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La croissance de la consommation énergétique dans notre pays, ces dernières années, a introduit une nouvelle donne dans la gestion du secteur de l’énergie. Cette croissance coïncide avec une sorte de désaffection vis-à-vis du domaine minier de la part des compagnies pétrolières internationales.
L’enthousiasme que suscitait le domaine minier dans les années 1990 et au début des années 2000 s’est estompé. Le niveau de la consommation énergétique national tel qu’il évolue va raccourcir la durée des réserves de pétrole et de gaz naturel. Selon les données officielles, pour l’électricité, l’augmentation annuelle est de 12-13% ; pour les carburants et produits pétroliers de 15 à 20%. La consommation annuelle en énergie est de 40 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) et, d’ici 20 ans, elle pourrait doubler facilement.
Le ratio réserves-production sera notamment affecté surtout pour le cas du pétrole brut ou, théoriquement, les réserves qui devaient tenir encore 18 années pourraient s’évaporer bien avant en cas où aucune découverte n’est mise en évidence.
Cette situation a amené les pouvoirs publics à réfléchir sérieusement pour impulser l’exploration et augmenter les réserves d’hydrocarbures. Le projet de loi sur les hydrocarbures proposé à l’APN a introduit de nouvelles mesures incitatives pour permettre l’attractivité du domaine minier afin d’intensifier l’effort d’exploration.
De plus, le texte de loi prend en charge sur le plan législatif, les hydrocarbures non conventionnels dont les réserves seraient très importantes. L’enjeu des réserves des hydrocarbures à moyen terme pour le pays dépasse le simple cadre de la gestion du secteur et pose le problème de la sécurisation des approvisionnements pour le pays.
Par ailleurs, une baisse des réserves d’hydrocarbures à moyen terme aurait une conséquence directe sur les recettes des hydrocarbures qui, pour l’instant et en attendant mieux, font vivre le pays.
Une baisse drastique des recettes des hydrocarbures qui proviendrait d’une baisse des volumes à exporter engendrerait une crise du même type que le pays a vécue à la fin des années 1980
EL WATAN
L’enthousiasme que suscitait le domaine minier dans les années 1990 et au début des années 2000 s’est estompé. Le niveau de la consommation énergétique national tel qu’il évolue va raccourcir la durée des réserves de pétrole et de gaz naturel. Selon les données officielles, pour l’électricité, l’augmentation annuelle est de 12-13% ; pour les carburants et produits pétroliers de 15 à 20%. La consommation annuelle en énergie est de 40 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) et, d’ici 20 ans, elle pourrait doubler facilement.
Le ratio réserves-production sera notamment affecté surtout pour le cas du pétrole brut ou, théoriquement, les réserves qui devaient tenir encore 18 années pourraient s’évaporer bien avant en cas où aucune découverte n’est mise en évidence.
Cette situation a amené les pouvoirs publics à réfléchir sérieusement pour impulser l’exploration et augmenter les réserves d’hydrocarbures. Le projet de loi sur les hydrocarbures proposé à l’APN a introduit de nouvelles mesures incitatives pour permettre l’attractivité du domaine minier afin d’intensifier l’effort d’exploration.
De plus, le texte de loi prend en charge sur le plan législatif, les hydrocarbures non conventionnels dont les réserves seraient très importantes. L’enjeu des réserves des hydrocarbures à moyen terme pour le pays dépasse le simple cadre de la gestion du secteur et pose le problème de la sécurisation des approvisionnements pour le pays.
Par ailleurs, une baisse des réserves d’hydrocarbures à moyen terme aurait une conséquence directe sur les recettes des hydrocarbures qui, pour l’instant et en attendant mieux, font vivre le pays.
Une baisse drastique des recettes des hydrocarbures qui proviendrait d’une baisse des volumes à exporter engendrerait une crise du même type que le pays a vécue à la fin des années 1980
EL WATAN