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Un an après la chute de Kadhafi, où en est la Libye ?

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  • Un an après la chute de Kadhafi, où en est la Libye ?

    Le 20 octobre 2011, suite à plusieurs mois de révolution populaire, Mouammar Kadhafi chute après 42 ans de dictature, ouvrant une nouvelle voie à la Libye. Un an après, comment, à partir de rien, le pays se reconstruit-il ? Entre instabilité politique et insécurité, qu'en est-il de l'économie ? Pour ce premier anniversaire, France Info dresse le tableau de la situation libyenne.

    En février 2011, huit longs mois de contestation populaire mettent fin au régime du colonel Kadhafi. Le 20 octobre 2011, le dictateur est mis à terre alors qu'il tentait de s'enfuir de son fief de Syrte. Trois jours plus tard, le Conseil national de transition (CNT, ex-rébellion) proclame la "libération totale" du pays. Après 42 ans de tyrannie, la Lybie, fracturée, renaît de ses cendres.

    En route vers la démocratie

    Les libyens ont participé cet été au premier scrutin national après plus de quarante ans de règne de Mouammar Kadhafi © Reuters


    La Libye franchit, le 7 juillet dernier, un premier pas historique vers la démocratie : des millions de Libyens sont appelés aux urnes pour les premières élections libres du pays. Le Congrès général national voit ainsi le jour. Un mois plus tard, le CNT remet les pleins pouvoirs au CGN à la tête duquel Mohamed al-Megaryef, ex-opposant au régime kadhafiste, est élu.

    Mais la transition politique est loin d'être achevée. Si les élections de juillet ont été couronnées de succès, aucune majorité claire ne s'en est dégagée. Et début octobre, le Premier ministre, Moustapha Abou Chagour est évincé par l'Assemblée après avoir rejeté à deux reprises la composition du gouvernement. Le 14 octobre dernier, Ali Zeidan devient son successeur. Alors qu'aucune instance politique n'avait de place durant le régime de Kadhafi, tout reste encore à construire pour la nouvelle autorité gouvernementale.

    Le règne de l'insécurité

    Et cette instabilité politique participe à la montée de l'insécurité entre mouvements extrémistes indépendants et prolifération de milices. Face à la désorganisation évidente des pouvoirs publics, des groupes armés assurent eux même la sécurité de leurs villes et villages tandis que le pays doit faire face à la poussée des groupes islamistes radicaux qui oeuvrent en toute liberté. Une montée extrémiste récemmment illustrée par l'attaque le 11 septembre dernier du consulat américain à Benghazi, dans laquelle l'ambassadeur des États-Unis et trois agents américains sont morts.
    À Bani Walid, la situation demeure préoccupante. Restée longtemps fidèle au "Guide", la ville est depuis disputée par deux milices. En janvier, des affrontements sanglants avaient notamment eu lieu entre les deux groupes armés.
    Face au défi sécuritaire grandissant, le gouvernement a engagé un véritable bras de fer avec les différents blocs armés, en annonçant fin septembre la dissolution "de toutes les brigades et formations armées qui ne sont pas sous la légitimité de l'État".

    Une économie dépendante de l'or noir

    Car en raison de cette insécurité générale, la reconstruction économique du pays piétine. En effet, malgré la reprise rapide de la production pétrolière à la fin du conflit en 2011, le retour des compagnies étrangères se fait toujours attendre. Et l'économie libyenne est clairement dépendante des hydrocarbures qui représentent plus de 80% du PIB et jusqu'à 97% des exportations du pays. Objectif pour les autorités : faire revenir rapidement les compagnies internationales sur des chantiers toujours à l'arrêt et inciter les locales a redémarrer pleinement leur activité.

    Par ailleurs, une "crise de confiance" liée au manque de liquidité frappe de plein fouet le secteur bancaire, la plus grande partie de la monnaie libyenne circulant désormais en dehors du secteur.
    Le taux d'inflation lui est parvenu à se stabiliser autour de 15% après avoir atteint des records fin 2011 frôlant les 30%. En revanche, la situation financière est toujours précaire et l'économie tarde à redémarrer. Après 40 années de corruption et de gestion anarchique des revenus, les nouvelles autorités ont hérité d'un système dénué d'organisation.

    FranceInfo

  • #2


    Lundi 22 octobre 2012, par Edwige Saint-Thomas



    Libye : une dizaine de morts dans des affrontements

    Des miliciens affiliés à l’armée libyenne bombardent depuis plusieurs jours le centre de Bani Walid, ville au sud-est de Tripoli et ancien bastion de Mouammar Kadhafi, l’ancien guide libyen. L’objectif est de mater les dernières poches de résistance. Ces attaques ont déjà fait de nombreuses victimes.


    La mort du colonel Kadhafi, il y a un an, n’aura pas suffi à ramener le calme en Libye. Le pays reste fragilisé par des tensions entre les autorités au pouvoir et les anciens soutiens du colonel Kadhafi. Misrata et Bani Walid, deux villes distantes de 140 km, théâtres d’affrontements, symbolisent à elles seules cette opposition. C’est la mort d’Omram Chaban qui serait à l’origine de cette crispation entre ces deux territoires. Une disparition aux allures de revanches puisque c’est cet homme qui a découvert le corps sans vie de Mouammar Kadhafi dans une canalisation, le 20 octobre 2011 à Syre. Selon ses proches, il aurait été tué par les pro-Kadhafi après avoir été torturé.
    Les autorités libyennes tentent d’affirmer leur autorité
    Les bombardements de ces derniers jours seraient une réponse du gouvernement aux anciens soutiens de Kadhafi. Peu de temps avant l’attaque, le Congrès national libyen avait en effet promis de retrouver les ravisseurs d’Omram Chabam. Pourtant, une partie de la population n’approuve pas la réaction des autorités : un demi millier de personnes se sont introduites au siège du Parlement pour exiger l’arrêt des bombardements qui ont fait 14 morts et 200 blessés, selon l’agence nationale de presse LANA. Ces manifestations d’hostilités fragilisent davantage les nouveaux dirigeants libyens qui n’arrivent pas encore à imposer leur autorité sur l’ensemble du territoire. Même l’annonce de l’arrestation de l’ancien porte-parole de Kadhafi, Moussa Ibrahim n’aura pas suffi à combler ce déficit d’autorité et ce d’autant plus que cette affirmation a été démentie dans un message audio diffusé sur Facebook par un homme affirmant être l’intéressé. Le nouveau premier ministre, Ali Zeidan fraîchement élu, a promis d’inverser la tendance en mettant en place une politique de sécurisation et de réconciliation.

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    • #3
      Un an après la chute de Kadhafi, où en est la Libye ?
      .
      la Libye comme tout le monde l avait constaté , se trouve dans le " caca " de la France et son toutou maghrébin ( la drogue ) et l Otan .....
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Les yankees vont sucer et anéantir la libye jusqu'à la dernière goutte de pétrole, en ajoutant: nous faisons cela pour apporter la démocratie aux libyens :22:

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        • #5
          Les yankees vont sucer et anéantir la libye jusqu'à la dernière goutte de pétrole,
          .
          la magouille américaine
          les français ont fait le sale boulot en Libye ,enfin de compte les amerloques ont pris leur place
          Oust la France de la Libye .....
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            Les conflits de faible intensité chers aux USA pour bien sucer les ressources énergétiques.
            Echah fihoum, on les avait avertis mais ils ont préféré être des esclaves.

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            • #7
              Scorpion,
              Je pense que l'ensemble des Libyens n'était pas pour la fin du reigne de kadhafi, mais ce sont leurs "harkis" avec l'aide de la cia-mossad qu'ils sont arrivés à cette situation de destruction ... :22:

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