Il est difficile de rapporter des mots et des images de la cérémonie de funérailles de El Hachemi Guerrouabi. Hier, au cimetière d’El Madania, le quartier natal du chanteur populaire, une foule compacte composée d’anonymes, amis et personnalités du monde culturel et politique, a accompagné Cheikh El Hachemi Guerrouabi à sa dernière demeure.
Beaucoup d’émotions et de larmes difficilement retenues sur des visages encore ébranlés par la nouvelle de la mort subite du chantre de la musique chaâbie, ont accueilli vers 13h, la dépouille du défunt. A l’entrée du cimetière, une haie d’honneur a été constituée par les hommes de la Protection civile pour saluer une dernière fois le maître de la chanson populaire. Tout le long de l’allée qui menait à la tombe, un silence solennel a accompagné le défunt. Et c’est à l’ombre d’un somptueux cyprès, que El Hachemi Guerrouabi repose désormais pour l’éternité. Après l’oraison funèbre, un parent proche du défunt est revenu sur le parcours et la vie du chanteur populaire. Mais l’instant le plus troublant reste la rencontre avec un petit garçon âgé à peine de cinq ans surpris par le nombre important des présents. Ce dernier, discrètement, nous a interrogés sur l’identité du mort.
A l’annonce du nom du chanteur, le visage du petit s’est vite refermé avant de repartir, il a lancé à l’adresse du défunt «Allah y rahmou». Dans la matinée, c’est une cérémonie de recueillement qui avait été organisée au cœur du Palais de la culture où la dépouille de El Hachemi Guerrouabi avait été entreposée. offrant ainsi à plus de monde la possibilité de témoigner sa solidarité avec la famille et aussi de saluer le chanteur avant son ultime voyage. Bouleversé, le comédien Saïd Hilmi a dit : "Je ne saurais donner un qualificatif au défunt. La corporation artistique dans son ensemble vient de perdre un grand maître. Pour moi, Guerrouabi a fait partie des rêves de ma jeunesse. Nous avons été amis, car il a été comédien avant d'être chanteur et il a fait par la suite les deux parallèlement; d'ailleurs, ça se sentait quand il interprétait ses chansons. Il me reste des images et des souvenirs des films qu'on a faits ensemble, comme Les Fourberies de Scapin et l'Arlésienne, du réalisateur Mustapha Badie, en plus des nombreux sketchs qu'on a faits ensemble avec Mohamed Hilmi. Guerrouabi, toi qui disais El bareh, El bareh, ... tu es parti trop tôt, ami, mais tu ne seras pas oublié. Guerrouabi est parti dans la souffrance, sans cris. Il était le trait d'union entre les générations, les adolescents de seize ans et les vieux de soixante ans qui fredonnent tous El Herraz."
L’acteur Sid Ali Kouiret attristé a déclaré : «On subit avec résignation tout ce qui vient de Dieu, mais il y a des coups qu'on ressent plus durement que d'autres. C'est le cas aujourd'hui. La douleur de la disparition d'El Hachemi est ressentie par tous les Algériens. Quand on perd quelqu'un comme lui, la vie nous devient triste. Désormais, on ne pourra plus écouter les chansons de Guerrouabi sans un pincement au cœur."
Admis en urgence, dimanche dernier dans l'unité des soins intensifs, le chantre de la chanson chaâbie algérienne, Hachemi Guerrouabi, est décédé lundi soir à l’hôpital de Zeralda à l'âge de 68 ans. Le chanteur était dans un coma profond à la suite d'une crise cardiaque, résultat de complications respiratoires. L’interprète de la qacida composée à tous les tons et par tous les temps, a tracé une empreinte indélébile pour toutes les générations de musiciens qui n’aspirent qu’à relever tous les défis de l’univers du chaâbi. Par ailleurs, un dîner à la mémoire de El Hachemi Guerrouabi a été offert dans la soirée au Palais de la culture.
Par Le soir
Beaucoup d’émotions et de larmes difficilement retenues sur des visages encore ébranlés par la nouvelle de la mort subite du chantre de la musique chaâbie, ont accueilli vers 13h, la dépouille du défunt. A l’entrée du cimetière, une haie d’honneur a été constituée par les hommes de la Protection civile pour saluer une dernière fois le maître de la chanson populaire. Tout le long de l’allée qui menait à la tombe, un silence solennel a accompagné le défunt. Et c’est à l’ombre d’un somptueux cyprès, que El Hachemi Guerrouabi repose désormais pour l’éternité. Après l’oraison funèbre, un parent proche du défunt est revenu sur le parcours et la vie du chanteur populaire. Mais l’instant le plus troublant reste la rencontre avec un petit garçon âgé à peine de cinq ans surpris par le nombre important des présents. Ce dernier, discrètement, nous a interrogés sur l’identité du mort.
A l’annonce du nom du chanteur, le visage du petit s’est vite refermé avant de repartir, il a lancé à l’adresse du défunt «Allah y rahmou». Dans la matinée, c’est une cérémonie de recueillement qui avait été organisée au cœur du Palais de la culture où la dépouille de El Hachemi Guerrouabi avait été entreposée. offrant ainsi à plus de monde la possibilité de témoigner sa solidarité avec la famille et aussi de saluer le chanteur avant son ultime voyage. Bouleversé, le comédien Saïd Hilmi a dit : "Je ne saurais donner un qualificatif au défunt. La corporation artistique dans son ensemble vient de perdre un grand maître. Pour moi, Guerrouabi a fait partie des rêves de ma jeunesse. Nous avons été amis, car il a été comédien avant d'être chanteur et il a fait par la suite les deux parallèlement; d'ailleurs, ça se sentait quand il interprétait ses chansons. Il me reste des images et des souvenirs des films qu'on a faits ensemble, comme Les Fourberies de Scapin et l'Arlésienne, du réalisateur Mustapha Badie, en plus des nombreux sketchs qu'on a faits ensemble avec Mohamed Hilmi. Guerrouabi, toi qui disais El bareh, El bareh, ... tu es parti trop tôt, ami, mais tu ne seras pas oublié. Guerrouabi est parti dans la souffrance, sans cris. Il était le trait d'union entre les générations, les adolescents de seize ans et les vieux de soixante ans qui fredonnent tous El Herraz."
L’acteur Sid Ali Kouiret attristé a déclaré : «On subit avec résignation tout ce qui vient de Dieu, mais il y a des coups qu'on ressent plus durement que d'autres. C'est le cas aujourd'hui. La douleur de la disparition d'El Hachemi est ressentie par tous les Algériens. Quand on perd quelqu'un comme lui, la vie nous devient triste. Désormais, on ne pourra plus écouter les chansons de Guerrouabi sans un pincement au cœur."
Admis en urgence, dimanche dernier dans l'unité des soins intensifs, le chantre de la chanson chaâbie algérienne, Hachemi Guerrouabi, est décédé lundi soir à l’hôpital de Zeralda à l'âge de 68 ans. Le chanteur était dans un coma profond à la suite d'une crise cardiaque, résultat de complications respiratoires. L’interprète de la qacida composée à tous les tons et par tous les temps, a tracé une empreinte indélébile pour toutes les générations de musiciens qui n’aspirent qu’à relever tous les défis de l’univers du chaâbi. Par ailleurs, un dîner à la mémoire de El Hachemi Guerrouabi a été offert dans la soirée au Palais de la culture.
Par Le soir
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