En Algérie: Déliquescence, négligence, pénurie de médicaments, manque d’hygiène, laisser-aller, défectuosité des appareils médicaux...Autant de griefs qui distinguent nos hôpitaux.
Les établissements de santé publique traversent aujourd’hui une période de crise d’une gravité inimaginable. Cette dégradation tient à la fois de la mauvaise gestion et d’un dysfonctionnement généralisé.
Pourtant, le secteur de la santé publique a bénéficié, ces dernières années, d’enveloppes financières colossales.
La situation préoccupante dans laquelle se trouvent les hôpitaux publics est décriée autant par les malades que par les personnels soignants. C’est le cas du professeur Abdelouahab Bengounia, chef du service épidémiologie et médecine préventive au CHU Mustapha Pacha, qui a tiré la sonnette d’alarme depuis plusieurs années.
Ce spécialiste estime qu’il est dommage de constater que l’administration centrale, qui dans tous les pays du monde a un caractère administratif et politique, se contente de prendre des décisions techniques sans aucune base scientifique
. «Evidemment, dans certaines décisions, il apparaît une incapacité de discernement dans les priorités entre l’utile, le nécessaire et l’indispensable». Ce spécialiste plaide, depuis plus de 10 ans, pour la mise en place d’un institut de veille sanitaire pour prévenir et alerter les pouvoirs publics sur tout événement, toute menace sanitaire qui pourraient nuire à la santé publique.
Par Amel Bouakba- La tribune
Les établissements de santé publique traversent aujourd’hui une période de crise d’une gravité inimaginable. Cette dégradation tient à la fois de la mauvaise gestion et d’un dysfonctionnement généralisé.
Pourtant, le secteur de la santé publique a bénéficié, ces dernières années, d’enveloppes financières colossales.
La situation préoccupante dans laquelle se trouvent les hôpitaux publics est décriée autant par les malades que par les personnels soignants. C’est le cas du professeur Abdelouahab Bengounia, chef du service épidémiologie et médecine préventive au CHU Mustapha Pacha, qui a tiré la sonnette d’alarme depuis plusieurs années.
Ce spécialiste estime qu’il est dommage de constater que l’administration centrale, qui dans tous les pays du monde a un caractère administratif et politique, se contente de prendre des décisions techniques sans aucune base scientifique
. «Evidemment, dans certaines décisions, il apparaît une incapacité de discernement dans les priorités entre l’utile, le nécessaire et l’indispensable». Ce spécialiste plaide, depuis plus de 10 ans, pour la mise en place d’un institut de veille sanitaire pour prévenir et alerter les pouvoirs publics sur tout événement, toute menace sanitaire qui pourraient nuire à la santé publique.
Par Amel Bouakba- La tribune
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