Le Soudan a accusé Israël d'avoir bombardé une usine militaire à Khartoum mercredi 24 octobre, causant la mort de deux personnes, dix-huit mois après avoir déjà mis en cause l'Etat hébreu dans un raid à Port-Soudan. "Nous pensons qu'Israël a mené le bombardement, a déclaré le ministre de l'information, Ahmed Bilal Osman, au cours d'une conférence de presse. Nous nous réservons le droit de riposter en lieu et date de notre choix."
Une série d'explosions, suivies d'un incendie, s'est produite dans la nuit de mardi à mercredi à l'usine militaire de Yarmouk dans le sud de la capitale soudanaise. Selon le ministre de l'information, quatre avions étaient impliqués dans l'attaque, menée vers minuit (23 heures à Paris) contre l'usine. Des preuves menant vers Israël ont été découvertes parmi les restes des explosifs, a-t-il assuré, annonçant une réunion d'urgence du gouvernement.
ISRAËL REFUSE DE COMMENTER
En début de soirée, quelque 300 personnes se sont rassemblées près du siège du gouvernement brandissant des pancartes appelant à la disparition d'Israël. "L'armée de Mahomet revient", ont-ils scandé.
M. Osmane a expliqué que l'usine de Yarmouk fabrique des "armes traditionnelles" et que "l'attaque a détruit une partie de l'infrastructure du complexe, tué deux personnes à l'intérieur et grièvement blessé une troisième". En Israël, le ministère des affaires étrangères et l'armée se sont refusés à tout commentaire.
En avril 2011, le Soudan avait déjà accusé l'Etat hébreu d'être derrière un mystérieux raid aérien contre un véhicule qui avait fait deux morts à Port-Soudan. Israël n'avait fait aucun commentaire. Un raid similaire avait été mené par des appareils étrangers sur un convoi d'armes dans l'est du Soudan en janvier 2009.
Une série d'explosions, suivies d'un incendie, s'est produite dans la nuit de mardi à mercredi à l'usine militaire de Yarmouk dans le sud de la capitale soudanaise. Selon le ministre de l'information, quatre avions étaient impliqués dans l'attaque, menée vers minuit (23 heures à Paris) contre l'usine. Des preuves menant vers Israël ont été découvertes parmi les restes des explosifs, a-t-il assuré, annonçant une réunion d'urgence du gouvernement.
ISRAËL REFUSE DE COMMENTER
En début de soirée, quelque 300 personnes se sont rassemblées près du siège du gouvernement brandissant des pancartes appelant à la disparition d'Israël. "L'armée de Mahomet revient", ont-ils scandé.
M. Osmane a expliqué que l'usine de Yarmouk fabrique des "armes traditionnelles" et que "l'attaque a détruit une partie de l'infrastructure du complexe, tué deux personnes à l'intérieur et grièvement blessé une troisième". En Israël, le ministère des affaires étrangères et l'armée se sont refusés à tout commentaire.
En avril 2011, le Soudan avait déjà accusé l'Etat hébreu d'être derrière un mystérieux raid aérien contre un véhicule qui avait fait deux morts à Port-Soudan. Israël n'avait fait aucun commentaire. Un raid similaire avait été mené par des appareils étrangers sur un convoi d'armes dans l'est du Soudan en janvier 2009.
Commentaire