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La région de Draâ El Mizan n’arrive pas à s’extraire de la psychose des violences armées enregistrées de manière continuelle. En effet, les délits se multiplient jour après jour. Pas plus loin que lundi dernier, deux forfaits ont été signalés en moins de 24h.
Un homme a été blessé, en plein jour, sur la route de Bounouh par un groupe non identifié. Pris en filature par une voiture, les trois occupants d'un véhicule 4X4, dont il était le conducteur, ont été surpris, au niveau d'un virage, par des coups de feu nourris. Le chauffeur, blessé, n'a dû son salut qu’à son courage, en faisant une manœuvre dangereuse pour prendre la fuite. Un autre occupant de la voiture a sauté en ouvrant la portière pour se trouver dans un talus.
Au cours de la même journée, un livreur de produits laitiers a été sommé de s'arrêter au niveau de Tizi Larbaâ sur les hauteurs de Draâ El-Mizan. Selon une source bien informée, la victime n'ayant pas répondu aux injonctions d’un premier homme armé posté au milieu de la chaussée, ceux embusqués dans un fourré, lui ont tiré dessus et ont crevé les pneus du camion. Des centaines de millions auraient été extorqués au livreur. On parle de 280 millions de centimes, mais nous n'avons pu confirmer ce chiffre.
Ce qu'il y a lieu de dire, c’est que le versant sud de la wilaya revit dans l’insécurité au quotidien.
D'ailleurs, même les déplacements de nuit sur les routes et les chemins de wilaya sont réduits. Certes, la reddition de l’"émir" Abou Doujana aux Ouadhias a permis aux services de sécurité de mener un travail de fond dans les milieux des réseaux dormants en démantelant trois groupes importants, une vingtaine d’individus au total, mais la population commence à s'inquiéter au plus haut point, en raison de cette recrudescence d’actes de violence. N'oublions pas aussi que des groupes de bandits ont été mis hors état de nuire, notamment ceux spécialisés dans le vol et le trafic de voitures, mais on ne sait pas si d'autres groupes se sont reconstitués entre temps.
A l'approche de la fête de l'Aïd El Adha, rendez-vous privilégié par les groupes terroristes pour passer à l’acte, les citoyens de tout ce versant commencent déjà à redouter ces moments difficiles. L'accalmie qui a régné quelque temps semble, donc, être ébranlée par ces deux nouveaux actes et d'autres, bien avant. De Maâtkas à Draâ El-Mizan, en passant par Mechtras, Boghni et Assi Youcef, la peur est de retour. C'est l'incertitude.
La dépêche de kabylie
Un homme a été blessé, en plein jour, sur la route de Bounouh par un groupe non identifié. Pris en filature par une voiture, les trois occupants d'un véhicule 4X4, dont il était le conducteur, ont été surpris, au niveau d'un virage, par des coups de feu nourris. Le chauffeur, blessé, n'a dû son salut qu’à son courage, en faisant une manœuvre dangereuse pour prendre la fuite. Un autre occupant de la voiture a sauté en ouvrant la portière pour se trouver dans un talus.
Au cours de la même journée, un livreur de produits laitiers a été sommé de s'arrêter au niveau de Tizi Larbaâ sur les hauteurs de Draâ El-Mizan. Selon une source bien informée, la victime n'ayant pas répondu aux injonctions d’un premier homme armé posté au milieu de la chaussée, ceux embusqués dans un fourré, lui ont tiré dessus et ont crevé les pneus du camion. Des centaines de millions auraient été extorqués au livreur. On parle de 280 millions de centimes, mais nous n'avons pu confirmer ce chiffre.
Ce qu'il y a lieu de dire, c’est que le versant sud de la wilaya revit dans l’insécurité au quotidien.
D'ailleurs, même les déplacements de nuit sur les routes et les chemins de wilaya sont réduits. Certes, la reddition de l’"émir" Abou Doujana aux Ouadhias a permis aux services de sécurité de mener un travail de fond dans les milieux des réseaux dormants en démantelant trois groupes importants, une vingtaine d’individus au total, mais la population commence à s'inquiéter au plus haut point, en raison de cette recrudescence d’actes de violence. N'oublions pas aussi que des groupes de bandits ont été mis hors état de nuire, notamment ceux spécialisés dans le vol et le trafic de voitures, mais on ne sait pas si d'autres groupes se sont reconstitués entre temps.
A l'approche de la fête de l'Aïd El Adha, rendez-vous privilégié par les groupes terroristes pour passer à l’acte, les citoyens de tout ce versant commencent déjà à redouter ces moments difficiles. L'accalmie qui a régné quelque temps semble, donc, être ébranlée par ces deux nouveaux actes et d'autres, bien avant. De Maâtkas à Draâ El-Mizan, en passant par Mechtras, Boghni et Assi Youcef, la peur est de retour. C'est l'incertitude.
La dépêche de kabylie