux de rénovation et d'extension, en vue de garantir les meilleures conditions de transit des touristes algériens”, rassure-t-il, indiquant une croissance de plus de 35% dans le secteur après le net recul en 2011, avec 700 000 Algériens qui se sont rendus cette année au pays du Jasmin. Mais les choses risquent de se corser pour nos voisins, pour l’été prochain, s’ils ne prennent pas les choses en main. Les Européens boudent de plus en plus la destination et les Algériens commencent sérieusement à s’en détourner, préférant le Maroc et la Turquie. Les professionnels algériens du tourisme n’ont d’ailleurs pas manqué cette opportunité pour exprimer au premier responsable tunisien du tourisme les couacs qui les empêchent de commercialiser cette destination comme il se doit.
    Prenant la parole, le SG de la Fédération algérienne des agences de voyages a abordé le problème des tarifs, évoquant au passage le manque de confiance existant entre les deux corporations, sans omettre de signaler le phénomène de saisonnalité. Il appellera en outre à s’intéresser davantage aux professionnels algériens activant dans le domaine. “Pourquoi les Tunisiens continuent-ils à classer l’Algérie dans la région Moyen-Orient et nous appliquer la même tarification, sachant pertinemment que le pouvoir d’achat n’est pas le même ?” s’est interrogé, pour sa part, le représentant du syndicat des agences de voyages (section d’Alger), appelant les Tunisiens à tenir compte du contexte algérien, notamment se reportant au plan financier.
    “Nous ne pouvons pas adopter le même type de réservation, parce que nous ne comptons que sur nous-mêmes, vu que les banques algériennes ne jouent pas le jeu comme cela se fait sous d’autres cieux”, a-t-il expliqué, révélant une situation des plus compliquées en Algérie pour ce qui est du tourisme.
    Parler alors de la mise d’un produit commun entre nos deux pays, notamment pour ce qui est des circuits sahariens et celui de saint Augustin, serait-il prématuré ? “Non”, assurent les professionnels algériens qui réclament, toutefois, un produit commun bien étudié et équitable pour les deux parties. Contre toute attente, le ministre tunisien parle de changements qui devront intervenir prochainement. Il est question d’une nouvelle compagnie tunisienne qui devra desservir l’Algérie et il n’exclut pas la reprise de la liaison maritime qui devra être étendue en plus d’Alger, à Oran et à Annaba. Le ministre a également invité les responsables algériens à prendre part à la prochaine réunion de la commission Afrique, relevant de l’organisation mondiale du tourisme, qui se tiendra à Tunis en 2013. Au cours de cette réunion, la Tunisie présentera sa candidature pour un siège au conseil exécutif de l’organisation mondiale.


    N S
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Une mission plutôt délicate pour Ilyès Fakhfakh, ministre tunisien du Tourisme, qui devra trouver des arguments convaincants pour reconquérir le marché algérien de plus en plus désintéressé, faut-il le souligner
    Normal!
    La Tunisie commence à ressembler de plus en plus à l'Algérie!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      hben
      Normal!
      La Tunisie commence à ressembler de plus en plus à l'Algérie!

      Il veut inviter les Algériens à la WA3DA de SID AL GHANOUCHI ?

      Il doit attendre le mois de Ramadan pour avoir le plein des invités !!!!
      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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      • #4
        reconquérir le marché algérien de plus en plus désintéressé,
        Pas si désintéressé que cela ! Après la tendance des vacances d'été, voici celle des week-end. A Dar Ismaill et Tabarka beach, les voitures à plaques d'immatriculation jaunes remplissent les parkings.

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