Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Scandales à la faculté de médecine de Sétif

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Scandales à la faculté de médecine de Sétif

    Deux affaires éclaboussent le département de pharmacie de la faculté de médecine de l’université Sétif I. Les dossiers sont sur le bureau du ministre de l’Enseignement supérieur, qui a été interpellé (correspondance du 14 octobre 2012) par les étudiants et des enseignants qui ne veulent plus cautionner certaines pratiques.

    Le cas ainsi d’une étudiante, admise en 5e année de pharmacie avec une moyenne de 8,27 et deux notes éliminatoires 2,5/20 en biochimie et 4/20 en parasitologie, révolte les enseignants qui n’ont pas admis le fait que le procès-verbal (PV) portant les résultats de 142 étudiants parmi lesquels quatre étaient ajournés, a été modifié à leur insu. Mieux encore, le nom et la signature d’une enseignante qui n’a pas pris part à cette délibération effectuée par le chef de département et une autre enseignante, figurent sur le deuxième PV, où l’étudiante est gratifiée d’une moyenne de 10. Pour dénoncer ce fait, une des deux enseignantes a adressé un rapport au recteur, qui aurait instruit verbalement le vice-doyen de la faculté afin de bloquer l’étudiante à l’origine de la polémique. L’instruction du recteur qui a convoqué, le 16 septembre dernier, les deux enseignantes qui ont remis sur le tapis cette affaire, reste lettre morte. La balle est désormais dans le camp de Rachid Harraoubia interpellé par bon nombre d’enseignants de la faculté. Ces derniers désavouent l’administration qui veut également «injustement ajourner 13 étudiants de 4e année de pharmacie».

    Injustice

    Pour rétablir la vérité et attester que ces 13 étudiants font l’objet d’une grave injustice, une deuxième correspondance a été adressée le 14 du mois courant au ministre. Ce document démonte les faux arguments de la faculté et du rectorat de l’université. «Nous nous sommes réunis le 17 septembre 2012 pour la séance de délibération des étudiants de 4e année pharmacie. Durant ce conclave nous avons été induits en erreur par le chef de département, faisant croire que le règlement de l’université stipule qu’en cas d’une note éliminatoire, seul le responsable du module a le droit de décider du sort de l’étudiant. A l’issue de ces délibérations, les 13 étudiants ayant une moyenne supérieure à 10/20 avec une note éliminatoire ont été déclaré ajournés. La responsable du module d’immunologie concernée par la note éliminatoire refuse tout rachat», attestent les contestataires.

    Et d’ajouter : «Suite à l’instruction du doyen de la faculté, on s’est réunis une seconde fois le 19 septembre dernier. Le chef de département a déclaré qu’une deuxième délibération était nécessaire et qu’on devrait revenir à l’article 66 du règlement universitaire, selon lequel les décisions du jury sont prises à la majorité simple de ses membres, car aucun article n’a traité le cas de la note éliminatoire. L’absence non justifiée de la responsable du module d’immunologie, nous oblige à reporter cette réunion au 20 septembre.» «Lors de la 2e délibération tenue toujours en l’absence de cette même enseignante, nous avons étudié le cas de chaque étudiant tout en respectant les articles 66 et 72 du règlement. Cette réunion est sanctionnée par un deuxième procès-verbal annulant celui du 17 septembre. Sur les 13 étudiants ajournés, 10 ont étés rachetés. Le jury a jugé que la note éliminatoire attribuée aux 10 étudiants par l’enseignante du module d’immunologie était abusive et ne reflétait ni le niveau ni le profil de ces étudiants», expliquent les enseignants.

    «Toujours sur instruction du doyen, le chef de département nous interpelle une nouvelle fois, le 23 septembre. Une liste comportant les noms de 6 étudiants nous a été remise pour les faire passer au lieu des 10. Etant souverain dans ses décisions, le jury refuse ce fait du prince. Faisant fi de la réglementation universitaire, le chef de département remet à l’eau les décisions du jury, et va tout simplement afficher le premier procès-verbal qui a été pourtant annulé. Pour exprimer notre refus, en date du 3 octobre 2012, nous avons adressé une réclamation au chef de département qui refuse de la recevoir. Informés à propos de cet énième dépassement, le recteur et le doyen affichent un silence radio», s’indignent les enseignants.

    Kamel Beniaiche -El Watan

  • #2
    Cette pratique c'est une monnaie courante dans l'enseignement, y'en a même qui suivent un cursus universitaire sans avoir obtenu le bac. Sans parler de "cheikh khessatni neqta, bech e'ndjib el3am". Pauvre Algérie ! Za3ma hadou, ceux qui ont eu leur bac avec une moyenne qui dépasse 13 ou 14, pour accéder à cette filière.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

    Commentaire


    • #3
      Quand on voit comment les routes sont faites en Algerie, on comprend que les ingenieurs en génie civile sont mal formés. Alors comment un pays qui est incapable de former des ingénieurs capables de construire des routes est capable de former des neurochirurgiens, cardiologues qui manipulent des choses plus graves que la route, qui est le corps humain?

      Commentaire


      • #4
        Un autre scandale à la faculté de Blida..... Le cauchemar continu des candidats !


        What the mind does not know, the eyes can not see

        Commentaire


        • #5
          C'est vrai que ce genre de pratiques existent, je pense que c'est la conséquence d'un vide juridique encadrant les délibérations
          Ainsi va le monde

          Commentaire


          • #6
            C'est que chez certains la conscience professionnelle n'a pas de place...et puis tout le système est basé sur "El ma3rifa" autrement dit "le savoir"!

            Commentaire


            • #7
              khalfe dour et koutpi fe...z

              c'est toujours le cas de l'informel mais cette fois ci dans l'université..ne tombez pas dans le jeu..c'est les cris et les hurlements de l'informel qui est entrain de perdre le marché...
              je vous explique pendant la crise ou l'Algérie était en cessation de payement e tn’ y avait ni devise ni produits...l'informel s'est installé pour aider les gens a continuer a survivre..a l'époque l'université avait un petit budget dinars+devise c'est ce dernier qui a été visé...
              tout ce qui se passe aux université c'est toujours a cause de cette enveloppe devise
              .puisque maintenant le marché est ouvert l'université et autres non pas besoin de cette enveloppe..les importateurs sont ici et les distributeurs aussi. L’université n'a qu'a commandé ces produits et matériel chez les distributeurs locaux et en dinars puisque le Dinars est devenu presque convertible ...et vous allez voir la mort sera sur l'université..Le calme le plus absolue...comme dit un sergent a l'armée
              khalfe dour et koutpifez**k a l'informel dans l'université

              Commentaire


              • #8
                la fraude le detournement le gaspillage existe mais son traitement varie d'un pays a un autre
                voici comment une université americaine regle ce probleme en Ligne

                elle annonce sur sa page sur son site officiel

                The responsibility for achieving The Texas A&M University System mission of teaching, research and outreach carries with it the duty to adhere to the highest ethical standards and principles. In recognizing our obligation to our students, employees, and other stakeholders to maintain these ethical principles and standards, the A&M System has established the Risk, Fraud and Misconduct Hotline.
                The hotline is a telephone and web-based reporting system that provides a way to anonymously report instances of suspected fraud, waste and abuse.
                Every person, regardless of position, shares in the responsibility for promoting an ethical and safe environment.
                If you have factual information suggestive of fraudulent, wasteful or abusive activities involving any A&M System member, employee, student, or other affiliate, we want you to report it. Examples of reportable issues include fraud, theft, misuse of A&M System resources or information, violations of safety rules or environmental laws, conflicts of interest, NCAA violations or discrimination.
                We would like you to resolve concerns through established institution/agency channels whenever possible, but we recognize that this is not always an option. In such circumstances, we encourage you to utilize the Risk, Fraud and Misconduct Hotline so that we may properly address your concerns. The Hotline is operated 24 hours a day, 365 days a year. Reports submitted through the Hotline will be forwarded to the appropriate institution or agency officials for prompt action and the reporter can remain anonymous to the extent allowed by law.
                The Risk, Fraud and Misconduct Hotline is available for all of us, to ensure the A&M System continues to operate under the highest ethical standards and principles. You can also report issues involving fraud, waste and abuse to the Texas State Auditor’s Office by calling 1-800-892-8348 or submitting a report online at

                Commentaire

                Chargement...
                X