Tweet
Gernot Grömer, président de l’Austrian Space Forum (ASF) était en visite la semaine dernière afin de préparer une opération de simulation de mission martienne au Maroc. Elle aura lieu en février 2013 à proximité d’Erfoud, sur une zone d’environ 80 kilomètres. Il s’agit d’une simulation analogue intégrée sur terrain (voir encadré). Gernot Grömer, président de l’Austrian Space Forum (ASF) affirme qu’il s’agira de la plus vaste simulation analogue effectuée à ce jour dans le monde. Mardi dernier, il a rencontré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Lahcen Daoudi, à Rabat. L’Austrian Space Forum est un institut de recherche autrichien spécialisé dans la recherche spatiale et plus particulièrement sur la planète Mars. « Nous faisons beaucoup de tests sur terrain afin d’acquérir de l’expérience opérationnelle pour la prochaine mission humaine sur Mars » a indiqué son président.
Erfoud, la rouge
L’une des raisons ayant motivé ce choix est la ressemblance de certains terrains avec la planète rouge. Parmi les facteurs pris en compte, l’apparence visuelle, la topographie, et la géologie. Autre facteur, non négligeable: la disponibilité d’une documentation géologique. « D’un point de vue géologique, le Maroc est l’un des pays les mieux documentés en Afrique » a précisé Grömer. L’institut autrichien travaille en collaboration avec le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS) et le Centre Ibn Battuta à Marrakech. Ce dernier a pour mission de préparer et d’effectuer des tests de rovers, d’atterrissages et autres équipements liés à l’exploration de Mars. Et enfin, le troisième élément clé de ce choix, la stabilité politique du pays. La région d’Erfoud n’est pas la seule à ressembler à Mars. « Il y a d’autres zones plus au Sud du Maroc, mais pour des raisons politiques, nous préférons faire notre simulation ici » a-t-expliqué.
Quel impact pour le pays ?
Le Maroc sera principalement un terrain d’essais. L’implication du pays se limitera à une collaboration avec le département de géologie de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. À ce sujet, Grömer a indiqué que les chercheurs autrichiens et marocains seraient “partenaires au même niveau”. « Ils connaissent l’infrastructure locale bien mieux que nous ». Au-delà de cette collaboration, que représentera cette opération pour les Marocains ? Pour le président de l’Austrian Space Forum, il s’agit d’établir un lien, même minime, entre les chercheurs marocains et la communauté des chercheurs européens. “Si, à travers ce projet, nous démontrons à la communauté scientifique internationale que le Maroc est un endroit favorable aux simulations de terrain, cela pourra créer un stimulus pour le développement des collaborations de recherche”.
Erfoud, la rouge
L’une des raisons ayant motivé ce choix est la ressemblance de certains terrains avec la planète rouge. Parmi les facteurs pris en compte, l’apparence visuelle, la topographie, et la géologie. Autre facteur, non négligeable: la disponibilité d’une documentation géologique. « D’un point de vue géologique, le Maroc est l’un des pays les mieux documentés en Afrique » a précisé Grömer. L’institut autrichien travaille en collaboration avec le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS) et le Centre Ibn Battuta à Marrakech. Ce dernier a pour mission de préparer et d’effectuer des tests de rovers, d’atterrissages et autres équipements liés à l’exploration de Mars. Et enfin, le troisième élément clé de ce choix, la stabilité politique du pays. La région d’Erfoud n’est pas la seule à ressembler à Mars. « Il y a d’autres zones plus au Sud du Maroc, mais pour des raisons politiques, nous préférons faire notre simulation ici » a-t-expliqué.
Quel impact pour le pays ?
Le Maroc sera principalement un terrain d’essais. L’implication du pays se limitera à une collaboration avec le département de géologie de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. À ce sujet, Grömer a indiqué que les chercheurs autrichiens et marocains seraient “partenaires au même niveau”. « Ils connaissent l’infrastructure locale bien mieux que nous ». Au-delà de cette collaboration, que représentera cette opération pour les Marocains ? Pour le président de l’Austrian Space Forum, il s’agit d’établir un lien, même minime, entre les chercheurs marocains et la communauté des chercheurs européens. “Si, à travers ce projet, nous démontrons à la communauté scientifique internationale que le Maroc est un endroit favorable aux simulations de terrain, cela pourra créer un stimulus pour le développement des collaborations de recherche”.
Un exercice pratique
Il s’agit de simuler la situation sur Mars dans des zones terrestres qui ressemblent à la planète rouge afin de préparer les opérations martiennes futures. Les sites sont sélectionnés de part leur ressemblance visuelle, topographique et géologique à la planète rouge, entre autres indicateurs. Lors de la simulation, les géologues étudient le terrain sans connaissances préalables, afin de se mettre dans des conditions similaires à celles d’une opération réelle. Ensuite, ils comparent leurs résultats aux données géologiques du pays. L’opération est ainsi refaite jusqu’à ce que les géologues arrivent à identifier les données géologiques par eux-mêmes. « Accomplir de la recherche sur le terrain dans un environnement représentatif est un excellent moyen pour acquérir de l’expérience opérationnelle et comprendre les avantages et les contraintes des opérations scientifiques dirigées à distance, sur d’autres planètes », ont indiqué les responsables de l’institut autrichien. L’opération Mars 2013 à Erfoud est selon eux « une plateforme pour tester des techniques de géophysique et de détection du vivant, pour se livrer à des tests de terrain pour les robots mobiles (rovers) et pour tester des concepts donnant une connaissance précise des activités en cours, aux équipes de support à distance. »
*
le soir echos
Il s’agit de simuler la situation sur Mars dans des zones terrestres qui ressemblent à la planète rouge afin de préparer les opérations martiennes futures. Les sites sont sélectionnés de part leur ressemblance visuelle, topographique et géologique à la planète rouge, entre autres indicateurs. Lors de la simulation, les géologues étudient le terrain sans connaissances préalables, afin de se mettre dans des conditions similaires à celles d’une opération réelle. Ensuite, ils comparent leurs résultats aux données géologiques du pays. L’opération est ainsi refaite jusqu’à ce que les géologues arrivent à identifier les données géologiques par eux-mêmes. « Accomplir de la recherche sur le terrain dans un environnement représentatif est un excellent moyen pour acquérir de l’expérience opérationnelle et comprendre les avantages et les contraintes des opérations scientifiques dirigées à distance, sur d’autres planètes », ont indiqué les responsables de l’institut autrichien. L’opération Mars 2013 à Erfoud est selon eux « une plateforme pour tester des techniques de géophysique et de détection du vivant, pour se livrer à des tests de terrain pour les robots mobiles (rovers) et pour tester des concepts donnant une connaissance précise des activités en cours, aux équipes de support à distance. »
*
le soir echos
Commentaire