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Solvabilité: Pas d’inquiétude pour le Maroc

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  • Solvabilité: Pas d’inquiétude pour le Maroc

    Faut-il s’inquiéter de la solvabilité du Maroc?» C’est la question que se pose Natixis sur la qualité de la signature du pays. Dans son dernier flash entièrement consacré à l’économie marocaine, la banque d’investissement attire l’attention sur l’importance des déséquilibres tant des comptes extérieurs que des finances publiques.

    «Même s’ils résultent davantage de chocs exogènes que de mauvais choix politique économique, les déséquilibres fragilisent quand même la solvabilité du pays», constatent les analystes de Natixis. D’autant plus que la croissance ralentit en grande partie en raison de la réduction de la valeur ajoutée du secteur agricole et de la forte dépendance du Maroc envers la zone euro (France et Espagne en particulier dont la croissance reste molle). «Depuis le début de l’année, ce sont bien les contre-performances en matières de commerce extérieur qui expliquent le ralentissement de la croissance». Heureusement que l’évolution favorable de la demande intérieure, tant en termes de consommation que d’investissement, permet de compenser ces effets négatifs. Elle a ainsi contribué au premier semestre pour 3,4 points à la croissance du PIB, compensant largement la contribution négative du commerce extérieur qui en a retiré près de 2 points. Le déficit de la balance commerciale se creuse (près de 18% du PIB en septembre) sous le double effet du ralentissement des exportations et de la dynamique importatrice stimulée par la demande domestique. En parallèle, «le gouvernement marocain mène une politique budgétaire expansive», note Natixis. Les dépenses ordinaires sont en hausse, avec une part grandissante des charges de personnel et des charges de compensation. Justement, la Caisse de compensation à quasiment atteint, en septembre, le montant prévu pour l’ensemble de l’année. Pour les économistes de la banque d’investissement, «un risque de dérapage de ce poste budgétaire est plus que probable cette année». Partant, Natixis doute que le gouvernement tienne ses promesses de contenir le déficit budgétaire. La prévision initiale pour 2012 était de le réduire à 5% du PIB. «Compte tenu du poids des dépenses de compensation dans le budget et leur évolution au terme du troisième trimestre, ce chiffre est certainement trop optimiste. Nous pensons que le déficit sera une nouvelle fois plus proche de 6% que de l’objectif initial», prévoit la banque.
    Côté dette extérieure, la position est jugée plutôt bonne mais reste fragile. «A environ 28% du PIB, la dette extérieure brute reste relativement faible». D’autant plus que les autres indicateurs de solvabilité, malgré une légère dégradation, sont jugés solides

    L'ECONOMISTE

  • #2
    c'est ca oui !

    saber rouhek comme yu peux.

    le maroc devra un jour se réveiller, on peut pas vivre eternellement au dessus de nos moyens.

    Commentaire


    • #3
      ralentissement des exportations
      C'est bien plus compliqué que cela ! C'est dans la structure des exportations que se trouve le drame de la balance commerciale du Maroc.

      On aura certainement l'occasion d'y revenir dans un sujet plus dédié à cette problématique.

      Commentaire

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