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Il n’est pas question de faire repentance" sur les crimes coloniaux

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  • Il n’est pas question de faire repentance" sur les crimes coloniaux

    Le ministre français des Anciens combattants

    "Il n’est pas question de faire repentance" sur les crimes coloniaux





    Ali Idir
    TSA



    [IMG]http://www.***********.com/images/articles/Kader%20Arif.jpg[/IMG]


    La France ne va pas faire acte de repentance sur les crimes coloniaux commis en Algérie, a assuré le ministre français délégué aux Anciens combattants, Kader Arif. « Il n’est pas question de faire repentance », a déclaré M. Arif dans un entretien publié aujourd’hui par le Journal du dimanche (JDD). « Il y a effectivement des Algériens qui le souhaitent [excuses sur la période coloniale, NDR], nous l’avons senti avec François Hollande lors de ses déplacements en 2006 et 2010. Mais il n’est pas question de faire repentance. Il s’agit davantage de reconnaissance des choses. De part et d’autre », a déclaré M. Arif au JDD.
    Mercredi dernier, le président français François Hollande avait officiellement reconnu la « sanglante répression » des manifestations d'Algériens le 17 octobre 1961 à Paris, rompant avec un silence de 51 ans de l'État français sur ces événements. « La République reconnaît avec lucidité ces faits », a‑t‑il dit.


    Retour des harkis

    M. Arif, estime que ce qu’a dit Hollande est « sans repentance, sans auto‑flagellation ». « Il faut qu’avec l’Algérie, nous puissions tourner la page ensemble, ce qui signifie que les Algériens soient eux aussi capables de faire des gestes », a‑t‑il dit. Le ministre français des Anciens combattants, fils de harki, juge « inacceptable » que « les harkis ne puissent pas se rendre dans le pays de leurs ancêtres, ou pour ceux qui le souhaitent, y être enterrés ». « Nous avons abordé cette question avec nos amis algériens et nous avons compris qu’il y avait une volonté d’ouverture de leur part à ce sujet », a‑t‑il ajouté.


    Traité d’amitié

    M. Arif a évoqué la prochaine visite d’État du président Hollande en Algérie, prévue début décembre, et souhaité la signature d’un traité d’amitié franco‑algérien. « Il partira à Alger avec un grand sens des responsabilités. Il ne s’agit pas uniquement de revenir dans un pays où il a gardé beaucoup d’amis, mais de discuter avec les Algériens de l’urgence d’une stabilité au Sahel, de faire redémarrer un espace d’échanges régional après l’échec de l’Union pour la Méditerranée, de signer un acte de traité franco‑algérien. J’espère qu’il portera le nom de traité d’amitié ».
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