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Non seulement ils sont colons, mais en plus racistes et violents. Quant à leur judaïsme, on peut se poser des questions quand on voit la manière dont il se comportent à Hébron, à l’occasion de Yom Kippour, la plus célèbre fête juive, censée être celle où l’on demande pardon à Dieu pour tous ses péchés....
Article publié par PAJU (Palestiniens et Juifs Unis), association canadienne :
"Yom Kippour entaché par la violence d’Israël Encore une fois cette année, des centaines de juifs israéliens ont jeté des pierres sur des voitures à Jérusalem, le jour de Yom Kippour. Des témoins ont déclaré que des dizaines de véhicules ont été endommagés. Certains appartenaient à des Palestiniens, d’autres aux hôpitaux de la ville. Les policiers, une fois arrivés sur les lieux n’ont rien fait pour empêcher ces vandales.
Depuis plusieurs années, les lancements de pierres lors du Yom Kippour sont monnaie courante sur Hébron Street, dans la partie Sud de la ville. Cette rue est utilisée par de nombreux Palestiniens pour se rendre de Jérusalem à Bethléem. Rafael Lichman, un militant du Yerushalmim ("Mouvement Jérusalem"), a envoyé une lettre à la police avant le Yom Kippour pour l’alerter de ces lancements de pierres qui avaient entaché la fête dans les années précédentes, l’exhortant à prendre des mesures préventives. La police n’a pas répondu à sa requête.
Mardi soir, après la fin de la prière, des centaines de personnes, principalement des jeunes, se sont réunis à l’angle des rues d’Hébron et de Bethléem. « J’ai quitté la synagogue et autour de 20h45 et la première voiture a été endommagée quelques minutes plus tard », a déclaré Lichman. Lui et d’autres témoins ont indiqué que des dizaines de voitures ont été endommagées par la suite. Ils ont vu la foule applaudir chaque fois qu’une voiture était touchée. Un autre témoin, Gideon Levy, 24 ans, a déclaré qu’il avait compté 15 voitures endommagées par des pierres. « Chaque fois qu’une voiture passait, …. ils lui lançaient des pierres, » a-t-il dit.
En même temps que se déroulaient ces évènements, l’armée israélienne imposait un bouclage strict de quarante-huit heures de la Cisjordanie. En effet, en Israël, durant toutes les fêtes religieuses, les Palestiniens de Cisjordanie n’ont pas été autorisées à se rendre en Israël sauf pour des raisons humanitaires ou des urgences médicales. Le bouclage de la bande de Gaza est encore plus sévère. Ce confinement forcé cause beaucoup de souffrances aux Palestiniens.
Pourquoi cette grande fête, où chacun demande pardon pour ses péchés de l’année, devient- elle, pour certains Israéliens, une occasion de poser des gestes racistes et violents dirigés vers le peuple palestinien ?"
Adapté de « Est ce que Yom Kippour est la fête de la violence israélienne ou de la demande de pardon ? », écrit par Nir Hasson et publié par le quotidien israélien Ha’aretz le 27 sept. 2012.
EuroPalestine 29 octobre 2012
Article publié par PAJU (Palestiniens et Juifs Unis), association canadienne :
"Yom Kippour entaché par la violence d’Israël Encore une fois cette année, des centaines de juifs israéliens ont jeté des pierres sur des voitures à Jérusalem, le jour de Yom Kippour. Des témoins ont déclaré que des dizaines de véhicules ont été endommagés. Certains appartenaient à des Palestiniens, d’autres aux hôpitaux de la ville. Les policiers, une fois arrivés sur les lieux n’ont rien fait pour empêcher ces vandales.
Depuis plusieurs années, les lancements de pierres lors du Yom Kippour sont monnaie courante sur Hébron Street, dans la partie Sud de la ville. Cette rue est utilisée par de nombreux Palestiniens pour se rendre de Jérusalem à Bethléem. Rafael Lichman, un militant du Yerushalmim ("Mouvement Jérusalem"), a envoyé une lettre à la police avant le Yom Kippour pour l’alerter de ces lancements de pierres qui avaient entaché la fête dans les années précédentes, l’exhortant à prendre des mesures préventives. La police n’a pas répondu à sa requête.
Mardi soir, après la fin de la prière, des centaines de personnes, principalement des jeunes, se sont réunis à l’angle des rues d’Hébron et de Bethléem. « J’ai quitté la synagogue et autour de 20h45 et la première voiture a été endommagée quelques minutes plus tard », a déclaré Lichman. Lui et d’autres témoins ont indiqué que des dizaines de voitures ont été endommagées par la suite. Ils ont vu la foule applaudir chaque fois qu’une voiture était touchée. Un autre témoin, Gideon Levy, 24 ans, a déclaré qu’il avait compté 15 voitures endommagées par des pierres. « Chaque fois qu’une voiture passait, …. ils lui lançaient des pierres, » a-t-il dit.
En même temps que se déroulaient ces évènements, l’armée israélienne imposait un bouclage strict de quarante-huit heures de la Cisjordanie. En effet, en Israël, durant toutes les fêtes religieuses, les Palestiniens de Cisjordanie n’ont pas été autorisées à se rendre en Israël sauf pour des raisons humanitaires ou des urgences médicales. Le bouclage de la bande de Gaza est encore plus sévère. Ce confinement forcé cause beaucoup de souffrances aux Palestiniens.
Pourquoi cette grande fête, où chacun demande pardon pour ses péchés de l’année, devient- elle, pour certains Israéliens, une occasion de poser des gestes racistes et violents dirigés vers le peuple palestinien ?"
Adapté de « Est ce que Yom Kippour est la fête de la violence israélienne ou de la demande de pardon ? », écrit par Nir Hasson et publié par le quotidien israélien Ha’aretz le 27 sept. 2012.
EuroPalestine 29 octobre 2012
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