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Torchage du gaz dans le monde …La Banque mondiale épingle l’Afrique

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  • Torchage du gaz dans le monde …La Banque mondiale épingle l’Afrique

    Gaspillage et pollution, c'est le minimum que l'on puisse dire sur ce gaz (Brute) qu'on brulle......En ce qui concerne l’Algérie, et selon la nouvelle loi sur les hydrocarbures….elle a jusqu'à 2010 pour éliminer complètement le Torchage en plein air.

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    Chaque année, environ 150 milliards de m3 de gaz naturel partent en fumée, à travers la pratique du torchage qui consiste à brûler le gaz issu de la production pétrolière. Ce volume correspond à un quart du volume du gaz utilisé aux États-Unis en un an, à 30 % de la consommation annuelle de gaz de l’UE, ou encore à 75 % des exportations de gaz de la Russie, selon la Banque mondiale (BM).

    Le torchage constitue «un gaspillage flagrant d’une ressource d’énergie de grande valeur», estime Bent Svenson, chargé du dossier à la Banque mondiale. «Le cas de l’Afrique illustre de façon particulièrement frappante ce gaspillage de ressources.

    Si l’on prenait le gaz qui est torché en Afrique, ce qui ne représente que 40 milliards de m3 par an, et qu’on l’utilisait pour créer de l’électricité produite par des centrales modernes et efficaces, on pourrait doubler la production électrique de l’Afrique subsaharienne», explique-t-il.

    Quinze pays dont l’Algérie sont actuellement les plus concernés par cette pratique, mais la BM s’efforce de développer des partenariats avec les compagnies pétrolières et les gouvernements des pays concernés pour réduire cette pratique.

    Selon Bent Svenson, l’arrêt du torchage ferait baisser de 13 % le montant total des émissions de CO2 que les pays se sont engagés à réduire au titre du Protocole de Kyoto pour la période 2008-2012. Au Niger, pays où a été le plus pratiqué le torchage, des communautés locales ont porté plainte en juin 2005 contre la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) et le gouvernement nigérian ainsi qu’à l’encontre du consortium constitué par Shell, Exxon, Chevron, TotalFinaElf et Agip, afin de faire cesser le torchage.

    En novembre 2005, la Haute cour fédérale du Nigeria avait ordonné aux compagnies pétrolières d’arrêter le torchage dans le delta du Niger, invoquant la violation des droits de l’homme.. Pour réduire le torchage dans le monde, la Banque mondiale mise sur les partenariats publics-privés avec les gouvernements et les compagnies pétrolières.

    Cette institution n’investit pas dans des infrastructures permettant le transport du gaz, mais conseille les compagnies dans ces investissements. «Réduire le torchage demande un effort global et concerté de la part des gouvernements et de l’industrie ainsi que de la part des institutions financières et des communautés locales», explique Rashad Kaldany, président du comité de pilotage des partenariats publics-privés.

    Le succès de cette initiative dépend de la volonté politique des pays concernés dont seulement un quart sont impliqués dans le programme de la BM. Celui-ci a jusque-là permis de développer plusieurs actions, comme l’adoption d’une norme mondiale pour la réduction du torchage, la mise en œuvre de projets pour l’utilisation des gaz associés dans sept pays et la mise en œuvre de projets carbone qui ont permis d’éviter le rejet de 12 milliards de m3 de gaz par an, soit une réduction des émissions de CO2 de 115 millions de tonnes pour 2012.

    L’Algérie était réputée pour être parmi les dix pays dans le monde à torchage important. Des efforts ont toutefois été fournis dans la récupération du gaz torché et permis de réaliser de façon considérable la récupération de ce gaz.

    La part du gaz torché par rapport aux gaz associés qui était de 62 % en 1980 a été ramenée à 12 % en 2001 et à 7 % en 2005.

    - Le Jeun Independant
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