Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Turquie critique l'inertie de l'Onu face à la crise en Syrie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Turquie critique l'inertie de l'Onu face à la crise en Syrie

    ISTANBUL (Reuters) - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé samedi l'inaction des Nations unies en Syrie et a accusé l'organisation internationale de répéter les mêmes erreurs qu'en Bosnie il y a près de vingt ans.
    Sur le terrain, l'aviation et l'artillerie du président Bachar al Assad ont bombardé les positions des insurgés sur plusieurs fronts.
    La Turquie, au premier rang des adversaires du gouvernement de Damas dans cette crise qui dure depuis dix-neuf mois, a notamment réclamé l'instauration de zones d'exclusion aérienne en Syrie afin d'épargner les populations civiles, comme en Libye en 2011 lors du soulèvement contre Mouammar Kadhafi.
    Mais les initiatives internationales ont été bloquées au Conseil de sécurité des Nations unies par les vetos de la Russie et de la Chine, opposées à toute ingérence extérieure en Syrie.
    "Le Conseil de sécurité de l'Onu n'est pas intervenu dans la tragédie humaine qui frappe la Syrie depuis vingt mois, malgré tous nos efforts", a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d'une réunion à Istanbul à laquelle assistait notamment le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Elarabi.
    "C'est une attitude qui encourage Assad, qui lui donne le feu vert pour tuer chaque jour des dizaines ou des centaines de gens."
    Pour Erdogan, un système qui permet à un ou deux pays de bloquer toute initiative face à une crise humanitaire d'une telle ampleur est fondamentalement injuste et rappelle les erreurs de l'Onu pendant la guerre de Bosnie au début des années 1990.
    "COMME EN BOSNIE"
    "Il est bien triste de voir les Nations unies aussi impuissantes aujourd'hui qu'elles l'étaient il y a vingt ans, quand on a assisté au massacre de milliers de gens dans les Balkans, en Bosnie et à Srebrenica", a-t-il dit.
    Le massacre de Srebrenica en juillet 1995 a coûté la vie à 8.000 Musulmans de Bosnie, tués par les forces serbes.
    Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu doit rencontrer en marge de la réunion d'Istanbul l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie, l'Algérien Lakhdar Brahimi.
    Ce dernier doit se rendre prochainement à Damas pour tenter de convaincre Assad de proclamer un cessez-le-feu.
    Les combats se sont intensifiés ces deux derniers mois en Syrie et le bilan humain n'a jamais été aussi lourd.
    Des avions gouvernementaux ont bombardé les forces insurgées autour des casernes de Wadi al Daïf, près de la ville stratégique de Maarat al Nouamane, dans la province d'Idlib, a rapporté samedi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée à Londres et proche de l'opposition.
    Ces bombardements ont fait 22 blessés, ajoute l'OSDH.
    Les rebelles ont pris cette semaine le contrôle de Maarat al Nouamane, coupant la route entre Damas et Alep.
    Pour dépêcher des renforts à Alep, la capitale commerciale du pays où s'affrontent depuis des mois insurgés et gouvernementaux, l'armée de Bachar al Assad doit reprendre Maarat al Nouamane.
    Sur les autres fronts, des tirs de mortier ont visé samedi le quartier rebelle de Khalidiya dans la ville de Homs, selon l'OSDH.
    Dans le sud du pays, près de Deraa, berceau du soulèvement l'an dernier, des combats se déroulent à la périphérie de la ville de Maarba.
    LES REBELLES TIENNENT BON À AZMARIN
    A la frontière turque, les rebelles tiennent toujours la ville d'Azmarin, après quatre jours de violents affrontements et de batailles de rues. Les tirs d'artillerie se sont poursuivis vendredi soir mais seuls quelques obus de mortier sont tombés samedi matin dans le secteur.
    Toujours le long de la frontière turque, des combats ont été signalés à Darkouche.
    Selon l'OSDH, les affrontements de vendredi ont fait près de 160 morts dans tout le pays -67 civils, 36 combattants rebelles et 54 soldats gouvernementaux. Deux civils, dont un enfant de trois ans, ont été tués dans un bombardement sur la vieille ville d'Alep.
    Les tensions entre Ankara et Damas se sont accentuées ces derniers jours.
    Deux avions de combat turcs ont décollé vendredi après le bombardement d'Azmarin, ville frontalière syrienne, par un hélicoptère militaire syrien.
    Les Turcs ont promis des ripostes de plus en plus fermes si des obus syriens continuent de tomber sur leur territoire, des incidents qui font craindre une extension du conflit.
    Mercredi, un avion de ligne syrien venant de Moscou a été contraint par la Turquie de se poser à Ankara. Une partie de sa cargaison a été saisie et Erdogan a affirmé que l'appareil transportait des munitions d'origine russe.
    Selon l'agence de presse officielle syrienne Sana, Damas est prêt à accepter une proposition russe en vue de mettre en place une commission syro-turque afin de contenir la violence à la frontière entre les deux pays.
    Avec Angus MacSwan à Beyrouth et Jonathon Burch à la frontière syro-turque; Guy Kerivel pour le service français

  • #2
    Erdogan lui même avait déclaré que l'ONU attend les élections américaines
    Pas à la tique ..

    Commentaire


    • #3
      Erdogan est un membre de la cia :22:

      Commentaire


      • #4
        Il s'attend à quoi ce Erdogan ? que Bachar reste bras croisés face à des mercenaires qui rentrent de partout surtout de son pays la Turquie ?

        Commentaire


        • #5
          Erdogan lui même avait déclaré que l'ONU attend les élections américaines
          l'espoire fait vivre, n'est-ce pas!

          Commentaire


          • #6
            Bachar doit résister contre l'occupation américaine, car sinon ce sera un autre chaos irakien :22:

            Commentaire

            Chargement...
            X