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Les fermes pilotes ne seront pas toutes privatisées

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  • Les fermes pilotes ne seront pas toutes privatisées

    e bilan financier des fermes pilotes est positif cette année. «Il ne l’a jamais été depuis 20 ans.» C’est ce qu’a tenu à faire savoir le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa lors d’une rencontre débat hier avec des présidents et les secrétaires généraux des Chambres de l’agriculture de wilaya( CAW). Le ministre répondait ainsi à des présidents de CAW qui ont signalé les dérives observées dans les fermes pilotes implantées dans leur wilaya. Des dérives qu’a réfuté Rachid Benaïssa, puisque selon le ministre, il ne s’agit que des dépenses qui s’inscrivent dans le pur besoin du bon fonctionnement de ces fermes pilotes. «N’ayez crainte nous restons vigilants sur la question et nous ne permettrons aucune dérive dans leur gestion» a argué le ministre.

    Cependant il a toutefois reconnu que «le bilan financier positif de cette année ne reflète pas les potentialités de production des fermes pilotes». À propos des fermes pilotes et de leur avenir, Rachid Benaïssa a laissé entendre que le gros de la troupe va se consacrer à la seule culture céréalière tandis que le reste sera privatisé. Une option qui tarde à se concrétiser sur le terrain, puisque faut-il le rappeler, cette option a été décidée par le gouvernement depuis longtemps mais jusqu’ici aucun groupe ou industriel n’a manifesté son intention de reprendre ces fermes pilotes. Une situation que le personnel en place ne peut plus endurer et voit ainsi son horizon professionnel plus que compromis. Autre question revenue souvent lors de cette rencontre, celle relative à l’approvisionnement en orge des éleveurs, qui selon notamment les présidents de Chambre des wilayas de Laghouat, Djelfa et El Bayadh, accuse des hauts et des bas.

    Selon ces derniers le quota imparti n’est pas respecté et demeure insuffisant. «Devant cette carence, bon nombre d’éleveurs de ma région n’ont pas trouvé d’autres alternatives que d’alimenter leur cheptel, surtout leurs brebis en période de gestation, avec du son acheté à prix fort auprès des minoteries. C’est à croire que les patrons de ces établissements mettent à profit le besoin des éleveurs en cette matière de substitution qu’est l’orge. Une céréale qui reste indispensable pour la bonne croissance des ovins», a lancé au ministre le président de la Chambre de la Wilaya d’El Bayadh.

    «Dans la wilaya de Laghouat la spéculation de l’orge bat son plein» s’est offusqué le premier responsable de la CAW venant ainsi appuyer les dires de son prédécesseur à la tribune. Rachid Benaïssa leur a répondu en ces termes «nous sommes conscients que le quota actuel est insuffisant mais il ne faut surtout pas oublier les efforts consentis en matière d’approvisionnement des éleveurs ovins en orge. Et pour preuve : nous livrons un volume de 1 million de quintaux par mois». Le ministre a enfin tenu à rassurer les présidents, en demandant aux représentants de l’Oaic, présents dans la salle de faire en sorte que les approvisionnements en orge soient réguliers et en quantité suffisante. À noter que Rachid Benaïssa a dans son discours de clôture, après avoir entendu le rapport d’activité de la Chambre nationale de l’agriculture (CNA) lu par son président, Mohamed Bouhdjar, exhorté les responsables de Chambre de wilaya de rester à l’écoute des agriculteurs. Comme il a aussi souhaité que les DSA et les Chambres travaillent en étroite collaboration.

    Ziad Abdelhadi - La tribune

  • #2
    en cette période d'instabilité momentanée d'exode rurale et désintéressement l'état doit toujours recourir au appel d'offre aux investisseurs..si aucun investisseurs ne se présente a cause de la mauvaise conjoncture et vue le caractère stratégique de l'affaire de l'alimentation la commune déclare l'offre infructueux en ce moment d'est l'état qui doit investir dans une société qui sera interdite a l'actionnariat c'est plus de 51:49 mais 100% tout en laissant l'offre se refaire chaque année pour d'autre surface utile...l'état récupère ainsi surface sur surface..une fois la zone sécurisé les gens peuvent alors revenir pour oser investir et les appel d'offre seront adjugé au prix fort selon les estimation des gains qui vont généré..avec une condition que le preneur soit natif de la région et obligatoirement résident ces enfants doivent être inscris dans l’école a moins qu’il prend une femme en mariage blanc en tout cas il sera rattrapé par l’héritage..il ne va pas vivre au delà de 60 ans..si il est étranger il entre comme actionnaire avec la commune a raison de 51 pour lui et 49 pour la commune...

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