KOWEÏT (Reuters) - La police koweïtienne a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour disperser dimanche des milliers de manifestants qui protestaient dans la capitale contre la réforme du code électoral jugée trop favorable aux candidats du pouvoir.
Les manifestants s'étaient rassemblés dans divers points de la capitale pour converger vers le siège du gouvernement.
La police anti-émeute a encerclé plusieurs groupes en leur donnant quelques minutes pour se disperser. Elle a ensuite lancé sur eux des grenades lacrymogènes et des grenades à percussion. Selon des témoins, plusieurs personnes ont été blessées par les tirs.
De source médicale, on précise que 29 personnes ont été hospitalisées, la plupart ayant inhalé des gaz lacrymogènes ou souffrant de contusions.
Six personnes, dont un ancien député et un journaliste, ont été interpellées.
Les manifestants rassemblés sur plusieurs points de la ville étaient au total 50.000, a affirmé un militant de l'opposition.
Le gouvernement koweïtien a fixé samedi au 1er décembre des élections législatives que l'opposition a décidé de boycotter. Vendredi, l'émir Cheikh Sabah al Ahmad al Sabah, 83 ans, avait procédé à une modification du code électoral, après avoir dissous le parlement le 7 octobre.
Le Koweït n'a pas connu de manifestations de masse du type de celles des "Printemps arabes" mais les relations se sont tendues entre le parlement et le gouvernement, qui est principalement constitué de membres de la famille de l'émir.
L'an dernier, des Koweïtiens avaient marché sur le parlement, exigeant la démission du Premier ministre de l'époque.
La dernière phase d'agitation avait commencé en juin avec l'annulation des élections de février par la plus haute instance judiciaire du pays. Ce scrutin avait donné une majorité aux islamistes. La précédente assemblée plus favorable au gouvernement avait ainsi été rétablie dans ses fonctions.
Sami Aboudi, Pascal Liétout et Guy Kerivel pour le service français
Le Nouvel Obs
Créé le 21-10-2012 à 23h30 - Mis à jour à 23h30
Complément de l'actualité: selon almayadeene tv, des dizaines de blessés , un bilan provisoire!
Les manifestants s'étaient rassemblés dans divers points de la capitale pour converger vers le siège du gouvernement.
La police anti-émeute a encerclé plusieurs groupes en leur donnant quelques minutes pour se disperser. Elle a ensuite lancé sur eux des grenades lacrymogènes et des grenades à percussion. Selon des témoins, plusieurs personnes ont été blessées par les tirs.
De source médicale, on précise que 29 personnes ont été hospitalisées, la plupart ayant inhalé des gaz lacrymogènes ou souffrant de contusions.
Six personnes, dont un ancien député et un journaliste, ont été interpellées.
Les manifestants rassemblés sur plusieurs points de la ville étaient au total 50.000, a affirmé un militant de l'opposition.
Le gouvernement koweïtien a fixé samedi au 1er décembre des élections législatives que l'opposition a décidé de boycotter. Vendredi, l'émir Cheikh Sabah al Ahmad al Sabah, 83 ans, avait procédé à une modification du code électoral, après avoir dissous le parlement le 7 octobre.
Le Koweït n'a pas connu de manifestations de masse du type de celles des "Printemps arabes" mais les relations se sont tendues entre le parlement et le gouvernement, qui est principalement constitué de membres de la famille de l'émir.
L'an dernier, des Koweïtiens avaient marché sur le parlement, exigeant la démission du Premier ministre de l'époque.
La dernière phase d'agitation avait commencé en juin avec l'annulation des élections de février par la plus haute instance judiciaire du pays. Ce scrutin avait donné une majorité aux islamistes. La précédente assemblée plus favorable au gouvernement avait ainsi été rétablie dans ses fonctions.
Sami Aboudi, Pascal Liétout et Guy Kerivel pour le service français
Le Nouvel Obs
Créé le 21-10-2012 à 23h30 - Mis à jour à 23h30
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