Le pire n'est peut être pas encore arrivé. Les réservistes de l'armée israélienne ont été mobilisés et maintenant l'armée israélienne se masse à la frontière libanaise. On parlait beaucoup d'offensive terrestre et tout tend vers cette hypothèse.
===
Des milliers de réservistes ont été mobilisés vendredi par l’armée qui a commencé à masser des divisions à la frontière, prélude d'une opération terrestre dont les signes avant-coureurs se sont multipliés ces derniers jours. Selon les médias israéliens, trois ou quatre divisions pourraient être positionnées à la frontière avant la fin du weekend.
Au dixième jour de l'offensive israélienne au Liban, les indices d’une éventuelle offensive terrestre se sont multipliés. Pour contrer les attaques du Hezbollah, l'armée israélienne a annoncé qu’elle pourrait étendre prochainement ses opérations terrestres au Liban. Pour ce faire, plusieurs milliers de réservistes ont été mobilisés. «L'armée a rappelé sous les drapeaux plusieurs milliers de réservistes afin de renforcer son dispositif contre le Hezbollah», a indiqué une source militaire en soulignant que «ces effectifs ne dépassaient pas ceux d'une brigade, soit environ 3.000 soldats». Le site internet du Jerusalem Post parle évoque, lui, le chiffre de 5.000. Mercredi dernier, l'armée avait déjà mobilisé une division de réservistes, soit plus de 6.000 hommes.
Autre indice d’une éventuelle offensive terrestre, l’armée aurait l’intention de déployer trois ou quatre divisions massées à la frontière avant la fin du weekend, selon le site du Yedioth, sans toutefois que cette information soit confirmée par l’état-major. «En plus de la division déployée dans cette zone, deux autres divisions vont y être envoyées et assignées à des missions. En outre, des milliers de soldats supplémentaires, dont une grande majorité de réservistes, vont rejoindre la zone», peut-on y lire.
Face à cette menace grandissante, l'armée libanaise a immédiatement rétorqué qu’elle est prête à défendre le pays du Cèdre en cas d'invasion israélienne. «La constitution nous impose à nous, l'armée libanaise, de défendre le Liban. C'est notre rôle», a déclaré le ministre de la Défense.
Les civils appelés à fuir leurs habitations
Vendredi, Israël a une nouvelle fois conditionné l'arrêt des combats au Liban à un désarmement du Hezbollah, et le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a réclamé un «arrêt immédiat des hostilités».
Sur le front, les chasseurs-bombardiers ont tiré des missiles sur des villages et des infrastructures dans le sud, après avoir de nouveau demandé aux habitants de fuir la région. L'aviation israélienne a de nouveau largué au-dessus du Sud-Liban des tracts les exhortant à quitter villes et villages proches de la frontière, en passant au nord du fleuve Litani.
Dès le matin, une série de raids a été lancée sur Baalbeck, un bastion du Hezbollah dans la plaine orientale de la Bekaa, ainsi que sur les environs de la ville, faisant trois morts et douze blessés. Pris de panique, les habitants ont tenté de fuir précipitamment la zone bombardée, provoquant de nombreux accidents de la circulation. Un centre agricole et un centre de loisirs gérés par le mouvement chiite à l'entrée de la ville ont aussi été pris pour cible.
Nouveaux tirs de roquettes sur Haïfa
Malgré les intenses bombardements, l'armée n'est pas parvenue à faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah sur le nord d'Israël. Ni à décapiter la direction de l’organisation ou à repousser ses combattants loin de la frontière. Une salve de roquettes a raté ses cibles et touché un poste d'observation de l'Onu au nord de Zarit. L'armée israélienne a attribué les tirs au Hezbollah, mais d’après un officier de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), il s'agissait d'un tir de la défense israélienne.
Une nouvelle pluie de roquettes s’est également abattue en fin de matinée sur le port israélien de Haïfa, faisant au moins une vingtaine de blessés, jusqu’à trente selon le site internet du quotidien Yedioth Aharonoth. La nuit précédente, deux soldats israéliens ont été tués et plusieurs autres blessés, lors d'échanges de tirs avec des combattants du Hezbollah en territoire libanais, près de la frontière, au nord du village de Avivim. Deux hélicoptères militaires israéliens, se sont également écrasés dans cette zone. L’accident ayant fait plusieurs victimes, une enquête a été ouverte pour en déterminer les causes. Ces décès portent à 16 le nombre de soldats israéliens tués depuis le 12 juillet.
Face à la recrudescence des pertes militaires et surtout civiles, le général Udi Adam, commandant de la région militaire nord d'Israël, a donné une interview accordée au Yedioth. « C’est une opération exigeante et nous sommes en guerre. La guerre coûte des vies. Des civils sont également tués. Je suggère de ne pas compter les morts », y déclare-t-il. Il a par ailleurs affirmé que «liquider le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah n'est pas un des objectifs de l'offensive israélienne en cours».
Par AFP
===
Des milliers de réservistes ont été mobilisés vendredi par l’armée qui a commencé à masser des divisions à la frontière, prélude d'une opération terrestre dont les signes avant-coureurs se sont multipliés ces derniers jours. Selon les médias israéliens, trois ou quatre divisions pourraient être positionnées à la frontière avant la fin du weekend.
Au dixième jour de l'offensive israélienne au Liban, les indices d’une éventuelle offensive terrestre se sont multipliés. Pour contrer les attaques du Hezbollah, l'armée israélienne a annoncé qu’elle pourrait étendre prochainement ses opérations terrestres au Liban. Pour ce faire, plusieurs milliers de réservistes ont été mobilisés. «L'armée a rappelé sous les drapeaux plusieurs milliers de réservistes afin de renforcer son dispositif contre le Hezbollah», a indiqué une source militaire en soulignant que «ces effectifs ne dépassaient pas ceux d'une brigade, soit environ 3.000 soldats». Le site internet du Jerusalem Post parle évoque, lui, le chiffre de 5.000. Mercredi dernier, l'armée avait déjà mobilisé une division de réservistes, soit plus de 6.000 hommes.
Autre indice d’une éventuelle offensive terrestre, l’armée aurait l’intention de déployer trois ou quatre divisions massées à la frontière avant la fin du weekend, selon le site du Yedioth, sans toutefois que cette information soit confirmée par l’état-major. «En plus de la division déployée dans cette zone, deux autres divisions vont y être envoyées et assignées à des missions. En outre, des milliers de soldats supplémentaires, dont une grande majorité de réservistes, vont rejoindre la zone», peut-on y lire.
Face à cette menace grandissante, l'armée libanaise a immédiatement rétorqué qu’elle est prête à défendre le pays du Cèdre en cas d'invasion israélienne. «La constitution nous impose à nous, l'armée libanaise, de défendre le Liban. C'est notre rôle», a déclaré le ministre de la Défense.
Les civils appelés à fuir leurs habitations
Vendredi, Israël a une nouvelle fois conditionné l'arrêt des combats au Liban à un désarmement du Hezbollah, et le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a réclamé un «arrêt immédiat des hostilités».
Sur le front, les chasseurs-bombardiers ont tiré des missiles sur des villages et des infrastructures dans le sud, après avoir de nouveau demandé aux habitants de fuir la région. L'aviation israélienne a de nouveau largué au-dessus du Sud-Liban des tracts les exhortant à quitter villes et villages proches de la frontière, en passant au nord du fleuve Litani.
Dès le matin, une série de raids a été lancée sur Baalbeck, un bastion du Hezbollah dans la plaine orientale de la Bekaa, ainsi que sur les environs de la ville, faisant trois morts et douze blessés. Pris de panique, les habitants ont tenté de fuir précipitamment la zone bombardée, provoquant de nombreux accidents de la circulation. Un centre agricole et un centre de loisirs gérés par le mouvement chiite à l'entrée de la ville ont aussi été pris pour cible.
Nouveaux tirs de roquettes sur Haïfa
Malgré les intenses bombardements, l'armée n'est pas parvenue à faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah sur le nord d'Israël. Ni à décapiter la direction de l’organisation ou à repousser ses combattants loin de la frontière. Une salve de roquettes a raté ses cibles et touché un poste d'observation de l'Onu au nord de Zarit. L'armée israélienne a attribué les tirs au Hezbollah, mais d’après un officier de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), il s'agissait d'un tir de la défense israélienne.
Une nouvelle pluie de roquettes s’est également abattue en fin de matinée sur le port israélien de Haïfa, faisant au moins une vingtaine de blessés, jusqu’à trente selon le site internet du quotidien Yedioth Aharonoth. La nuit précédente, deux soldats israéliens ont été tués et plusieurs autres blessés, lors d'échanges de tirs avec des combattants du Hezbollah en territoire libanais, près de la frontière, au nord du village de Avivim. Deux hélicoptères militaires israéliens, se sont également écrasés dans cette zone. L’accident ayant fait plusieurs victimes, une enquête a été ouverte pour en déterminer les causes. Ces décès portent à 16 le nombre de soldats israéliens tués depuis le 12 juillet.
Face à la recrudescence des pertes militaires et surtout civiles, le général Udi Adam, commandant de la région militaire nord d'Israël, a donné une interview accordée au Yedioth. « C’est une opération exigeante et nous sommes en guerre. La guerre coûte des vies. Des civils sont également tués. Je suggère de ne pas compter les morts », y déclare-t-il. Il a par ailleurs affirmé que «liquider le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah n'est pas un des objectifs de l'offensive israélienne en cours».
Par AFP
Commentaire