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WASHINGTON - Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a relevé mercredi l’importance de la coopération avec les pays de la région pour résoudre la crise malienne afin d’empêcher l’AQMI de transformer le nord du Mali, selon lui, ‘‘en base de commande et de contrôle’’ d’opérations terroristes.
‘‘L’effort doit être mené pour travailler avec les pays de la région afin de s’assurer qu’Al-Qaïda ne développera pas ce genre de base au Mali’’, a souligné le chef du Pentagone lors d’une conférence de presse.
Rejetant toute démarche qui soit imposée par des pays extérieurs à la région, le secrétaire à la Défense a ajouté qu’il devrait y avoir un effort ‘‘qui soit développé en collaboration avec d’autres pays de la région qui partagent la même préoccupation".
‘‘Je me suis fait clair dans les positions que j’avais eues lorsque j’étais le directeur de la CIA et, maintenant, en tant que secrétaire à la Défense, que nous devons nous assurer qu’Al Qaida ne doit pas trouver d’endroit pour se cacher et que nous devons continuer à aller les chercher là où ils sont et là où ils tentent d’établir une base de commandement et de contrôle à partir de laquelle ils pourraient mener des attaques, que ce soit en Europe ou dans ce pays (Etats-Unis)’’, a-t-il précisé.
Interrogé si les Etats-Unis étaient prêts à jouer un certain rôle militaire dans la crise malienne, M. Panetta a répondu : ‘‘Ce dont les Etats-Unis sont prêts à faire, c’est de discuter avec nos partenaires régionaux d’un plan qui traiterait cette menace et comment y faire face’’.
A rappeler qu’après l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2071 sur le Mali, le département d’Etat américain avait salué cette dernière la considérant ‘‘comme une approche globale pour résoudre les crises de gouvernance, de sécurité et humanitaire qui touchent simultanément’’ ce pays du Sahel.
Cette résolution, selon le département de Hillary Clinton, ‘‘permet la réalisation d’objectifs importants consistant à imposer des sanctions ciblées contre les individus et entités d’AQMI au Mali, à soutenir le processus de négociations cherchant une solution politique durable avec le nord du pays, à fournir le soutien et l’assistance de la part de l’ONU et des Etats membres afin de renforcer les efforts de planification avec la CEDEAO et l’Union africaine, et à faire état de la volonté du Conseil de sécurité de répondre aux demandes des autorités de transition du Mali concernant une force potentielle qui pourrait venir en aide aux forces armées maliennes’’.
Affirmant que les Etats-Unis sont convaincus que la CEDEAO et l’Union africaine devraient ‘‘jouer un rôle majeur dans la planification et la mise en œuvre de telles réponses, avec un soutien fort et actif de la part de la communauté internationale’’, le département d’Etat a expliqué que les objectifs du gouvernement américain pour répondre à la situation au Mali sont ‘‘de restaurer l’autorité de l’Etat malien sur l’ensemble de son territoire national, de maintenir l’unité et l’intégrité territoriale du Mali et de lutter contre la menace posée par l’AQMI et ses groupes affiliés’’.
Africa-News
‘‘L’effort doit être mené pour travailler avec les pays de la région afin de s’assurer qu’Al-Qaïda ne développera pas ce genre de base au Mali’’, a souligné le chef du Pentagone lors d’une conférence de presse.
Rejetant toute démarche qui soit imposée par des pays extérieurs à la région, le secrétaire à la Défense a ajouté qu’il devrait y avoir un effort ‘‘qui soit développé en collaboration avec d’autres pays de la région qui partagent la même préoccupation".
‘‘Je me suis fait clair dans les positions que j’avais eues lorsque j’étais le directeur de la CIA et, maintenant, en tant que secrétaire à la Défense, que nous devons nous assurer qu’Al Qaida ne doit pas trouver d’endroit pour se cacher et que nous devons continuer à aller les chercher là où ils sont et là où ils tentent d’établir une base de commandement et de contrôle à partir de laquelle ils pourraient mener des attaques, que ce soit en Europe ou dans ce pays (Etats-Unis)’’, a-t-il précisé.
Interrogé si les Etats-Unis étaient prêts à jouer un certain rôle militaire dans la crise malienne, M. Panetta a répondu : ‘‘Ce dont les Etats-Unis sont prêts à faire, c’est de discuter avec nos partenaires régionaux d’un plan qui traiterait cette menace et comment y faire face’’.
A rappeler qu’après l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2071 sur le Mali, le département d’Etat américain avait salué cette dernière la considérant ‘‘comme une approche globale pour résoudre les crises de gouvernance, de sécurité et humanitaire qui touchent simultanément’’ ce pays du Sahel.
Cette résolution, selon le département de Hillary Clinton, ‘‘permet la réalisation d’objectifs importants consistant à imposer des sanctions ciblées contre les individus et entités d’AQMI au Mali, à soutenir le processus de négociations cherchant une solution politique durable avec le nord du pays, à fournir le soutien et l’assistance de la part de l’ONU et des Etats membres afin de renforcer les efforts de planification avec la CEDEAO et l’Union africaine, et à faire état de la volonté du Conseil de sécurité de répondre aux demandes des autorités de transition du Mali concernant une force potentielle qui pourrait venir en aide aux forces armées maliennes’’.
Affirmant que les Etats-Unis sont convaincus que la CEDEAO et l’Union africaine devraient ‘‘jouer un rôle majeur dans la planification et la mise en œuvre de telles réponses, avec un soutien fort et actif de la part de la communauté internationale’’, le département d’Etat a expliqué que les objectifs du gouvernement américain pour répondre à la situation au Mali sont ‘‘de restaurer l’autorité de l’Etat malien sur l’ensemble de son territoire national, de maintenir l’unité et l’intégrité territoriale du Mali et de lutter contre la menace posée par l’AQMI et ses groupes affiliés’’.
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