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14 entreprises d’El-Oued attendent toujours leur indemnisation

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  • 14 entreprises d’El-Oued attendent toujours leur indemnisation

    Je ne sais pas si vous vous en souvenez mais en 2004 2005, les agriculteurs ont dus lutter face à la menace acridienne qui menaçaient et a détruits leurs cultures. Afin de lutter contre l'invasion de ces criquets qui dévoraient tout sur leurs passages, ces entreprises se sont endettés et à l'époque il avait été question d'indemnisation de l'etat pour compenser leur préjudice. Or, 14 entreprises d’El-Oued attendent toujours leur indemnisation et ça c'est tout simplement une honte et c'est scandaleux de voir l'Etat ne pas tenir ses engagements.

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    De 2004 à 2005, ils ont été au premier front pour lutter contre l’invasion acridienne. Eux, ce sont les promoteurs de quatorze entreprises d’El-Oued. Ils ont tout investi pour sauver les terres agricoles de ces insectes avec des promesses de la tutelle d’être, par la suite, payés. Ils ont souscrit des crédits pour cela. Depuis, ils attendent toujours leur dû.


    Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’Agriculture et du Développement rural, les quatorze promoteurs d’entreprises sont revenus sur les difficultés rencontrées lors de l’accomplissement de leurs tâches. «En considérant la situation d’urgence relative à l’invasion des criquets pèlerins, nous avons eu à traiter, avec nos propres moyens, une surface de 135 972, 55 hectares », est-il écrit dans cette correspondance. Cette opération a été entreprise du 24 octobre 2004 au 24 février 2005. Une période durant laquelle ces entreprises ont dû faire appel à tous les moyens humains et matériels dont des voitures, des camions et des tracteurs pour mener la lutte anti-acridienne. «Après le succès retentissant réalisé dans le cadre de cette opération, dans une période record, tous les responsables nous ont félicités, à leur tête le ministre de l’Agriculture dans son intervention télévisée le 20 mai dernier», est-il indiqué dans cette lettre. Après la fin de leur mission, des procès-verbaux établis par les responsables locaux ont été signés mentionnant l’accomplissement de leurs tâches.

    «Nous avons adressé au directeur des services agricoles d’El-Oued des correspondances de nos missions. La première remonte au 27 octobre 2004 tandis que la dernière au 21 novembre 2005», a affirmé le porte-parole de ces quatorze établissements, en l’occurrence Ness Hojji, directeur de la coopérative agricole multiservice, qui a souligné également qu’une «réunion a eu lieu le 10 janvier 2005 avec le DSA et un représentant du ministère de l’Agriculture où des engagements ont été pris pour la signature de contrat et recevoir le plus rapidement possible notre dû». «Nous avons dû contracter des crédits auprès des banques.

    Il y a parmi nous des micro-entreprises qui ont des échéances de paiement à respecter», a indiqué notre interlocuteur. «Il faut que ce problème soit pris en charge le plus rapidement par le ministère», ajoutera- t-il. «Notre coopérative, à titre d’exemple, a une dette auprès de Mobydal de Annaba et nous ne savons pas comment nous allons la payer. Ceci sans oublier les agents ayant travaillé lors de cette campagne et qui n’ont pas été rémunérés», a encore souligné le porte-parole. Selon ses estimations, 16 milliards de centimes doivent être versés à ces entreprises. Il est à rappeler que dix-sept milliards de dinars, soit 179 millions d’euros, ont été investis dans les différentes campagnes de lutte contre le criquet pèlerin en Algérie. Cela a évité la perte de quelque 14 milliards de dollars (10,4 milliards d’euros) à l’agriculture.

    Par le soir
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