Ce constat témoigne de la prise de conscience du gouvernement quant à la complexité de la crise du logement qui reste la première cause des troubles à l’ordre public.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis l’accent, hier lors de la présentation du plan d'action de son gouvernement devant le Conseil de la nation, sur la résorption de la crise du logement en Algérie. Qualifiant la crise du logement de “priorité des priorités”, le Premier ministre a expliqué que “le logement est la première des priorités du gouvernement car ce problème constitue un danger pour la stabilité du pays”. Tout en indiquant qu’une importance particulière sera accordée à cette question, le Premier ministre a promis “de satisfaire toute la demande nationale dans ce domaine”.
Le plan quinquennal 2010/2014, dit-il, prévoit la réalisation de 2,450 millions de logements. “L’État lancera prochainement un programme de réalisation de 1,450 million de logements sous plusieurs formules, comme le participatif, le rural et le social.” Aussi et dans l’objectif d’accélérer la réalisation de ce programme, “l’État est même prêt à faire appel aux entreprises étrangères”, a annoncé M. Sellal.
L’autre priorité du nouveau gouvernement : la lutte “implacable contre la corruption et la criminalité”. C’est du moins ce qu’a soutenu M. Sellal devant les sénateurs. Expliquant que la corruption “commence généralement aux portes de l’administration et des Assemblées populaires communales”,
M. Sellal a annoncé que l'appareil judiciaire et l'Office national de lutte contre la corruption seront dotés de tous les moyens pour mener à bien leur mission.
Le parachèvement du processus de la réconciliation nationale figure au cœur du plan du gouvernement. Le Premier ministre a expliqué, à ce sujet, l'engagement du gouvernement à “l'accomplissement du processus de la réconciliation nationale et la prise en charge des victimes de la tragédie nationale ainsi que de l'ensemble des victimes du terrorisme et ceux qui ont contribué à la lutte contre le terrorisme”.
Le Premier ministre n’a pas manqué d’évoquer au Sénat, comme il l’a fait à l’Assemblée populaire nationale (APN), lors de sa présentation du plan d’action du gouvernement, la question du service public. “L'amélioration du cadre de vie du citoyen algérien est au centre de l'action du gouvernement qui prendra toutes les mesures pour ce faire”, dit-il, avant de préciser : “La réconciliation de la société avec l'État et du citoyen avec son administration, laquelle doit se rappeler, et à tout instant, qu'elle est au service du citoyen et pas l'inverse.” Concrètement parlant, M. Sellal indiquera que “le gouvernement s'investira dans l'amélioration du cadre de vie du citoyen par le renforcement de tous les services publics auxquels a recours le citoyen, en ambitionnant d'opérer une réelle et effective réhabilitation d'un service public de qualité et une redynamisation des services publics locaux de proximité liés à la vie quotidienne du citoyen”. Dans ce cadre, le Premier ministre notera que “le gouvernement renforcera les dispositifs d'aide et d'insertion en place et recourra à des mécanismes d'encouragement à l'emploi dans la sphère économique”.
Les acquis réalisés en matière de pouvoir d'achat seront préservés par le biais de la régulation du marché, le soutien des prix, la maîtrise des circuits de distribution et la lutte contre l'inflation. Intervenant sur le volet économique, M. Sellal a expliqué que l’Algérie devrait impulser une économie créatrice de richesses et d'emplois, moins dépendante des hydrocarbures. “L’impulsion de l’économie, presque entièrement dépendante des hydrocarbures, nécessite un soutien aux activités favorables à cette création de richesses, notamment dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie”, a souligné M. Sellal, selon lequel “une économie dynamique a besoin de la promotion de l'investissement et de l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et du climat des affaires”.
La révision de la Constitution a été, par ailleurs, annoncée par le Premier ministre comme prochaine échéance inscrite à l’agenda du gouvernement, de même qu’il a promis d’organiser des élections locales, le 29 novembre prochain, dans “une totale transparence”.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis l’accent, hier lors de la présentation du plan d'action de son gouvernement devant le Conseil de la nation, sur la résorption de la crise du logement en Algérie. Qualifiant la crise du logement de “priorité des priorités”, le Premier ministre a expliqué que “le logement est la première des priorités du gouvernement car ce problème constitue un danger pour la stabilité du pays”. Tout en indiquant qu’une importance particulière sera accordée à cette question, le Premier ministre a promis “de satisfaire toute la demande nationale dans ce domaine”.
Le plan quinquennal 2010/2014, dit-il, prévoit la réalisation de 2,450 millions de logements. “L’État lancera prochainement un programme de réalisation de 1,450 million de logements sous plusieurs formules, comme le participatif, le rural et le social.” Aussi et dans l’objectif d’accélérer la réalisation de ce programme, “l’État est même prêt à faire appel aux entreprises étrangères”, a annoncé M. Sellal.
L’autre priorité du nouveau gouvernement : la lutte “implacable contre la corruption et la criminalité”. C’est du moins ce qu’a soutenu M. Sellal devant les sénateurs. Expliquant que la corruption “commence généralement aux portes de l’administration et des Assemblées populaires communales”,
M. Sellal a annoncé que l'appareil judiciaire et l'Office national de lutte contre la corruption seront dotés de tous les moyens pour mener à bien leur mission.
Le parachèvement du processus de la réconciliation nationale figure au cœur du plan du gouvernement. Le Premier ministre a expliqué, à ce sujet, l'engagement du gouvernement à “l'accomplissement du processus de la réconciliation nationale et la prise en charge des victimes de la tragédie nationale ainsi que de l'ensemble des victimes du terrorisme et ceux qui ont contribué à la lutte contre le terrorisme”.
Le Premier ministre n’a pas manqué d’évoquer au Sénat, comme il l’a fait à l’Assemblée populaire nationale (APN), lors de sa présentation du plan d’action du gouvernement, la question du service public. “L'amélioration du cadre de vie du citoyen algérien est au centre de l'action du gouvernement qui prendra toutes les mesures pour ce faire”, dit-il, avant de préciser : “La réconciliation de la société avec l'État et du citoyen avec son administration, laquelle doit se rappeler, et à tout instant, qu'elle est au service du citoyen et pas l'inverse.” Concrètement parlant, M. Sellal indiquera que “le gouvernement s'investira dans l'amélioration du cadre de vie du citoyen par le renforcement de tous les services publics auxquels a recours le citoyen, en ambitionnant d'opérer une réelle et effective réhabilitation d'un service public de qualité et une redynamisation des services publics locaux de proximité liés à la vie quotidienne du citoyen”. Dans ce cadre, le Premier ministre notera que “le gouvernement renforcera les dispositifs d'aide et d'insertion en place et recourra à des mécanismes d'encouragement à l'emploi dans la sphère économique”.
Les acquis réalisés en matière de pouvoir d'achat seront préservés par le biais de la régulation du marché, le soutien des prix, la maîtrise des circuits de distribution et la lutte contre l'inflation. Intervenant sur le volet économique, M. Sellal a expliqué que l’Algérie devrait impulser une économie créatrice de richesses et d'emplois, moins dépendante des hydrocarbures. “L’impulsion de l’économie, presque entièrement dépendante des hydrocarbures, nécessite un soutien aux activités favorables à cette création de richesses, notamment dans les secteurs de l'agriculture et de l'industrie”, a souligné M. Sellal, selon lequel “une économie dynamique a besoin de la promotion de l'investissement et de l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et du climat des affaires”.
La révision de la Constitution a été, par ailleurs, annoncée par le Premier ministre comme prochaine échéance inscrite à l’agenda du gouvernement, de même qu’il a promis d’organiser des élections locales, le 29 novembre prochain, dans “une totale transparence”.
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