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MAROC: Nouveau record pour le déficit extérieur a franchi des seuils intolérables

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  • MAROC: Nouveau record pour le déficit extérieur a franchi des seuils intolérables

    Le déficit extérieur a franchi des seuils intolérables, selon les derniers chiffres de l’Office des changes. Recettes MRE, touristiques, IDE… toutes les composantes du compte courant sont au rouge. Le déficit commercial s’est détérioré davantage pour s’établir à 144 milliards de dirhams, soit une aggravation de 4,9 % en glissement annuel.

    Tous les indicateurs sans exception du tableau de bord de la balance courante clignotent en rouge au terme des neuf premiers mois de l’année en cours. Le déficit extérieur a franchi des seuils intolérables. Selon les derniers chiffres de l’office des changes, les recettes MRE ont essuyé une perte sèche de 3,3 % pour se situer à 42,6 milliards de dirhams contre 44,1 milliards sur un an. L’effondrement des envois d’argent des ressortissants marocains suivra sa courbe ascendante en ligne avec le nouveau cycle de récession dans lequel plonge la zone euro, principal fief de la diaspora marocaine. D’ailleurs le FMI a révisé dernièrement à la baisse ses prévisions de croissance.

    La zone euro devrait affichée une évolution négative de 0,3 % en 2012. Les recettes MRE ne sont pas les seules à subir les conséquences du mauvais sort. Les recettes touristiques ont elles aussi empruntée la même courbe. À fin septembre 2012, celles-ci ont chuté de 45,3 milliards de dirhams à 43,7 milliards, soit un reflux de 3,6 %. Il en est de même pour les flux financiers relatifs aux investissements et prêts privés étrangers. Les recettes se sont effondrées de 4,2 % à 20,8 milliards de dirhams au lieu de 21,7 milliards de dirhams sur la même période de référence.

    Cette tendance à la baisse des IDE est malheureusement invitée à se prolonger dans la durée, selon les analystes. Les perspectives d’évolution de l’économie mondiale empreint de grandes incertitudes plaident pour une contraction de la fluidité des capitaux étrangers. D’ailleurs dans ce contexte d’assèchement de liquidités, les filiales en position de liquidités excédentaires alimentent leur maisons-mères. Pire encore, nombre de multinationales ont revisité leur plans sociaux voire leur stratégie de redéploiement à l’international.

    L’Office des changes souligne que les dépenses au titre des IDE ont enregistré un accroissement de 5,3 % pour s’élever à 6,8 milliards de dirhams contre 6,5 milliards d’une année à l’autre. Les sorties d’argent s’accélèrent surtout que les principaux partenaires économiques du pays(Espagne, Italie, France…)ont plongé les marchés européens dans l’incertitude.

    Face à ce contexte effervescent encourageant le retrait des investissements, le gouvernement n’est pas resté les bras croisés. Le Souverain a entamé hier une visite pour les pays du Golf en vue d’injecter une cure de revitalisation à la santé de l’économie financière du pays.

    La situation est telle que brandir la carte du lobbying politique en ces temps-ci est de mise. Surtout que la situation économique du pays, fragilisée davantage, ne laisse plus entrevoir de bon augures. Preuve en est que le déficit commercial s’est détérioré davantage.

    Ainsi le solde commercial a-t-il- franchi la barre des 144 milliards de dirhams, soit une aggravation de 4,9 % en glissement annuel. Les importations représentent le double des exportations à fin septembre 2012. En effet, les importations se sont accrues de 4,3 % à 278,1 milliards de dirhams contre 133,9 milliards pour les exportations. «Les importations de produits énergétiques se sont chiffrées à 73,1 milliards contre 68,3, soit une hausse de 7 %. Cet accroissement représente 41,4 % de la hausse totale des importations», note-t-on.

    Le Soir-Echos

  • #2
    Tout rentrera dans l'ordre au retour du Roi après la tournée de chez les généreux bouamamas.

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