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Bonsoir, comme le dit le titre, Israël n'a pas atteint ses objectifs, pour lancer l'aviation et bombarder une usine de lait ou des infrastructures publiques, ils sont fort et stupide, un peu comme les américains, alors que les 2 soldats aurait pu être libéré contre des prisonniers palestiniens, vous allez voir, ils vont se dégonfler et ne lanceront pas l'offensive terrestre, car comme je l'ai dit les temps ont changé
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“Nous envoyons un message clair : les Israéliens ont plus de chance de voir des étoiles en plein jour que de récupérer leurs soldats capturés sans que notre nation retrouve ses prisonniers.” La phrase est d’un député du Hamas palestinien qui s’exprimait, il y a quelques jours, lors d’une manifestation de soutien, organisée dans la bande de Gaza.
La guerre déclarée par l’État hébreu contre le pays du Cèdre, qui a fait jusque-là des centaines de victimes innocentes et causé la destruction des infrastructures de base du Liban, peut encore se prolonger dans le temps, comme le promettent les responsables de l’armée israélienne, sans que les objectifs annoncés au début de l’agression soient réalisés. Israël aurait eu plus de chance de récupérer ses soldats par la négociation que par la guerre dans laquelle il s’est embourbé, s’accordent à dire, par ailleurs, les analystes politiques et militaires.
Cette thèse ne cesse de se vérifier. Dix jours après le début de l’offensive, l’armée isrélienne peine à atteindre ses objectifs tant la résistance opposée par le Hezbollah le contraint à explorer d’autres pistes comme celle qui consiste à impliquer le gouvernement libanais dans l’opération de désarmement du parti chiite. “Israël prévoit d’imposer l’isolement du Liban par la mer, par l’espace aérien et par la terre afin de contraindre le gouvernement de ce pays à prendre ses responsabilités au sud du Liban, actuellement sous le contrôle du Hezbollah”, a rapporté la radio militaire d’Israël qui n’expliquait, en fait, que les conditions posées par le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, pour un cessez-le-feu, à savoir “la libération des deux soldats enlevés, l’arrêt des tirs de roquettes, et l’application des résolutions de l’Onu sur le désarmement du parti chiite”.
L’État hébreu, qui a fait fi de la voie diplomatique et la sourde oreille aux appels au cessz-le-feu venant des quatre coins du monde, n’a pas pu aussi obtenir ce qu’il recherchait par la voie des armes, en tuant des centaines de civils innocents en multipliant les raids sur les prétendues bases du Hezbollah.
Cela se vérifie au fil des jours : l’agression contre le Liban a été une erreur stratégique. Ce pays est en phase de devenir un véritable bourbier pour Israël, une sorte de mini-Vietnam, dans le quel Olmert s’est empêtré.
L’armée israélienne, qui rappelle ses réservistes, n’arrive toujours pas à lancer son offensive terrestre tant les incursions qu’il a tentées dans le sud du Liban ont été énergiquement repoussées par l’armée “régulière” du Hezbollah
Du coup, pour justifier ce qui est devenu la guerre totale contre le Liban, à défaut d’atteindre les objectifs annoncés au départ, un général de l’armée israélienne a tenu, hier, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à Haïfa, à impliquer le gouvernement libanais : “Nous pensons qu’ils (les deux soldats enlevés) sont vivants, et nous tenons le gouvernement libanais pour responsable de leur sécurité”, a-t-il dit. Il réagissait certainement à la déclaration du ministre de la Défense du gouvernement de Siniora qui affirmait, quelques heures auparavant, que l’armée libanaise, restée jusque-là à l’écart, “défendra sa terre et l’union du sang est plus forte que les confessions, les religions ou les doctrines”.
Israël ira-t-il, en fait, jusqu’à prendre le risque, en cas d’une offensive terrestre, de faire face à la jonction de l’armée régulière libanaise et celle du Hezbollah tout en sachant que cela lui coûtera un prix fort en vie humaine ? L’issue du conflit s’avère imprécise et imprévisible pour l’État hebreu. En Israël, la presse en a déjà lancé le débat. L’éditorialiste du quotidien grand tirage Yediot Aharonot doute de la réalisation des objectifs de l’offensive fixés par Olmert. Il prévoit même qu’“aucun d’eux ne sera atteint : les soldats enlevés ne seront pas restitués sans contrepartie, le Hezbollah ne sera pas désarmé…”
Israël n’aura fait, par son aveuglement, que réduire, encore une fois, la chance d’un véritable processus de paix au Proche-Orient.
S. R.
22 Juillet 2006 Liberte
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“Nous envoyons un message clair : les Israéliens ont plus de chance de voir des étoiles en plein jour que de récupérer leurs soldats capturés sans que notre nation retrouve ses prisonniers.” La phrase est d’un député du Hamas palestinien qui s’exprimait, il y a quelques jours, lors d’une manifestation de soutien, organisée dans la bande de Gaza.
La guerre déclarée par l’État hébreu contre le pays du Cèdre, qui a fait jusque-là des centaines de victimes innocentes et causé la destruction des infrastructures de base du Liban, peut encore se prolonger dans le temps, comme le promettent les responsables de l’armée israélienne, sans que les objectifs annoncés au début de l’agression soient réalisés. Israël aurait eu plus de chance de récupérer ses soldats par la négociation que par la guerre dans laquelle il s’est embourbé, s’accordent à dire, par ailleurs, les analystes politiques et militaires.
Cette thèse ne cesse de se vérifier. Dix jours après le début de l’offensive, l’armée isrélienne peine à atteindre ses objectifs tant la résistance opposée par le Hezbollah le contraint à explorer d’autres pistes comme celle qui consiste à impliquer le gouvernement libanais dans l’opération de désarmement du parti chiite. “Israël prévoit d’imposer l’isolement du Liban par la mer, par l’espace aérien et par la terre afin de contraindre le gouvernement de ce pays à prendre ses responsabilités au sud du Liban, actuellement sous le contrôle du Hezbollah”, a rapporté la radio militaire d’Israël qui n’expliquait, en fait, que les conditions posées par le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, pour un cessez-le-feu, à savoir “la libération des deux soldats enlevés, l’arrêt des tirs de roquettes, et l’application des résolutions de l’Onu sur le désarmement du parti chiite”.
L’État hébreu, qui a fait fi de la voie diplomatique et la sourde oreille aux appels au cessz-le-feu venant des quatre coins du monde, n’a pas pu aussi obtenir ce qu’il recherchait par la voie des armes, en tuant des centaines de civils innocents en multipliant les raids sur les prétendues bases du Hezbollah.
Cela se vérifie au fil des jours : l’agression contre le Liban a été une erreur stratégique. Ce pays est en phase de devenir un véritable bourbier pour Israël, une sorte de mini-Vietnam, dans le quel Olmert s’est empêtré.
L’armée israélienne, qui rappelle ses réservistes, n’arrive toujours pas à lancer son offensive terrestre tant les incursions qu’il a tentées dans le sud du Liban ont été énergiquement repoussées par l’armée “régulière” du Hezbollah
Du coup, pour justifier ce qui est devenu la guerre totale contre le Liban, à défaut d’atteindre les objectifs annoncés au départ, un général de l’armée israélienne a tenu, hier, lors d’une conférence de presse qu’il a animée à Haïfa, à impliquer le gouvernement libanais : “Nous pensons qu’ils (les deux soldats enlevés) sont vivants, et nous tenons le gouvernement libanais pour responsable de leur sécurité”, a-t-il dit. Il réagissait certainement à la déclaration du ministre de la Défense du gouvernement de Siniora qui affirmait, quelques heures auparavant, que l’armée libanaise, restée jusque-là à l’écart, “défendra sa terre et l’union du sang est plus forte que les confessions, les religions ou les doctrines”.
Israël ira-t-il, en fait, jusqu’à prendre le risque, en cas d’une offensive terrestre, de faire face à la jonction de l’armée régulière libanaise et celle du Hezbollah tout en sachant que cela lui coûtera un prix fort en vie humaine ? L’issue du conflit s’avère imprécise et imprévisible pour l’État hebreu. En Israël, la presse en a déjà lancé le débat. L’éditorialiste du quotidien grand tirage Yediot Aharonot doute de la réalisation des objectifs de l’offensive fixés par Olmert. Il prévoit même qu’“aucun d’eux ne sera atteint : les soldats enlevés ne seront pas restitués sans contrepartie, le Hezbollah ne sera pas désarmé…”
Israël n’aura fait, par son aveuglement, que réduire, encore une fois, la chance d’un véritable processus de paix au Proche-Orient.
S. R.
22 Juillet 2006 Liberte
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