Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La torture N’Bourbaâtache, de Karim Chikh

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La torture N’Bourbaâtache, de Karim Chikh

    La torture N’Bourbaâtache, de Karim Chikh. Bientôt sur le marché.

    Au grand bonheur des amateurs d’ouvrages d’histoires, la bibliothèque amazighe se verra, bientôt, enrichie d’un nouvel ouvrage, le troisième de l’écrivain Karim Chikh. Ce livre, nous a fait savoir l’auteur, traite de l’histoire. Il raconte les souffrances et les atrocités subies par les habitants de la Kabylie durant l’ère coloniale, de 1830 à l’indépendance. La période des sept années de guerre de libération constitue l’essentiel de cet ouvrage.

    Et pour mettre, en évidence, la barbarie française en Kabylie, l’auteur a choisi le centre de détention de Bourbaâtache, où pas moins de 520 prisonniers ont été torturés jusqu’à la mort, par un bourreau, appelé Porvida, plus connu dans la région sous le nom de Bouchamar N’Bourbaâtach. Des détenus, précise l’écrivain, étaient issus de diverses localités de la Kabylie, particulièrement de Fénaia, d’Acif El Hammam, d’Amizour et de Sidi Aïch entre autres.

    « Même ma mère, qui fut condamnée à mort, étant femme de moudjahid, n’a pas échappé aux sévices de cet homme »
    , a souligné amèrement Karim Chikh. L’auteur n’a d’ailleurs pas omis d’adresser un message direct à cet homme à travers son ouvrage : « Je ne vous pardonnerai jamais, car je suis le fils de celle que vous avez torturée atrocement », lit-on dans le livre. Sur la portée de cet ouvrage, il nous a indiqué qu’il le destinait, en premier lieu, aux écoliers, afin qu’ils prennent conscience de leur histoire, notamment celle de la période coloniale.

    Pour rappel, Karim Chikh est né le 03/07/1960 à Fénaia, localité de la Soummam. Il travaille comme agent de culture à l’APC de cette dernière. Il est en même temps correspondant et producteur d’une émission, intitulée le portrait de mon village (Oudhèm N’tadarthiou) au sein de la radio Soummam qu’il a rejointe un certain premier août 1996, soit à son ouverture. Faisant partie des premiers membres du MCB (mouvement culturel berbère), il consacre son émission aux traditions et à la culture des villages kabyles, ce qui lui a permis de sillonner plusieurs régions. Karim Chikh demeure, incontestablement, attaché à la culture de ses ancêtres, à laquelle il avait déjà consacré ses deux précédents ouvrages.

    Mohamed Haddad - La dépêche de kabylie
Chargement...
X