Karim Djoudi a défendu, ce mercredi 17 octobre, la décision prise par l’Algérie de prêter 5 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Dans une déclaration à la presse en marge des débats au Conseil de la Nation sur le plan d’action du gouvernement, le ministre des Finances a expliqué les motivations du gouvernement algérien et les objectifs espérés via cette décision.
Selon lui, ce placement apporte plusieurs choses à l’Algérie. D’abord, « nous allons forcément améliorer la gestion de nos réserves de changes par les conditions qui sont données à ce placement ». Deuxièmement, « l’Algérie, aujourd’hui, en dehors de sa quote‑part, est un pays créancier du Fonds monétaire international. Cela ouvre des perspectives dans l’avenir pour un début de relations institutionnelles solides entre le FMI et l’Algérie. »
L’Algérie va-t-elle négocier un siège au Conseil d’administration du FMI ? M. Djoudi n’écarte pas cette hypothèse. Mais « une place au Conseil d’administration n’est pas obligatoirement un objectif immédiat », a‑t‑il précisé. Selon lui, l’objectif « est de pouvoir occuper une place plus importante qui est celle qui est la nôtre aujourd’hui. L’idée, c’est que l’’Algérie, en tant que pays, soit confortée dans son rôle au niveau du FMI et soit plus écoutée de cette institution monétaire ».
« Il est important que l’Algérie ait aujourd’hui une position qui est conforme à son poids économique et à sa puissance financière », a‑t‑il ajouté. « Nous sommes aujourd’hui dans d’autres institutions. Nous occupons des places dominantes, par exemple à la Banque africaine, où nous sommes troisième souscripteur. Nous sommes un gros souscripteur à la Banque islamique et administrateur pour un groupe de pays avec un phénomène de rotation », a rappelé le ministre. « L’Algérie veut jouer un rôle de plus en plus important à la fois dans le soutien à notre économie mais aussi dans l’orientation d’un certain nombre de choix et de décisions financières de ces institutions », a‑t‑il dit.TSA
Selon lui, ce placement apporte plusieurs choses à l’Algérie. D’abord, « nous allons forcément améliorer la gestion de nos réserves de changes par les conditions qui sont données à ce placement ». Deuxièmement, « l’Algérie, aujourd’hui, en dehors de sa quote‑part, est un pays créancier du Fonds monétaire international. Cela ouvre des perspectives dans l’avenir pour un début de relations institutionnelles solides entre le FMI et l’Algérie. »
L’Algérie va-t-elle négocier un siège au Conseil d’administration du FMI ? M. Djoudi n’écarte pas cette hypothèse. Mais « une place au Conseil d’administration n’est pas obligatoirement un objectif immédiat », a‑t‑il précisé. Selon lui, l’objectif « est de pouvoir occuper une place plus importante qui est celle qui est la nôtre aujourd’hui. L’idée, c’est que l’’Algérie, en tant que pays, soit confortée dans son rôle au niveau du FMI et soit plus écoutée de cette institution monétaire ».
« Il est important que l’Algérie ait aujourd’hui une position qui est conforme à son poids économique et à sa puissance financière », a‑t‑il ajouté. « Nous sommes aujourd’hui dans d’autres institutions. Nous occupons des places dominantes, par exemple à la Banque africaine, où nous sommes troisième souscripteur. Nous sommes un gros souscripteur à la Banque islamique et administrateur pour un groupe de pays avec un phénomène de rotation », a rappelé le ministre. « L’Algérie veut jouer un rôle de plus en plus important à la fois dans le soutien à notre économie mais aussi dans l’orientation d’un certain nombre de choix et de décisions financières de ces institutions », a‑t‑il dit.TSA
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