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Les rappelés du service national n’ont pu marcher sur Alger

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  • Les rappelés du service national n’ont pu marcher sur Alger

    Les rappelés du service national durant la période noire du terrorisme islamiste n’ont, finalement et comme il était attendu, pu marcher, hier, sur Alger.

    La détermination, la bravoure et leur sens aigu du devoir dont ils ont fait montre par le passé en rejoignant et fièrement les rangs de l’ANP en réponse à l'appel de la patrie pour la sauver des griffes du terrorisme islamiste, n’auront pas suffi cette fois-ci. Pourtant, l’enjeu est tout autre puisqu’il ne s’agissait, hier, que d’une marche, une très grande marche à l’effet de faire valoir justement ces sacrifices, pour nombre d’entre eux, suprêmes pour y avoir laissé leur vie ou contracté des blessures physiques et des séquelles psychiques indélébiles. En effet, et comme convenu lors de leur conclave d’il y a dix jours, à Tizi-Ouzou, les rappelés du service national, durant les années du terrorisme, ont tenté de marcher hier sur la capitale à partir de Tizi-Ouzou. Une tentative qui s’est révélée vaine aux toutes premières heures de la journée avec un impressionnant dispositif sécuritaire déployé à la sortie de la ville des Genêts, plus précisément à hauteur du stade communal de Draâ Ben-Khedda, lieu retenu pour l’entame de cette grande marche. Et les «marcheurs» qui arrivaient en solo ou en groupes, ont dû se rendre à l’évidence de l’impossibilité pour eux, de marcher.

    Surtout que leur nombre, environ 800 à 900, au début d’après-midi, était loin des prévisions. «Nous attendrons le temps que nos camarades, nombreux à avoir donné leur accord pour prendre part à cette marche, arrivent pour entamer notre marche», affirme Ali Babaci, chargé à la communication au sein de la Coordination nationale de ces rappelés, qui reconnaît s’attendre à près de 10 000 personnes.

    Un seuil à même de permettre de renverser le rapport de force d’avec les agents de la Sûreté nationale déployés en nombre sur les lieux et pouvoir ainsi entamer la marche prévue.

    La nuit à la belle étoile à Draâ Ben Khedda


    Devant ce fait accompli et comme la journée avançait, les délégués des wilayas de la corporation multipliaient les conciliabules pour explorer les meilleures voies de «se sortir» de cette impasse. Ils ont, vers 14h, décidé de retenter le coup pour aujourd’hui, les présents devant passer passer la nuit sur les lieux mêmes, juste devant le stade communal de Draâ Ben Khedda, à la lisière de la RN72, dans l’espoir que des camarades les rejoignent ce mardi en grand nombre pour pouvoir entamer leur marche.

    A noter que cette manifestation de rue est la seconde en quinze jours que les rappelés du service national ont tenté d’initier après le sit-in qu’ils ont essayé de tenir, le 1er du mois courant par-devant le siège de l’APN.
    Une double manifestation qui intervient alors que le projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance n°76- 106 du 09 décembre 1976 portant code des pensions militaires, intégrerait, du moins, une partie de ces rappelés. Ledit projet, en débat au niveau de l’APN, dans le sillage du plan d’action du gouvernement Sellal, accorde dans le point 8 de son article 05 une pension aux militaires du service national ainsi qu’aux rappelés reconnus inaptes pour infirmités ou maladies imputables au service ou aggravées par le fait du service. Une pension effective à partir du 1er janvier 2011et calculée par référence à la solde des militaires de carrière et contractuels du même grade selon les conditions fixées par la même ordonnance, qui bénéficiera aussi aux ayants droit des militaires du service national et des rappelés décédés en activité. Des concessions qui ne semblent pas être du goût des concernés, eux qui regrettent le fait qu’ils n’aient pas été contactés par une quelconque autorité à l’effet, dira Babaci, de «nous associer à ce texte ou tout au moins nous informer de la teneur». Notre interlocuteur considère leur mouvement encore au point zéro, affirmera-t-il car «nous considérons que nos revendications ne sont pas prises en charge comme nous le souhaitons». Des revendications dont la reconnaissance par l’Etat de leur sacrifice pour la sauvegarde de la République, des pensions, une prise en charge sur le plan médical du fait que, selon Babaci, bien des rappelés, au nombre de plus de 123 000 à l’échelle nationale, traînent des blessures, voire des séquelles morales et psychiques, eux qui ont enduré l’horreur dans toute sa funeste expression, la réinsertion dans le monde professionnel quand on sait que, tiendra-t-il à le préciser, «beaucoup ont perdu leur emploi une fois revenus des maquis».

    M. Kebci - Alger (Le Soir) -

  • #2
    Demander de bénéficier des avantages des AM pour tout service armé accompli lors du service national armé est fort du turban

    Exiger des indemnités pour compenser un handicap physique survenu lors d’actions militaires, au même titre que toutes les autres concernés est un droit

    Le tout est dans des textes clairs qui définissent les catégories des ayants droits et des commissions chargées d’étudier les dossiers des plaignants en prévoyant au besoin une interprétation, plus large, au bénéfice des citoyens.

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    • #3
      Les rappelés du service national durant la période noire du terrorisme islamiste n’ont, finalement et comme il était attendu, pu marcher, hier, sur Alger.
      Tu m'étonnes!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

      Commentaire

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