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Le permis à points lancé à la fin de l’année 2012

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  • Le permis à points lancé à la fin de l’année 2012

    Initialement prévu pour le 20 novembre prochain, le permis à points ne devra entrer en vigueur que vers la fin de l’année en cours, date à laquelle le premier spécimen sera officiellement lancé.

    C’est ce dont a fait part, hier, le ministre des Transports qui a présidé une réunion d’évaluation relative à la sécurité routière en présence de cadres du secteur, entre autres les représentants du Centre national de prévention et sécurité routière, l’Enacta et ceux de la Gendarmerie nationale, de la DGSN et de la Protection civile. Le document, attendu depuis son adoption vers la fin de l’année dernière, intégrera ainsi l’arsenal de la lutte contre le phénomène de l’insécurité routière qu’on qualifie de terrorisme routier de par l’ampleur qu’il prend. Et à Amar Tou de mettre ce petit retard dans le lancement officiel du permis à points sur le compte de l’impérative finalisation au préalable du fichier national des contraventions qui permettra, selon lui, son application sur le terrain en tout lieu et avec la célérité requise. Tout détenteur d’un permis de conduire se voit délivrer automatiquement un permis à 24 points. Et le décret portant institution de ce document fixe le barème de retrait des points comme suit : quatre sont retirés pour les contraventions du troisième degré, six pour celles du quatrième degré, et jusqu’à huit points pour un délit. Et ces retraits sont à chaque fois transmis au fichier national des infractions aux règles de la sécurité routière en cours de finalisation, comme le soulignera le ministre.

    Au cas où le conducteur perd la totalité des 24 points, il se voit retirer son permis de conduire puisque désormais considéré comme «chauffeur récidiviste». Cette mention demeurera le temps — deux ans — durant lequel le conducteur est invité à ne pas commettre d’infractions au code de la route.

    Un code de la route, dont tous les intervenants lors de la rencontre d’hier ont appelé à une application des plus strictes et des plus rigoureuses, l’option faite de mollesse au motif de privilégier la voie de la sensibilisation n’ayant apparemment pas porté ses fruits. Bien au contraire, et les statistiques le révèlent amplement, les accidents de la route ont observé une déclinaison significative lorsque ledit code a été appliqué dans toute la rigueur requise.

    Comme durant l’année 2010 quand le nombre de morts a baissé de 947 par rapport à l’année précédente avant qu’il ne reprenne sa courbe ascendante l’année d’après, 2011, avec 938 morts de plus. La raison est que, durant l’année 2010, le code de la route dans sa nouvelle version qui a notamment durci les pénalités et introduit le retrait du permis de conduire, a été appliqué aussi bien dans son esprit que dans sa lettre avant que les pouvoirs publics ne fassent preuve de moins de fermeté dans le sillage de la batterie de mesures d’apaisement décidée de crainte que la contagion des révoltes ayant éclaté chez nombre de pays voisins ne contamine le pays. Le ministre, pour qui l’option des chrono-tachygraphes n’est pas encore à l’ordre du jour des pouvoirs publics contrairement à ce qui est susurré ici et là, invitera les différents intervenants à un diagnostic le plus rationnel possible du phénomène de l’insécurité routière en étudiant de près ses raisons. Dans ce sens, il fera part d’une étude que l'Université de Mostaganem est en train de réaliser à l’effet de faire le diagnostic du fléau à même de dicter la démarche à suivre dans le combat pour diminuer son ampleur à défaut de l’endiguer totalement.

    M. Kebci - Alger (Le Soir) -
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