«On utilise des sacs en plastique !»
Les stomisés de la wilaya de Béjaïa sont aux prises avec un quotidien des plus laborieux, en raison d’une «défaillance de leur prise en charge», avancent-ils.
Il y a environ 150 stomisés dans la wilaya et tous sont confrontés à la marginalisation et à l’indifférence générale», se plaint un stomisé de la région d’El Kseur.
D’après ce malade, qui se relève à peine d’une lourde intervention chirurgicale, l’indisponibilité des poches utilisées pour recueillir selles et urines, se pose avec acuité. A telle enseigne que «des stomisés se voient obligés de recourir à l’utilisation des sacs en plastique», nous confie-t-on. «Même quand ce consommable est disponible, bien des malades peinent à s’en procurer en quantité suffisante, en raison de sa cherté», insiste Omar, un autre stomisé d’Akbou.
La situation, peu reluisante des stomisés, a empiré, explique-t-il, après que les services de l’ONAAPH eurent décidé dernièrement de limiter le nombre de poches et d’accessoires nécessaires à distribuer aux malades journellement. Selon lui, cet état de fait, pousse, dans la plupart des cas, le stomisé, à recourir à la débrouillardise en faisant la tournée des services, des officines, solliciter ses pairs et ses proches résidant à l’étranger et, dans le pire des cas, recourir aux «honteuses solutions de fortune».
Un pharmacien de Tazmalt avoue que des malades dépensent plus de mille DA par jour dans l’achat de poches de colostomie, d’urostomie ou d’ileostomie. «Ce qui est loin d’être à la portée de tout le monde», ajoutera-t-il.
Accablés par leur pathologie et outrés par l’insensibilité des pouvoirs publics à leur égard, ces malades sont voués à une mort lente. «
Qu’on nous reconnaisse au moins le droit de vivre et de mourir dignement», s’indigne un stomisé ayant subi l’ablation d’une tumeur maligne.
la Dépêche de kabylie
Les stomisés de la wilaya de Béjaïa sont aux prises avec un quotidien des plus laborieux, en raison d’une «défaillance de leur prise en charge», avancent-ils.
Il y a environ 150 stomisés dans la wilaya et tous sont confrontés à la marginalisation et à l’indifférence générale», se plaint un stomisé de la région d’El Kseur.
D’après ce malade, qui se relève à peine d’une lourde intervention chirurgicale, l’indisponibilité des poches utilisées pour recueillir selles et urines, se pose avec acuité. A telle enseigne que «des stomisés se voient obligés de recourir à l’utilisation des sacs en plastique», nous confie-t-on. «Même quand ce consommable est disponible, bien des malades peinent à s’en procurer en quantité suffisante, en raison de sa cherté», insiste Omar, un autre stomisé d’Akbou.
La situation, peu reluisante des stomisés, a empiré, explique-t-il, après que les services de l’ONAAPH eurent décidé dernièrement de limiter le nombre de poches et d’accessoires nécessaires à distribuer aux malades journellement. Selon lui, cet état de fait, pousse, dans la plupart des cas, le stomisé, à recourir à la débrouillardise en faisant la tournée des services, des officines, solliciter ses pairs et ses proches résidant à l’étranger et, dans le pire des cas, recourir aux «honteuses solutions de fortune».
Un pharmacien de Tazmalt avoue que des malades dépensent plus de mille DA par jour dans l’achat de poches de colostomie, d’urostomie ou d’ileostomie. «Ce qui est loin d’être à la portée de tout le monde», ajoutera-t-il.
Accablés par leur pathologie et outrés par l’insensibilité des pouvoirs publics à leur égard, ces malades sont voués à une mort lente. «
Qu’on nous reconnaisse au moins le droit de vivre et de mourir dignement», s’indigne un stomisé ayant subi l’ablation d’une tumeur maligne.
la Dépêche de kabylie
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