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L’Algérie va acheter en devises son propre gaz

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  • L’Algérie va acheter en devises son propre gaz

    En Algérie face à l’explosion de la demande locale en produits énergétiques, les pouvoirs publics affirment avoir pris leurs précautions dans le projet d’amendement de la loi sur les hydrocarbures.

    Ainsi, une disposition du document prévoit qu’en cas de besoin, l’Algérie, au lieu d’importer du pétrole et du gaz, va acheter ces hydrocarbures provenant d’une partie de la part de production revenant à l’associé de Sonatrach. Cela aux prix internationaux, a indiqué M. Mecheraoui, conseiller du ministre de l’Énergie. Si, pour le pétrole, elle achète une partie de la production revenant au partenaire étranger en devises c’est, en revanche, son propre gaz qu’elle devra acheter en monnaie étrangère. En clair, dans les contrats avec les associés, le partenaire n’a pas droit au gaz.

    Il est cédé à Sonatrach qui, via une société conjointe avec l’associé, le commercialise à l’étranger. Ce qui veut dire qu’une partie de cette production qui devra être cédée à Sonatrach sera achetée en devises par cette dernière pour couvrir les besoins nationaux.

    100% pour Sonatrach dans le transport des hydrocarbures

    Qui couvrira alors le différentiel entre le prix international et le prix sur le marché local bien plus bas ? L’État continuera à couvrir le différentiel. Mais jusqu’à quand ? En cas de retournement du marché pétrolier, l’État pourra-t-il maintenir ces subventions ? Sera-t-il poussé à augmenter les prix des produits énergétiques ? Autant d’interrogations soulevées lors d’une conférence de presse organisée hier par le ministère de l’Énergie au sein de son siège pour présenter les amendements à la loi de 2005. En un mot, cette disposition est prévue pour faire face, à l’avenir, à l’éventualité d’une incapacité à couvrir au cours des prochaines années les besoins nationaux en gaz et produits pétroliers, face à la croissance très importante de la demande nationale en produits énergétiques enregistrée actuellement. C’est ce qui ressort de cette conférence de presse tenue en vue d’éclairer l’opinion publique sur les avantages de ces changements. Ces amendements prévoient que Sonatrach continuera à détenir 51% minimum et le partenaire étranger 49% maximum dans l’exploration et le développement de gisements de gaz et de pétrole en Algérie. La compagnie pétrolière nationale conserve le monopole sur le transport des hydrocarbures par canalisations avec une part de 100% dans l’exploitation et la réalisation de gazoducs et d’oléoducs, a ajouté Ahmed Mecheraoui. Pour la pétrochimie et le raffinage, Sonatrach continuera à détenir la majorité des parts. “Sonatrach détiendra 51% dans les projets de pétrochimie et de raffinage en partenariat”, a ajouté en effet le président de l’ARH, M. Zerarka.

    Au plan de la fiscalité, ce texte prévoit des incitations au profit des compagnies étrangères pour développer les petits gisements considérés comme non rentables, les gisements de gaz ou de pétrole non conventionnel (gaz ou pétrole de schiste), l’exploration en offshore, dans les zones peu explorées comme le nord et le sud-ouest du pays. La taxe sur les profits exceptionnels est maintenue, a indiqué, du reste, Mme Anane, conseillère du ministre de l’Énergie.

    Le gré à gré autorisé


    Comme indiqué auparavant par Liberté, le législateur donne, dans ces propositions de changement, la possibilité à Sonatrach de conclure des contrats de gré à gré en cas de besoin avec les grandes compagnies internationales (acquisition de savoir-faire technologique, développement de gisements nécessitant des techniques que maîtrisent ces grandes compagnies internationales). Mais ils devront être approuvés en Conseil des ministres. Quant à la mise en œuvre de ces changements, elle interviendra une fois le texte adopté au Parlement, comme prévu prochainement. Le nouveau round en matière d’exploration sera lancé une fois ce nouveau cadre législatif approuvé, a indiqué M. Betata, le président d’Alnaft.

    Liberté

  • #2
    L’Algérie va acheter en devises son propre gaz
    c'est totalement faux, la nouvelle loi sur les hydrocarbure prévoit que
    je cite
    "L’Etat peut avoir besoin d’un peu plus d’hydrocarbures (gaz ou brut) pour approvisionner le pays et a la possibilité d’exiger cette redevance en nature’’, explique le ministre
    y'a magouille qui se prépare!!!

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    • #3
      .

      Le Titre c juste pour vendre leur touchant journal

      Meme les Journaux racket le peuple
      .

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      • #4
        Ces subventions de toutes sortes, une vraie usine à gaz.

        Qui ne profitent qu'aux riches commerçants marocains, tunisiens et nationaux.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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