Après avoir été vilipendé, Christopher Ross revient au Maroc
Contrairement à ce qu’avaient annoncé les autorités marocaines, l’envoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, reviendra bien dans la région. Cette tournée, entre le 27 octobre et le 15 novembre, sera la première du diplomate onusien depuis que Rabat a décidé, en mai dernier, de lui «retirer sa confiance».
Les autorités marocaines voulaient punir le diplomate américain pour différentes raisons. Elles le soupçonnent d’avoir opté pour un référendum d’autodétermination au Sahara occidental et de demander à ce que les attributions de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) soient élargies aux droits de l’homme.
De plus, l’intéressé s’était attiré les foudres des autorités marocaines quand il les avait accusées sans détours dans son dernier au secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, d’avoir espionné la MINURSO à Laâyoune.
Devant le refus réitéré de Rabat d’accepter Ross, son sort paraissait jeté. Mais l’insistance du secrétaire général des Nations Unies à garder son envoyé spécial, contre vents et marées, a été la plus forte.
Mohamed VI a cédé en août dernier quand il a convenu avec Ki-moon la permanence de Ross dans son poste. Une décision considérée comme une « victoire » par le Polisario et une reculade marocaine par les observateurs internationaux.
Au Maroc, la presse marocaine, qui a été le fer de lance de la campagne médiatique de Rabat contre Christopher Ross, n’arrive pas à se poser une question élémentaire : si les raisons qui ont poussé les autorités à « retirer sa confiance » à Ross en mai étaient valables et objectives, pourquoi elles ne l’étaient plus en août quand le roi a décidé de lui accorder à nouveau sa « confiance » ?
Et pourquoi, personne n’explique au pauvre peuple soumis que nous sommes ce revirement ?
Badr Soundouss
DemainOnline
Contrairement à ce qu’avaient annoncé les autorités marocaines, l’envoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, reviendra bien dans la région. Cette tournée, entre le 27 octobre et le 15 novembre, sera la première du diplomate onusien depuis que Rabat a décidé, en mai dernier, de lui «retirer sa confiance».
Les autorités marocaines voulaient punir le diplomate américain pour différentes raisons. Elles le soupçonnent d’avoir opté pour un référendum d’autodétermination au Sahara occidental et de demander à ce que les attributions de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) soient élargies aux droits de l’homme.
De plus, l’intéressé s’était attiré les foudres des autorités marocaines quand il les avait accusées sans détours dans son dernier au secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, d’avoir espionné la MINURSO à Laâyoune.
Devant le refus réitéré de Rabat d’accepter Ross, son sort paraissait jeté. Mais l’insistance du secrétaire général des Nations Unies à garder son envoyé spécial, contre vents et marées, a été la plus forte.
Mohamed VI a cédé en août dernier quand il a convenu avec Ki-moon la permanence de Ross dans son poste. Une décision considérée comme une « victoire » par le Polisario et une reculade marocaine par les observateurs internationaux.
Au Maroc, la presse marocaine, qui a été le fer de lance de la campagne médiatique de Rabat contre Christopher Ross, n’arrive pas à se poser une question élémentaire : si les raisons qui ont poussé les autorités à « retirer sa confiance » à Ross en mai étaient valables et objectives, pourquoi elles ne l’étaient plus en août quand le roi a décidé de lui accorder à nouveau sa « confiance » ?
Et pourquoi, personne n’explique au pauvre peuple soumis que nous sommes ce revirement ?
Badr Soundouss
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