Ecosse: Cameron avalise à contre-coeur un référendum sur l'indépendance
Par RFI Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
David Cameron s’est rendu ce lundi à Edimbourg pour y sceller un accord en vue de la tenue d'un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse. Le Premier ministre britannique, opposé à cette séparation, a rencontré son homologue, le nationaliste écossais Alex Salmond, lequel a obtenu la tenue du scrutin à l'automne 2014.
Le premier ministre David Cameron, qui s’était spécialement déplacé à Edimbourg pour signer les termes de cette consultation, a assuré qu’elle serait légale, juste et déterminante. « Ensemble, a-t-il plaidé, nous sommes mieux ; ensemble, nous sommes plus forts ; ensemble, nous sommes plus en sécurité. Que chacun présente ses arguments et j’espère que les gens voteront pour garder le Royaume-Uni ».
Les 16-17 ans aux urnes
Des arguments qui du côté du Premier ministre nationaliste écossais Alex Salmond sont évidemment bien différents : « Est-ce que je pense que c’est l’indépendance qui va l’emporter ? Oui bien sûr a-t-il affirmé. Et je pense que nous l’emporterons en présentant une vision positive vers un avenir meilleur pour notre pays, à la fois économiquement et socialement. »
Cet accord officiel scelle des négociations menées âprement entre les pro et anti-indépendance. Le gouvernement de David Cameron a réussi à limiter le referendum à une seule question « oui ou non à l’indépendance » alors que le gouvernement écossais souhaitait une seconde option pour plus d’autonomie.
En revanche, Alex Salmond a obtenu la participation des électeurs de 16 et 17 ans, dans l’espoir de gonfler les rangs des pro-indépendance. Mais la campagne sera ardue : actuellement le soutien pour une Ecosse libre s’étiole et ne représente que 28% contre 53% en faveur de l’Union.
Par RFI Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
David Cameron s’est rendu ce lundi à Edimbourg pour y sceller un accord en vue de la tenue d'un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse. Le Premier ministre britannique, opposé à cette séparation, a rencontré son homologue, le nationaliste écossais Alex Salmond, lequel a obtenu la tenue du scrutin à l'automne 2014.
Le premier ministre David Cameron, qui s’était spécialement déplacé à Edimbourg pour signer les termes de cette consultation, a assuré qu’elle serait légale, juste et déterminante. « Ensemble, a-t-il plaidé, nous sommes mieux ; ensemble, nous sommes plus forts ; ensemble, nous sommes plus en sécurité. Que chacun présente ses arguments et j’espère que les gens voteront pour garder le Royaume-Uni ».
Les 16-17 ans aux urnes
Des arguments qui du côté du Premier ministre nationaliste écossais Alex Salmond sont évidemment bien différents : « Est-ce que je pense que c’est l’indépendance qui va l’emporter ? Oui bien sûr a-t-il affirmé. Et je pense que nous l’emporterons en présentant une vision positive vers un avenir meilleur pour notre pays, à la fois économiquement et socialement. »
Cet accord officiel scelle des négociations menées âprement entre les pro et anti-indépendance. Le gouvernement de David Cameron a réussi à limiter le referendum à une seule question « oui ou non à l’indépendance » alors que le gouvernement écossais souhaitait une seconde option pour plus d’autonomie.
En revanche, Alex Salmond a obtenu la participation des électeurs de 16 et 17 ans, dans l’espoir de gonfler les rangs des pro-indépendance. Mais la campagne sera ardue : actuellement le soutien pour une Ecosse libre s’étiole et ne représente que 28% contre 53% en faveur de l’Union.
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