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Existe-t-il une volonté délibérée de fermer les bars et les débits de boissons dans notre pays ? Si la réalité du terrain semble l’attester au vu de la cascade de fermetures de ce genre de commerce, notamment à Alger, le wali, lui, nie l’existence de toute politique allant dans ce sens. “J’affirme qu’il n’y a aucune politique de l’État ou du gouvernement prônant l’éradication des débits de boissons, et qu’aucun commerce de produits alcoolisés n’a été fermé sans raison. Si on avait décidé d’en fermer certains, c’est parce qu’ils ne remplissaient pas les conditions que fixe la loi. Ils travaillaient tous en dehors de la loi, donc dans la clandestinité. Certains ont été fermés en raison de leur situation dans des endroits inappropriés, devant des écoles ou des mosquées, par exemple”, a répondu, hier, à une question de Liberté, Mohamed Kébir Addou, non sans révéler que “seul Dieu (qu’il me pardonne d’ailleurs) sait le nombre de licences que j’ai délivrées personnellement pour l’ouverture de nouveaux restaurants commercialisant des boissons alcoolisées”. Et d’ajouter : “Vous savez bien qu’il y a juste en face du siège de la wilaya deux bars qui continuent d’exercer leur activité le plus normalement du monde. Je crois que si je devais vraiment fermer des bars sans prétexte valable, n’est-ce pas que j’aurais commencé par ceux-là qui exercent sous mon nez ?”
Par : Farid Abdeladim
liberte
Par : Farid Abdeladim
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