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Microfinance : Le secteur passe à la vitesse supérieure avec de nouvelles ambitions AU MAROC

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  • Microfinance : Le secteur passe à la vitesse supérieure avec de nouvelles ambitions AU MAROC

    Le gouvernement s'engage à accompagner la microfinance et à rester à l'écoute pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés.
    50 MDH seront investis entre 2012 et 2013 dans des projets visant à hisser les pratiques du secteur aux meilleurs standards internationaux.
    L’expérience du Maroc est citée en exemple, surtout dans la région MENA.
    La microfinance se veut un véritable levier de développement. Outre la lutte contre la pauvreté et l’inclusion financière, le secteur veut jouer les premiers rôles pour lutter contre les inégalités sociales et assurer une certaine émancipation des couches défavorisées. Pour passer à la vitesse supérieure, cette branche s’est dotée d’une nouvelle vision, avec une approche plus volontariste et ambitieuse. Le Symposium international sur la microfinance, organisé dernièrement à Skhirate, a été l’occasion de mettre en exergue les réalisations du secteur et ses objectifs pour le futur. Il faut dire qu’il bénéficie d’une attention particulière dans les plus hautes sphères de l’Etat.
    «Nous avons tenu à souligner l’importance toute particulière que nous accordons personnellement à cette activité à vocation sociale, qui s’inscrit parfaitement dans la politique que nous menons avec détermination pour lutter contre la pauvreté et la précarité, promouvoir les valeurs d’entraide et de solidarité, et assurer à tous les Marocains les conditions d’une vie digne et prospère», a souligné SM le Roi dans une lettre adressée aux participants à l’événement. Concernant la vision dédiée au secteur à l’horizon 2020, le Souverain a souligné que «le programme ambitieux qu’elle préconise est de nature à consolider la position du Maroc en tant que modèle de référence dans la région en matière de microcrédits créateurs d'activités génératrices de revenus et d'emplois». Le secteur est arrivé à un certain niveau de maturité qui nécessite l’élargissement de son champ d’action, de l’assise financière, des règles prudentielles, et la mobilisation suffisante de ressources humaines qualifiées. Le gouvernement veut, à cet égard, lancer de nouvelles mesures spécifiques afin d’encadrer le secteur et de le rendre plus efficace et plus compétitif.
    «Le gouvernement s'engage à accompagner le secteur et à rester à son écoute pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés. Des actions sont envisagées en faveur d'un maillage plus complet du territoire national, avec une implantation prioritaire dans les zones de pauvreté, surtout en zones rurales», a souligné Driss Azzami. Le ministre délégué chargé du Budget a expliqué que «l'expérience marocaine est citée en exemple dans le monde. Elle a un impact positif sur la réduction de la pauvreté et l'inclusion financière. Les acteurs et les intervenants dans le secteur sont appelés à poursuivre leur mobilisation».
    Il faut noter, par ailleurs, que le secteur, qui regroupe 13 associations réunies au sein de la Fédération nationale des associations de microcrédit, emploie d’une façon directe 6.000 personnes et qu’il génère un encours de 40 Mds de DH de crédit distribués. «Pour répondre à ses nouveaux défis, le secteur continue d'investir dans le renforcement de ses capacités et la modernisation de ses structures, 50 MDH seront investis entre 2012 et 2013 dans des projets visant à hisser les pratiques du secteur aux meilleurs standards internationaux», a souligné Tarik Sijilmassi, président de la FNAM. Outre sa vocation sociale, le secteur s’est aligné aux standards imposés par Bank Al-Maghrib en matière de respect des règles prudentielles et des pratiques bancaires. «Bank Al-Maghrib a renforcé les pratiques de transparence et de facilitation de règlement des litiges entre les établissements de crédit et leur clientèle», a indiqué Abdellatif Faouzi, directeur général de Bank Al-Maghrib. «Il est nécessaire de renforcer la concertation entre les associations de microcrédit en matière d'implantation en vue d'optimiser la couverture du territoire national, en particulier dans les zones où l'offre des services bancaires est très peu développée», a-t-il noté.

    Dossier réalisé par L. Boumahrou & C. Jaidani
    L’expérience du Maroc mise en évidence
    Le symposium, organisé sous le thème «Perspectives stratégiques du secteur de la micro-finance au Maroc», a connu l'intervention d'experts et d'acteurs internationaux de très haut niveau pour un partage d'expériences et des meilleures pratiques au niveau mondial.
    Le Maroc est cité en exemple dans le monde. Il est leader en la matière, en Afrique et au Moyen-Orient. Pourtant, le potentiel reste encore important. À titre d’exemple, si le taux de pénétration au Maroc (en pourcentage de la population totale) est seulement de 2,5%, il est en revanche de 12,5% au Bangladesh, un autre pays bien avancé dans ce domaine.
    Outre le microcrédit desservi par les associations, la micro bancassurance commence à se développer au moyen de produits appropriés. Les banques ont lancé la commercialisation des prestations financières basiques à moindre coût pour des populations trop longtemps restées à l’écart du système financier. L’offre commerciale est adaptée, regroupant une gamme complète de formules packagées, s’adressant tant à la clientèle salariée ou aisée qu’à la clientèle jeune, ou encore à la clientèle ayant des revenus modestes, voire irréguliers. A cet égard, ces organismes ont créé des produits spécifiques comme la carte prépayée pour les clients non bancarisés
    FINANCES NEWS
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