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La riposte de Barack Obama contre Mitt Romney

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  • La riposte de Barack Obama contre Mitt Romney

    Le président américain s'est montré bien plus offensif mardi soir à l'occasion de son second débat télévisé face à Mitt Romney. Une attitude qui tranche avec sa prestation d'il y a deux semaines. Durant 1h30, Barack Obama a ainsi multiplié les attaques contre le candidat républicain.

    Métamorphosé. Il avait quitté la scène du premier débat présidentiel de Denver, il y a deux semaines, un peu penaud, auteur d'une piètre performance face à Mitt Romney. Conscient de son échec, qui lui avait fait perdre son avance dans les sondages, Barack Obama a voulu prendre sa revanche mardi soir à l'université Hofstra de Hempstead, située dans l'Etat de New York. En plus d'1h30 d'émission, le président sortant a montré un tempérament bien plus combatif. Pour preuve, cette brève poignée de mains entre les deux hommes lors de leur entrée sur le plateau, beaucoup moins chaleureuse que la fois précédente.

    Barack Obama a cessé d'être courtois. Aussi, il a enchaîné les attaques contre son rival, en pointant notamment les failles de sa campagne. "Le gouverneur Romney a dit qu'il voulait mener Détroit (connue pour son industrie automobile, Ndlr) à la faillite", a d'emblée dénoncé le démocrate, en référence à une tribune du républicain dans le New York Times en 2008. Si le président fut d'abord relativement fermé, visiblement très concentré, il s'est montré de plus en plus à l'aide sur le plateau télévisé par la suite. Comme en 2008, il a rapidement pris ses repères dans cette émission qui a adopté le format "Town Hall", permettant aux spectateurs présents de poser directement des questions aux deux candidats.


    "Votre pension est beaucoup plus élevée que la mienne"
    Le dirigeant n'a pas hésité à interrompre son rival, notamment lorsque celui-ci dénonçait le bilan de sa politique énergétique. "Monsieur charbon", l'a-t-il même renommé, reprochant au républicain de ne pas miser sur les énergies alternatives. Sur son programme économique, Barack Obama a accusé Mitt Romney de ne vouloir favoriser que les "2%" des Américains les plus riches. "Le gouverneur Romney dit qu'il a un programme en cinq points, il n'a pas de programme en cinq points, son programme tient en un point : s'assurer que les plus aisés puissent jouer avec des règles différentes", a-t-il lancé. Selon lui, le programme de l'ancien gouverneur du Massachusetts va "nous coûter au total huit milliards de dollars". "Il prétend vouloir réduite les déficits mais il ne dit pas comment il va le faire", a-t-il ajouté, dénonçant le flou de son adversaire.

    Le résident de la Maison-Blanche a également taclé Mitt Romney sur son taux d'imposition, un sujet récurrent de cette campagne présidentielle. "Mitt Romney paie 14% d'impôts, c'est-à-dire moins que vous", a-t-il déclaré. Barack Obama a également évoqué à plusieurs reprises le "blocage" du parti républicain au Congrès, qui l'empêche de réformer le pays, notamment sur les lois de santé. Plus tard, quand le républicain demandait avec insistance s'il connaissait le montant de sa pension de retraite, il a répliqué : "Votre pension est beaucoup plus élevée que la mienne".

    "Je sais comment équilibrer un budget"
    En outre, il s'est attelé à pointer les contradictions du candidat. "Pendant la primaire républicaine, il a dit qu'il voulait abroger le Dream Act (loi sur l'immigration illégale des mineurs, Ndlr)", a-t-il lancé, alors que Mitt Romney venait de tenir un discours modéré sur ce sujet ("Protection de l'immigration légale, stop à l'immigration illégale"). Barack Obama a également ironisé sur la position de Mitt Romney à l'égard de Pékin, qu'il accuse de "tricher". "Gouverneur, vous êtes la dernière personne qui va se montrer ferme envers la Chine", a lancé le président démocrate, tandis que son adversaire dénonçait le manque de fermeté de l'administration Obama envers ce pays. Le président a répliqué que le républicain, fondateur d'un fonds d'investissement, avait "investi dans des entreprises pionnières dans les délocalisations vers la Chine" et qu'il "investit actuellement dans des entreprises qui fabriquent du matériel de surveillance pour la Chine afin qu'elle puisse espionner ses propres ressortissants".


    Reuters.

    De son côté, Mitt Romney ne s'est pas laissé malmener, en répondant régulièrement au président. Il a notamment fait valoir son expérience du privé pour démontrer sa capacité à diriger le pays. "Je sais comment équilibrer un budget", a-t-il dit, assurant que c'est ce qu'il avait fait dans son Etat du Massachusetts ou pour les Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, dont il était chargé de l'organisation. Il a martelé que les classes moyennes avaient été "écrasées" sous la présidence Obama et assuré que le déficit et la dette publique avaient explosé ces quatre dernières années. Avant de prédire qu'en cas de réélection du démocrate, les Etats-Unis seraient "au niveau de la Grèce".

    "Ce n'est pas comme cela qu'opère un commandant en chef"
    En retour, le président a défendu fermement son bilan, énumérant toutes les promesses de 2008 tenues, comme la fin de la guerre en Irak ou la traque des auteurs des attaques du 11-Septembre, en rappelant la mort d'Oussama Ben Laden. Barack Obama aurait pu être attaqué sur sa gestion des évènements en Libye, où l'ambassadeur américain a trouvé la mort. Mais il a pris les devants en accusant Mitt Romney d'avoir fait de l'attaque du consulat de Benghazi une affaire politique. "Essayer de marquer des points politiques, ce n'est pas comme cela qu'opère un commandant en chef", a-t-il affirmé.

    Le républicain a vivement répliquant en soulignant que "la politique du président dans tout le Moyen-Orient [...] tombe en pièces sous nos yeux". Il l'a également accusé d'avoir poursuivi sa collecte de fonds dès le lendemain de ces évènements et d'avoir trop attendu avant de qualifier cette attaque de "terroriste". Mais, à sa grande surprise, c'est la modératrice, Candy Crowley qui a contesté son argument. Sonné et en difficulté, Mitt Romney s'est mis à bafouiller avant d'hésiter à se rassoir. Quelques minutes, lors de son ultime prise de parole, Barack Obama a voulu porté le coup de grâce, en faisant référence à la vidéo des "47% d'Américains" assistés, selon les termes du républicain. L'intéressé ne pouvait plus répondre.

    leJDD.fr
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Obama c'est le Ray Sugar Léonard des orateurs, l'autre affairiste n'avait aucune chance

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    • #3
      De Démosthène à Lycurgue en passant par Antiphon, les exemples tempérant le ridicule de l'assertion ne manquaient pas, mais visiblement l'inconscient raciste était plus fort (un président de couleur est avant tout un black et si il devait être autre chose, il serait boxeur ou danseur)...

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      • #4
        Souligner les aptitudes oratoires d'un ancien président de la Harvard Law Review en les comparant aux aptitudes sportives d'un boxeur de couleur, c'est le réduire à sa couleur de peau. Bref, une remarque qui serait comparable à un "Y a Bon Banania !" psalmodié par un beauf de banlieue (quoique question sociologie, on doit pas être loin)...

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        • #5
          le debat en entier :



          au cas ou vous ne vouliez pas regarder tout le debat

          je vous conseille vivement l'echange entre la Minute 47:40 et 50:36

          c'etait à propos des licences de forage et d'exploitation petroliére sur les terrains de l'etat fédéral ..... c'etait Epique

          un petit coup d'oeil au 51:10 et le missile qu'obama adresse à Romney
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            La presse semble donc unanime, Obama est clairement désigné comme le vainqueur de ce second duel télévisé. Reste à savoir si ce résultat va se convertir sur les intentions de vote.

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            • #7
              Bonne performance de Barack Obama lors de ce débat. Il n'a pas démoli le menteur Mitt Romney, mais a fait ce qu'il devait faire: défendre son bilan et rassurer sa base qui était en état de panique après son fiasco du 1er débat.

              Barack Obama aurait pu démolir Mitt Romney en exploitant à fond la vidéo montrant Romney insulter 47% des Américains et le fait que Romney refuse de rendre public ses feuilles d'impôts d'avant 2010. Il était certes sous une forte pression mais Obama a une formation d'avocat, il aurait dû être "gentiment" plus brutal en exploitant ces 2 points. Si c'était Obama qui avait insulté 47% d'Américains, Romney se serait défoulé sur Obama sur ce sujet.

              Autrement, Candy Crowley a drôlement aidé Obama lorsqu'elle a corrigé le menteur Romney sur Libye. La droite a d'ailleurs enragé contre elle alors qu'elle n'a fait que son travail de journaliste! Pour la droite américaine, les journalistes sont censés rapporter les mensonges des politiciens républicains et ne surtout pas les remettre en cause!

              Cette bonne performance d'Obama va peut être l'aider à freiner la progression de Romney dans les sondages, mais il doit absolument faire au moins aussi bien dans le 3ème débat du lundi prochain pour garder ses chances de réélection.

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              • #8

                Barack Obama aurait pu démolir Mitt Romney en exploitant à fond la vidéo montrant Romney insulter 47% des Américains et le fait que Romney refuse de rendre public ses feuilles d'impôts d'avant 2010. Il était certes sous une forte pression mais Obama a une formation d'avocat, il aurait dû être "gentiment" plus brutal en exploitant ces 2 points. Si c'était Obama qui avait insulté 47% d'Américains, Romney se serait défoulé sur Obama sur ce sujet.




                Onzième et toute dernière question : Quelle est la fausse image que l’on a de vous et que vous aimeriez corriger ?

                Il lui a tendu la perche. Et c’est peu de dire qu’il ne l’a pas loupé. ^^


                Romney

                1 : 32 : 37 à 1 : 33 : 44

                « La nature des compagnes est telle que certaines se concentrent sur des attaques à dominer plutôt que sur le programme. Et la compagne du président essaye de me dépeindre comme une personne différente de ce que je suis vraiment. Je me préoccupe à 100 % des américains. Je veux que 100 % des américains aient un avenir brillant. Je me préoccupe des enfants ».


                Obama

                1 : 35 : 46 à 1 : 37 : 04

                « Mr Romney est un homme bon, à n'en pas douter. Il aime sa famille. Il aime le peuple américain. Mais je crois aussi que lorsqu’il nous dit à huis clos. Que 47 % se considère comme des victimes qui refusent de prendre ses responsabilités. Pensé à ce que cela signifie. Pensé à tous les gens qui ont travaillé toute leur vie pour lesquels il n’y aurait plus de retraite. Les anciens combattants qui ont fait des sacrifices pour leur pays. Les étudiants qui essaient, tant bien que mal, de vivre leur rêve et de faire vivre à leur pays un rêve. Les soldats qui se battent pour nous à l’heure actuelle à l’étranger. Les gens qui travaillent dur au quotidien, qui payent des taxes, des impôts, et qui ne gagnent pas suffisamment d’argent. Moi je veux me battre pour ces gens-là. C’est ça que je fais depuis 4 ans. »

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                • #9
                  De Démosthène à Lycurgue en passant par Antiphon, les exemples tempérant le ridicule de l'assertion ne manquaient pas, mais visiblement l'inconscient raciste était plus fort (un président de couleur est avant tout un black et si il devait être autre chose, il serait boxeur ou danseur)...
                  Si le racisme n'existait pas, il faudrait l'inventer.
                  Je n'ai pas l'impression qu'on évoque Antiphon plutot que le ring lorsqu'un blanc "démolit" un autre lors d'un "clash" ou d'un débat.

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                  • #10
                    Je n'ai pas l'impression qu'on évoque Antiphon plutot que le ring lorsqu'un blanc "démolit" un autre lors d'un "clash" ou d'un débat.
                    Peut-être que cela pose moins de problème parce que sa couleur de peau n'a jamais défini, de façon absolue, son identité dans les discours dominants...c'est-à-dire ceux qui structurent ou justifient l'Histoire (et pour cause, les discours dominants nous viennent des espaces occidentaux depuis quatre siècles).

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                    • #11
                      Peut-être que cela pose moins de problème parce que sa couleur de peau n'a jamais défini, de façon absolue, son identité dans les discours dominants
                      C'est pour cette raison qu'il faudrait arreter de ramener Obama a sa couleur de peau, en s'indignant sur ces prétendues réflexions racistes.

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                      • #12
                        je pensais qu avec ce 'negro batata' le monde irait mieux
                        c pire qu avec le comique de wbush

                        je vote rommney
                        de toute facon l un ou l autre la palestine peut toujours attendre le messie
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                        • #13
                          en s'indignant sur ces prétendues réflexions racistes.
                          C'est comme si tu demandais aux policiers de ne plus intérpeller les voleurs en espérant que cela fasse disparaître le vol...

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                          • #14
                            C'est comme si tu demandais aux policiers de ne plus intérpeller les voleurs en espérant que cela fasse disparaître le vol...
                            Ce serait valable si c'était vraiment raciste, là c'est de la paranoïa. Comparer un type qui a gagné un débat, et qui est par ailleurs à forte pigmentation cutannée, à un boxeur, ce n'est pas le réduire à sa couleur de peau, c'est au contraire le traiter comme tout le monde.

                            Commentaire


                            • #15
                              je vote rommney
                              de toute facon l un ou l autre la palestine peut toujours attendre le messie
                              __________________
                              solas , tu t'attend a ce que les amerloque vote par rapport a la palestine ???
                              tu tombe je tombe car mane e mane
                              après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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