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Un flot de tweets antisémites suscite l'indignation

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  • Un flot de tweets antisémites suscite l'indignation

    L'Union des étudiants juifs de France envisage de porter plainte contre les auteurs de messages antisémites sur Twitter, où le sujet #unbonjuif a connu un très grand succès.

    Depuis mercredi, le sujet #unbonjuif rencontre un fort succès sur Twitter. Si la majorité des auteurs des messages, souvent jeunes, affirment faire de l'humour, de nombreux tweets ont dépassé la ligne jaune avec des références explicites à la Shoah et l'utilisation de clichés sur les Juifs dignes des années 1930.

    Les «blagues» sur les communautés ethniques ou religieuses sont de plus en plus fréquentes sur Twitter depuis que ce réseau est pris d'assaut par les adolescents. «Une génération baignant dans une extrême confusion mentale, pour qui le droit de se moquer de tous - avec un humour supposé - permet d'afficher l'antisémitisme le plus nauséabond», note le site Jewpop, qui a été le premier à s'émouvoir du sujet #unbonjuif.

    Certains jeunes membres du réseau social n'ont ainsi pas hésité à illustrer leurs visions du «bon juif» avec des photos des camps de concentration. D'autres utilisateurs n'ont pas manqué de crier leur stupéfaction face aux flots de messages antisémites. «Quelle stupidité navrante ... mais Twitter draine aussi ça», note une utilisatrice. «J'hésite entre “bête immonde” et “connerie immonde”», commente un autre.

    L'UEJF demande à Twitter d'agir
    L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) est rapidement montée au créneau pour demander un rendez-vous avec Twitter. «Twitter France doit s'assurer que les messages qui véhiculent des propos haineux, racistes ou antisémites ne soient pas mis en avant ou accessibles à tous sur son réseau social. Nous demandons à rencontrer la direction de Twitter France afin de trouver une solution dans la concertation», indique l'association dans un communiqué. Cette demande risque d'être complexe, Twitter n'ayant pas encore de bureau officiel en France. Les discussions devraient donc se dérouler avec le siège américain de la société.

    L'UEJF est soutenu par SOS Racisme qui souhaite que «Twitter, en tant que personne morale, prenne la mesure de la responsabilité qui est la sienne dans le cas de tels dérapages antisémites et racistes».

    La diffusion du communiqué de l'UEJF a suscité les critiques de la plupart des auteurs des tweets, qui dénoncent un «deux poids deux mesures». «Bonjour l'UEJF, vous me faites doucement rire: vous soutenez Charlie Hebdo mais vous portez plainte pour un “hashtag”?», note @Besbar, la personne à l'origine du sujet #unbonjuif, en référence au soutien de l'association juive après la publication de caricatures de Mahomet dans le journal satirique.

    EternelEnculé@Besbar
    Bonjour @UEJF_ vous me faite doucement rire vous soutenez Charlie Hebdo mais vous portez plainte pour un Hahstag? pic.************/iijFSNyM

    14 Oct 12 RépondreRetweeterFavori
    YMCMB/MMG/TaylorGang@Young_Producers
    Etttt voilaa les juif de L'UEJF veulent porter plainte pour injure antisemite sur twitter et a regarder ces injure ce ne sont que des verite
    15 Oct 12 RépondreRetweeterFavori

    Le dépôt de plainte, obligatoire pour des poursuites
    L'UEJF et SOS Racisme indiquent songer à porter plainte contre les auteurs des tweets antisémites. Il s'agit, comme l'explique le site Slate, de la seule façon de voir les auteurs de ces messages être inquiétés par la justice. S'il «n'y a pas de procès pour tweet raciste en France, c'est parce que personne ne porte plainte», rappelle Slate. «En France, l'arsenal juridique pour lutter contre le racisme sur Internet existe, et les poursuites sont possibles. Mais dans le cas de la diffamation ou de l'injure (raciste ou non), il faut une plainte par les personnes visées ou par des associations spécialisées comme la Licra ou SOS-Racisme pour qu'il y ait une enquête automatique».

    Les procédures sont compliquées par le fait que certains membres de Twitter utilisent des pseudonymes; seul Twitter connaît leur véritable identité par le biais de l'adresse IP. Mais le réseau social ne livre ces informations à la police que sur décision judiciaire. Cet été, la société américaine avait ainsi refusé de révéler à la police de New York l'identité et l'adresse IP d'un utilisateur menaçant de perpétrer une tuerie dans un théâtre de la ville. «Les informations non publiques concernant les utilisateurs ne sont pas livrées à moins que nous ayons reçu une citation à comparaître, une ordonnance du tribunal, ou un autre document de procédure judiciaire», se justifie le réseau social, au nom du respect de la vie privée.
    Par lefigaro.fr
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    J'ai un peu parcouru... c'est à vomir. Et dire que ces énergumènes incultes osent parler de libre-expression... C'est la génération Dieudonné, celle qui vit dans la confusion mentale et la haine de tout ce qui est juif...

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    • #3
      Et ceux qui écrivent des propos islamophobes, eux aussi baignent dans une extrême confusion mentale ? SImple question.
      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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      • #4
        Je condamne le racisme d'où qu'il vienne.

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        • #5
          je suis antisioniste

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