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Selon Ould Kablia, Medeghri et Kaïd Ahmed étaient contre la Révolution agraire

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  • Selon Ould Kablia, Medeghri et Kaïd Ahmed étaient contre la Révolution agraire

    En nationalisant les terres agricoles au lendemain de l'Indépen-dance, le président Houari Boumediene ne savait pas que sa décision allait créer une véritable onde de choc qui allait provoquer des remous même au sein des hautes sphères de l'Etat.

    Selon Daho Ould Kablia, qui participait à la cérémonie de remise des prix aux lauréats du «club 50», organisée, hier, au siège du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, «Ahmed Medeghri et Kaïd Ahmed étaient contre la révolution agraire et contre la nationalisation et la confiscation des terres qui ont, dit-il, créé beaucoup de tensions et fait perdre à l'Algérie son savoir-faire à un moment où elle en avait le plus besoin.»

    Intervenant devant les professionnels de la filière céréales, venus pour débattre et faire l'évaluation de la campagne céréalière 2011-2012, l'hôte des agriculteurs est revenu longuement sur ces années-là, en soulignant que toutes les politiques et les programmes de développement qui avaient été mis en place que ce soit sous l'ère Ben Bella, Boumediene ou Chadli, ont freiné le secteur agricole et ne lui ont pas permis de se libérer et se développer. Ben Bella a initié «les comités de gestion», Boumediene «les 1000 villages socialistes» et Chadli «les textes de lois portant jouissance perpétuelle.»
    A en croire le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui dit avoir vécu ces trois époques, aucune de ces mesures n'a été efficace et aucune d'elles n'a aidé à la relance véritable du secteur agricole qui avait pourtant tout pour réussir.

    A commencer par la récupération de la totalité des terres agricoles qui étaient encore occupées par les colons après 1962 et qui étaient évaluées à environ 1.250.000 hectares sur les 2.500.000 recensés.
    De par les nombreux avantages qu'elles offrent, la fertilité de leur sol et les hauts rendements à l'hectare des produits céréaliers cultivés, notamment, les terres agricoles étaient considérés, aussi, comme un vivier et un grenier utilisé, jadis, par l'Europe pour s'approvisionner. «Ce n'est qu'après l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika et les nombreux chantiers qu'il a lancés pour dynamiser le secteur agricole et le rendre plus performant, que l'agriculture s'est libérée peu à peu et s'est mise sur la voie du développement durable et de la modernité», a-t-il confié.

    Kaci AGGAD- l' Expression

  • #2
    oueld kablia par ci, oueld kablia par la, .. on en parle trop ces jours ci !!!!!!

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    • #3
      A en croire le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui dit avoir vécu ces trois époques, aucune de ces mesures n'a été efficace et aucune d'elles n'a aidé à la relance véritable du secteur agricole qui avait pourtant tout pour réussir
      On aura beau écrire après coup, mais la réalité est là, tragique:
      Rien ne fera revivre les belles terres agricoles que l'état a livrées au béton et au goudron: Les meilleures terres de la Mitidja et d'ailleurs ont été saisie et employées pour y construire
      -des bâtiments
      -des usines non performantes
      -des routes sans réfléchir
      -....
      -et beaucoup de terres cultivables et des vergers carrément abandonnés.

      Cela fait mal au coeur.
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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      • #4
        «Ce n'est qu'après l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika et les nombreux chantiers qu'il a lancés pour dynamiser le secteur agricole et le rendre plus performant, que l'agriculture s'est libérée peu à peu et s'est mise sur la voie du développement durable et de la modernité», a-t-il confié.
        Ould Kablia, sale menteur et sale hypocrite . L'Algérie de Bouteflika importe toujours le blé ( classé 5ème au monde ) et n'assure toujours pas sa sécurité alimentaire .

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        • #5
          développer. Ben Bella a initié «les comités de gestion», Boumediene «les 1000 villages socialistes» et Chadli «les textes de lois portant jouissance perpétuelle.»
          les réformes de CHADLI que l'on doit à HIDOUCI, selon les dires de l'ancien ministre, ont été prises pour redonner la terre à ceux qui la travaillent, les sécuriser et tenter de relancer l'agriculture. Elles furent en accord avec le changement de régime voulu par feu le Président.

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          • #6
            Ould Kablia a "oublié" de citer d'autres personnes au pouvoir qui étaient contre la révolution agraire: lui-même (en tant que haut fonctionnaire de l'Etat sous Boumediene, Chadli, etc.: wali, SG du ministère de l'intérieur, ministre de l'intérieur et membre très influent de la puissante ONM), Tayebi Larbi (le ministre de l'agriculture et de la réforme agraire sous Boumediene)... Les principaux responsables qui devaient veiller à l'application correcte de la révolution agraire étaient ses pires ennemis: le responsable de l'appareil central du FLN, le ministre de l'intérieur (patron des walis dont Dahou Ould Kablia), le ministre de l'agriculture... et d'autres puissants membres du Conseil de la Révolution comme Bencherif et consorts.
            L'actuel ministre de l'intérieur vient confesser implicitement que pendant des décennies (jusqu'à «l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika»), en tant que très haut fonctionnaire de l'Etat, il n'était pas d'accord avec la politique agraire des présidents successifs qu'il a servis et qu'il a encensés quand ils étaient au pouvoir... Question crédibilité c'est plutôt nul (on pourra toujours dire que seuls les imbéciles ne changent pas d'avis... mais alors où est le mea culpa?)

            A mon avis, l'essentiel de l'intervention de Dahou Ould Kablia est:
            «Ce n'est qu'après l'arrivée du président Abdelaziz Bouteflika et les nombreux chantiers qu'il a lancés pour dynamiser le secteur agricole et le rendre plus performant, que l'agriculture s'est libérée peu à peu et s'est mise sur la voie du développement durable et de la modernité», a-t-il confié.
            Les pompes de Bouteflika devaient être légèrement poussiéreuses...

            Alors, spéculation juste pour la forme du citoyen λ que je suis: Cela révèle-t-il qu'au niveau du sérail les paris sont ouverts sur une ouhda rabi3a, sur un probable remaniement ministériel porteur de dangers pour Dahou Ould Kablia...?
            Pour la forme... Parce que le changement souhaité par le citoyen λ n'est pas du tout à ce niveau...
            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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