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Des centaines de collégiens se retrouvent sans affectation en Ile-de-France

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  • Des centaines de collégiens se retrouvent sans affectation en Ile-de-France

    On est souvent critique concernant l'éducation nationale en Algérie, mais l'Algérie est en pleine réforme et il faut laisser le temps prendre son envol En France il y a aussi des couacs par exemple actuellement des collégiens( donc à 14- 15 ans pour les redoublants) se retrouvent à l'issue de leur troisième sans lycée d'affectation et là c'est bien une carence du système. Ils sont placés pour certain dans une filière bateau et n'auront guère de possibilité de faire des études supérieures condamnés dès la sortie de la troisième à une voie de garage.


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    Dans les académies d'Ile-de-France, des élèves de 3e se retrouvent dans l'impossibilité de continuer leurs études dans la filière de leur choix. La situation dans le département de Seine-Saint-Denis est, à cet égard, révélatrice. Jusqu'à présent, les filières générales étaient épargnées par ce phénomène. Mais, selon l'inspection académique, l'augmentation des demandes pour une affectation en seconde générale et la réduction du nombre de places dans cette filière - 300 seront supprimées pour la rentrée 2006 - créent de nouvelles difficultés dans le département.

    Les problèmes d'affectation sont aussi récurrents dans la filière professionnelle, tant en Seine-Saint-Denis que dans d'autres départements d'Ile-de-France, même si la situation est moins préoccupante qu'en 2005. "222 élèves ayant demandé des places en CAP ou en BEP dans l'académie de Créteil ne sont pas affectés à ce jour (le 20 juillet)", précise Michel Fouchard directeur de cabinet du recteur. En 2005, à la mi-juillet, cette académie comptait "1 036 élèves non affectés".

    ATTENDRE D'ÉVENTUELLES DÉFECTIONS

    Les Hauts-de-Seine ne sont pas mieux lotis. "Il y a deux fois plus de demandes de BEP sanitaire et social que de places", souligne Alain Lelièvre, inspecteur de l'éducation nationale chargé de l'orientation dans le département. Dans l'académie de Paris, où l'on comptait en 2005 800 élèves non affectés en filière professionnelle, seuls 171 collégiens n'avaient pas trouvé d'affectation au 20 juillet.

    La plupart des élèves non affectés après d'éventuelles défections en septembre devraient être accueillis dans la Mission générale d'insertion (MGI). Cette mission, présente dans chaque établissement, propose aux jeunes quittant le système éducatif sans solution d'orientation, d'autres possibilités : apprentissage, formation continue, retour au collège...

    Pour l'année scolaire 2004-2005, plus de 35 000 élèves - collégiens et lycéens - ont été suivis par la MGI. Parmi eux, une majorité est issue de 3e d'insertion. Au niveau national, si 34,8 % des élèves étaient sans solutions d'orientation après les actions de la MGI en 1998, ils n'étaient plus que 10 % en 2005.

    Souvent, la seule solution trouvée consiste à faire redoubler la 3e à l'élève alors même qu'il avait obtenu le droit de passer en classe supérieure. A la rentrée 2005, 400 à 500 élèves de l'académie de Versailles ont ainsi préféré retourner au collège plutôt que de s'engager dans une filière qui ne leur convenait pas.

    Selon Michel Rouquette, inspecteur académique adjoint de Seine-Saint-Denis, ces redoublements forcés "n'ont pas toujours des effets négatifs puisqu'ils concernent souvent des élèves en grande difficulté".

    "Ces redoublements ne servent à rien, estime pour sa part Aurore Gobert, enseignante à Nanterre (Hauts-de-Seine). Cette année deux élèves qui nous étaient revenus se sont fait exclure définitivement de l'établissement peu de temps après la rentrée", explique-t-elle.

    Par le monde
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