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Désormais, les députés assidus devront pouvoir bénéficier d’indemnités… de présence, un peu comme s’il s’agissait d’élèves que l’on encouragerait par des cadeaux à venir assister à leurs cours et remplir leurs devoirs. Ainsi, le président de la Chambre des Représentants, Karim Ghellab, a-t-il défendu l’idée d’ « acheter » la présence des élus avec du bel argent, au lieu de faire ce qui serait plus logique, à savoir déduire les jours d’absence des indemnités qu’ils perçoivent déjà.
Selon Ghellab, qui a fait cette déclaration à Akhbar Alyoum, « il existe une idée préconçue que les parlementaires perçoivent de grosses indemnités et autres avantages ; rien n’est plus faux ». Pour le président du parlement, ce que reçoit un élu au parlement équivaut au salaire d’un directeur de la fonction publique. Pour illustrer son propos, Ghellab a cité l’exemple d’un député d’Agadir qui doit venir à Rabat pour faire son devoir de parlementaire ; pour cela, il doit débourser environ 15 à 20.000 DH chaque mois dans les transports et l’hébergement. « Cela nous conduit à nous poser la question suivante : Voulons-nous voir nos députés se consacrer exclusivement à leur mission législative, ou les observer aller chercher d’autres moyens de vivre, ne laissant que peu de temps au parlement ? », s’interroge le président, qui poursuit : « C’est pour cela que nous réfléchissons à d’autres moyens pour encourager les parlementaires, en faisant supporter par la Chambre certains de leur frais afin de leur permettre de s’engager d’une manière plus volontaire et plus résolue dans leur mission ».
Ghellab a précisé que le député, qui touche à peu près 30.000 DH par mois, doit assurer le financement de sa permanence locale, ou ses permanences, en plus de contribuer au financement de son parti en lui rétrocédant une partie de son indemnité. Interrogé sur la valeur de cette « aide » supplémentaire qu’il pense verser aux élus, le président du parlement a préféré ne pas répondre, disant qu’aucune décision n’avait été arrêtée. Selon des sources au fait de la question, la Chambre des Représentants est en train de réfléchir à généraliser ces indemnités qui seraient calculées sur la base de la distance séparant les circonscriptions de la capitale. Akhbar Alyoum avait déjà évoqué voilà quelques mois la possibilité pour les élus du parlement de voir leurs billets d’avion et leur hébergement à Rabat pris en charge par leur Assemblée.
Akhbar al youm
Selon Ghellab, qui a fait cette déclaration à Akhbar Alyoum, « il existe une idée préconçue que les parlementaires perçoivent de grosses indemnités et autres avantages ; rien n’est plus faux ». Pour le président du parlement, ce que reçoit un élu au parlement équivaut au salaire d’un directeur de la fonction publique. Pour illustrer son propos, Ghellab a cité l’exemple d’un député d’Agadir qui doit venir à Rabat pour faire son devoir de parlementaire ; pour cela, il doit débourser environ 15 à 20.000 DH chaque mois dans les transports et l’hébergement. « Cela nous conduit à nous poser la question suivante : Voulons-nous voir nos députés se consacrer exclusivement à leur mission législative, ou les observer aller chercher d’autres moyens de vivre, ne laissant que peu de temps au parlement ? », s’interroge le président, qui poursuit : « C’est pour cela que nous réfléchissons à d’autres moyens pour encourager les parlementaires, en faisant supporter par la Chambre certains de leur frais afin de leur permettre de s’engager d’une manière plus volontaire et plus résolue dans leur mission ».
Ghellab a précisé que le député, qui touche à peu près 30.000 DH par mois, doit assurer le financement de sa permanence locale, ou ses permanences, en plus de contribuer au financement de son parti en lui rétrocédant une partie de son indemnité. Interrogé sur la valeur de cette « aide » supplémentaire qu’il pense verser aux élus, le président du parlement a préféré ne pas répondre, disant qu’aucune décision n’avait été arrêtée. Selon des sources au fait de la question, la Chambre des Représentants est en train de réfléchir à généraliser ces indemnités qui seraient calculées sur la base de la distance séparant les circonscriptions de la capitale. Akhbar Alyoum avait déjà évoqué voilà quelques mois la possibilité pour les élus du parlement de voir leurs billets d’avion et leur hébergement à Rabat pris en charge par leur Assemblée.
Akhbar al youm
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