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Par Amale SAMIE
Kofi Annan a remis son rapport, vendredi 18 février, au Conseil de sécurité de l'ONU, il y appelle à un "réexamen" de la solution du référendum, adoptée par le Maroc et le Polisario en 1991.
C'est ainsi que l'équité de l'ONU et l'application concrète des Accords de Houston signés sous l'égide de James Baker ont débouché sur un constat enfin réaliste. Un coup de théâtre, un coup mortel porté aux séparatistes. Exit le référendum.
Bien sûr, depuis deux ans tout le monde a constaté que ce plan était irréaliste, il a provoqué la démission de deux chefs de la Minurso (Mission des Nations unies au Sahara occidental), mais enfin c'était le plan de l'ONU. Et les accords de Houston ne pouvaient pas être remis en question par le Maroc. Pourtant au Sahara, la population n'en pensait pas moins. Les Sahraouis ont demandé qu'on leur explique pourquoi on avait signé cet accord avec le Polisario, un accord défavorable au Maroc qui a été ressenti comme un abandon. Ils ont dit que le " sang coulerait si le Polisario parvenait, avec la complicité de la Commission d'identification (CID) de la Minurso, à éliminer la moitié des électeurs Sahraouis. À Laâyoune, la présence d'étrangers, même onusiens, et la vue de leur uniforme ont donné aux Sahraouis l'impression de vivre sous occupation étrangère. La gestion du dossier par la matraque a fait le reste. Sur le plan international ce fut un désastre. Et avec les gouvernements européens et avec les ONG partiales, ignares et complaisantes. Mais personne, hormis les politiciens et les diplomates incultes, n'ignorait vraiment que le conflit du Sahara est strictement algéro-marocain.
Difficultés
Mais tout cela, appartient à un passé définitivement " passé ". Les responsables du dossier ont changé et S.M le Roi Mohamed VI a engagé une toute nouvelle réflexion sur le traitement à donner à la question et sur la gestion des affaires du Sahara par les habitants du Sahara. La guillotine pour les séparatistes.
La diplomatie marocaine n'a quand même pas omis de préciser que " Le Maroc reste attaché au plan de règlement qui conduit au référendum sur l'avenir du Sahara occidental ".
C'est justement ce principe fondamental sur lequel ne repose plus désormais la question du Sahara.
Mais c'est bien Kofi Annan, le secrétaire général de l'ONU qui a insisté sur les difficultés rencontrées par la (Minurso) pour mener à bien le processus d'identification des personnes habilitées à participer au référendum. Et c'est aussi Kofi Annan qui déclare que la procédure des recours rend impossible la tenue du référendum. La question est : les recours déposés, quel que soit leur nombre, constituent-ils une entorse aux accords de Houston ? Le Maroc avait déjà fait une concession à la limite du tolérable: accepter que les postulants appartenant aux trois groupements contestés, H et J, se présentent à titre individuel. Les Sahraouis, de Laâyoune à Dakhla, étaient déjà outrés que l'un des cinq critères permettant de voter stipule seulement l'habilitation de l'ascendant direct, soit le père. Car cela a joué des tours au Maroc : un homme pouvait être retenu par la Minurso et pas son petit-fils. Ce fut une douleur pour tout le monde. Kofi Annan a appelé à la rescousse son émissaire spécial pour le Sahara, James Baker, mais James Baker ne peut ni nous imposer un nouveau Houston ni envoyer les poseurs de recours dans une chambre à gaz. Le Polisario peut l'accepter puisque Mohamed Abdelaziz, dont le père habite Kasba Tadla, a appelé " la communauté internationale à sévir contre le Maroc comme elle l'a fait en Serbie ". Soit écrasé le pays sous un tapis de bombes. On ne sait si le crime de haute trahison est prescriptible. Ce qu'on sait c'est que ce triste sire devra attendre très longtemps avant que les Marocains, de Tanger à Lagouira, l'oublient.
Accusation
Pourquoi le Polisario accuse-t-il le Maroc d'avoir saboté le référendum alors que personne n'en croit plus un mot ? Parce qu'il ne peut pas reprendre la guerre dont il nous menace et que les Sahraouis qu'il séquestre dans les camps ont eu leur part d'aventure. On ne vit pas vingt-cinq ans avec 250 grammes de riz ou de féculents par jour quand les " dirigeants " du Polisario se pavanent à Madrid, Alger et ailleurs avec l'argent de l'aide humanitaire internationale. Et puis d'abord, qui est le Polisario ? La bande à Abdelaziz, des serfs inconditionnels d'Alger? Bachir Mustapha Sayyed, ex-numéro 2, en rupture de ban ? Les centaines de soldats qui ont choisi de suivre Ayoub Lahbib, qui est le seul à avoir un semblant d'autorité sur les " militaires " du défunt Polisario ?
Lorsqu'on aura résolu cette question, c'est qu'on sera arrivé à répondre à la question fondamentale : au cas même où le Polisario serait un mouvement de libération, peut-on confier une république de plus de 200.000 km2 peuplée de 300. 000 habitants au grand maximum à tout ceux qui s'en réclament? Quelle sécurité serait garantie à l'Algérie, la Mauritanie et le Maroc avec cet avorton de république croupion dans la région ?
Blocage
Le Polisario a perdu. Et "d'intenses négociations sont en cours pour tenter de trouver une solution au blocage du processus Référendaire", selon des sources diplomatiques occidentales qui considèrent que le rapport Annan "permet d'officialiser ce que tout le monde sait déjà depuis longtemps: le référendum n'aura jamais lieu".
Pour les observateurs, Kofi Annan fait un constat pessimiste "alors que progresse la solution d'une large autonomie accordée à la province du Sahara".
De troisième voie, nous n'en connaissons qu'une, celle qu'a proposée le Souverain : le Sahara vivra dans la "pluralité cohérente et une diversité harmonieuse".
La perspective d'un statut d'autonomie accordé au Sahara et qui se baserait sur la régionalisation du territoire marocain, permettrait de clore le dossier.
Il est regrettable que la sympathie supposée de Xanana Gusmao, le chef des indépendantistes du Timor oriental, soit évoquée par le Polisario comme un gage de légitimité.
Parce qu'il y a un univers entre le Polisario et les séparatistes de Timor. Historiquement, géographiquement et au point de vue religieux, culturel et linguistique.
L'ONU a bâclé le référendum au Timor, il en a résulté un bain de sang et une tentative de génocide.
Alors Kofi Annan n'a pas attendu de remettre son rapport au Conseil de sécurité pour dire que la solution au séparatisme, devait être politique, parce que chaque cas recouvre des réalités et des conditions différentes. " Ce sont des problèmes politiques et, en tant que tels, ils nécessitent des solutions politiques ". Il a même ajouté que " si l'on ne pouvait pas dire que le séparatisme est toujours mauvais, cela ne voulait pas dire que les Nations Unies lui étaient favorables ou avaient pour but de briser les grands Etats en plusieurs petits Au contraire, le but des Nations Unies est de rendre possible aux peuples de vivre ensemble sans conflit ". A fortiori quand il s'agit d'un seul et même peuple, celui du Maroc. La messe est dite.
Comédie
On pourrait appeler cette histoire "Chronique d'une mort lente ". C'est bien celle du Polisario. C'est bien une comédie sinistre née d'un fantasme et morte dans le dépouillement, la solitude, le monde carcéral et la faim. Nous sommes peut-être face à un rééquilibrage naturel du monde qui a horreur du vide et qui l'expulse en infligeant aux militants d'une mauvaise cause, gifle sur gifle. La " république " du Polisario a vite tourné au Cambodge de Pol Pot.
Mais il est aussi question de justice dans cette affaire, parce que même si elle fut lente à venir, elle est implacable quand elle s'abat sur un clan qui terrorise tout un peuple.
C'est cette justice-là qui a mené les séparatistes à un suicide long de 25 ans. Celle qui va bientôt être rendue au Maroc et à sa politique de sang-froid qui a épargné un bain de sang au Nord-Ouest du Maghreb. Un conflit où trois pays se sont abondamment arrosés de mitraille, strictement défensive pour le Maroc et la Mauritanie, et agressive pour les séparatistes du Polisario soutenu, armé et vendu sur la scène internationale par l'Algérie. Quant à l'Espagne, son attitude sera restée " négativement passive " durant un quart de siècle. Une énigme qui n'en est pas vraiment une. Et depuis 3 ans, cette attitude se clarifie lentement.
S'il y eut des idéalistes au sein du mouvement séparatiste, les criminels de " la direction " les ont réduits au silence. D'autres, moins nombreux ont affronté les rigueurs du désert pour rentrer dans leurs villes. Le reste de la population kidnappée dans des camions algériens a été transformé en quasi-troglodytes créchant dans des gourbis ou des tentes entre deux rangées de latrines. Mohamed Abdelaziz a régné par la terreur grâce à la docilité d'acolytes corrompus.
Qui a réellement cru qu'une république pourrait un jour naître entre la Mauritanie et le Maroc ? Ceux qui ont cru pouvoir l'imposer par une guerre d'usure. Ceux que les instigateurs réels de cette guerre ont pu leurrer en leur vendant un bébé monstre.
Pas de référendum, donc. Alors c'est maintenant à nos voisins et frères algériens d'en prendre acte. Ceux qui s'effondrent dès qu'il y a perspective de normalisation entre Alger et Rabat laisseront-ils au président algérien le soin de refermer le dossier pour le bien du Maghreb des peuples? On peut l'espérer.
Kofi Annan a remis son rapport, vendredi 18 février, au Conseil de sécurité de l'ONU, il y appelle à un "réexamen" de la solution du référendum, adoptée par le Maroc et le Polisario en 1991.
C'est ainsi que l'équité de l'ONU et l'application concrète des Accords de Houston signés sous l'égide de James Baker ont débouché sur un constat enfin réaliste. Un coup de théâtre, un coup mortel porté aux séparatistes. Exit le référendum.
Bien sûr, depuis deux ans tout le monde a constaté que ce plan était irréaliste, il a provoqué la démission de deux chefs de la Minurso (Mission des Nations unies au Sahara occidental), mais enfin c'était le plan de l'ONU. Et les accords de Houston ne pouvaient pas être remis en question par le Maroc. Pourtant au Sahara, la population n'en pensait pas moins. Les Sahraouis ont demandé qu'on leur explique pourquoi on avait signé cet accord avec le Polisario, un accord défavorable au Maroc qui a été ressenti comme un abandon. Ils ont dit que le " sang coulerait si le Polisario parvenait, avec la complicité de la Commission d'identification (CID) de la Minurso, à éliminer la moitié des électeurs Sahraouis. À Laâyoune, la présence d'étrangers, même onusiens, et la vue de leur uniforme ont donné aux Sahraouis l'impression de vivre sous occupation étrangère. La gestion du dossier par la matraque a fait le reste. Sur le plan international ce fut un désastre. Et avec les gouvernements européens et avec les ONG partiales, ignares et complaisantes. Mais personne, hormis les politiciens et les diplomates incultes, n'ignorait vraiment que le conflit du Sahara est strictement algéro-marocain.
Difficultés
Mais tout cela, appartient à un passé définitivement " passé ". Les responsables du dossier ont changé et S.M le Roi Mohamed VI a engagé une toute nouvelle réflexion sur le traitement à donner à la question et sur la gestion des affaires du Sahara par les habitants du Sahara. La guillotine pour les séparatistes.
La diplomatie marocaine n'a quand même pas omis de préciser que " Le Maroc reste attaché au plan de règlement qui conduit au référendum sur l'avenir du Sahara occidental ".
C'est justement ce principe fondamental sur lequel ne repose plus désormais la question du Sahara.
Mais c'est bien Kofi Annan, le secrétaire général de l'ONU qui a insisté sur les difficultés rencontrées par la (Minurso) pour mener à bien le processus d'identification des personnes habilitées à participer au référendum. Et c'est aussi Kofi Annan qui déclare que la procédure des recours rend impossible la tenue du référendum. La question est : les recours déposés, quel que soit leur nombre, constituent-ils une entorse aux accords de Houston ? Le Maroc avait déjà fait une concession à la limite du tolérable: accepter que les postulants appartenant aux trois groupements contestés, H et J, se présentent à titre individuel. Les Sahraouis, de Laâyoune à Dakhla, étaient déjà outrés que l'un des cinq critères permettant de voter stipule seulement l'habilitation de l'ascendant direct, soit le père. Car cela a joué des tours au Maroc : un homme pouvait être retenu par la Minurso et pas son petit-fils. Ce fut une douleur pour tout le monde. Kofi Annan a appelé à la rescousse son émissaire spécial pour le Sahara, James Baker, mais James Baker ne peut ni nous imposer un nouveau Houston ni envoyer les poseurs de recours dans une chambre à gaz. Le Polisario peut l'accepter puisque Mohamed Abdelaziz, dont le père habite Kasba Tadla, a appelé " la communauté internationale à sévir contre le Maroc comme elle l'a fait en Serbie ". Soit écrasé le pays sous un tapis de bombes. On ne sait si le crime de haute trahison est prescriptible. Ce qu'on sait c'est que ce triste sire devra attendre très longtemps avant que les Marocains, de Tanger à Lagouira, l'oublient.
Accusation
Pourquoi le Polisario accuse-t-il le Maroc d'avoir saboté le référendum alors que personne n'en croit plus un mot ? Parce qu'il ne peut pas reprendre la guerre dont il nous menace et que les Sahraouis qu'il séquestre dans les camps ont eu leur part d'aventure. On ne vit pas vingt-cinq ans avec 250 grammes de riz ou de féculents par jour quand les " dirigeants " du Polisario se pavanent à Madrid, Alger et ailleurs avec l'argent de l'aide humanitaire internationale. Et puis d'abord, qui est le Polisario ? La bande à Abdelaziz, des serfs inconditionnels d'Alger? Bachir Mustapha Sayyed, ex-numéro 2, en rupture de ban ? Les centaines de soldats qui ont choisi de suivre Ayoub Lahbib, qui est le seul à avoir un semblant d'autorité sur les " militaires " du défunt Polisario ?
Lorsqu'on aura résolu cette question, c'est qu'on sera arrivé à répondre à la question fondamentale : au cas même où le Polisario serait un mouvement de libération, peut-on confier une république de plus de 200.000 km2 peuplée de 300. 000 habitants au grand maximum à tout ceux qui s'en réclament? Quelle sécurité serait garantie à l'Algérie, la Mauritanie et le Maroc avec cet avorton de république croupion dans la région ?
Blocage
Le Polisario a perdu. Et "d'intenses négociations sont en cours pour tenter de trouver une solution au blocage du processus Référendaire", selon des sources diplomatiques occidentales qui considèrent que le rapport Annan "permet d'officialiser ce que tout le monde sait déjà depuis longtemps: le référendum n'aura jamais lieu".
Pour les observateurs, Kofi Annan fait un constat pessimiste "alors que progresse la solution d'une large autonomie accordée à la province du Sahara".
De troisième voie, nous n'en connaissons qu'une, celle qu'a proposée le Souverain : le Sahara vivra dans la "pluralité cohérente et une diversité harmonieuse".
La perspective d'un statut d'autonomie accordé au Sahara et qui se baserait sur la régionalisation du territoire marocain, permettrait de clore le dossier.
Il est regrettable que la sympathie supposée de Xanana Gusmao, le chef des indépendantistes du Timor oriental, soit évoquée par le Polisario comme un gage de légitimité.
Parce qu'il y a un univers entre le Polisario et les séparatistes de Timor. Historiquement, géographiquement et au point de vue religieux, culturel et linguistique.
L'ONU a bâclé le référendum au Timor, il en a résulté un bain de sang et une tentative de génocide.
Alors Kofi Annan n'a pas attendu de remettre son rapport au Conseil de sécurité pour dire que la solution au séparatisme, devait être politique, parce que chaque cas recouvre des réalités et des conditions différentes. " Ce sont des problèmes politiques et, en tant que tels, ils nécessitent des solutions politiques ". Il a même ajouté que " si l'on ne pouvait pas dire que le séparatisme est toujours mauvais, cela ne voulait pas dire que les Nations Unies lui étaient favorables ou avaient pour but de briser les grands Etats en plusieurs petits Au contraire, le but des Nations Unies est de rendre possible aux peuples de vivre ensemble sans conflit ". A fortiori quand il s'agit d'un seul et même peuple, celui du Maroc. La messe est dite.
Comédie
On pourrait appeler cette histoire "Chronique d'une mort lente ". C'est bien celle du Polisario. C'est bien une comédie sinistre née d'un fantasme et morte dans le dépouillement, la solitude, le monde carcéral et la faim. Nous sommes peut-être face à un rééquilibrage naturel du monde qui a horreur du vide et qui l'expulse en infligeant aux militants d'une mauvaise cause, gifle sur gifle. La " république " du Polisario a vite tourné au Cambodge de Pol Pot.
Mais il est aussi question de justice dans cette affaire, parce que même si elle fut lente à venir, elle est implacable quand elle s'abat sur un clan qui terrorise tout un peuple.
C'est cette justice-là qui a mené les séparatistes à un suicide long de 25 ans. Celle qui va bientôt être rendue au Maroc et à sa politique de sang-froid qui a épargné un bain de sang au Nord-Ouest du Maghreb. Un conflit où trois pays se sont abondamment arrosés de mitraille, strictement défensive pour le Maroc et la Mauritanie, et agressive pour les séparatistes du Polisario soutenu, armé et vendu sur la scène internationale par l'Algérie. Quant à l'Espagne, son attitude sera restée " négativement passive " durant un quart de siècle. Une énigme qui n'en est pas vraiment une. Et depuis 3 ans, cette attitude se clarifie lentement.
S'il y eut des idéalistes au sein du mouvement séparatiste, les criminels de " la direction " les ont réduits au silence. D'autres, moins nombreux ont affronté les rigueurs du désert pour rentrer dans leurs villes. Le reste de la population kidnappée dans des camions algériens a été transformé en quasi-troglodytes créchant dans des gourbis ou des tentes entre deux rangées de latrines. Mohamed Abdelaziz a régné par la terreur grâce à la docilité d'acolytes corrompus.
Qui a réellement cru qu'une république pourrait un jour naître entre la Mauritanie et le Maroc ? Ceux qui ont cru pouvoir l'imposer par une guerre d'usure. Ceux que les instigateurs réels de cette guerre ont pu leurrer en leur vendant un bébé monstre.
Pas de référendum, donc. Alors c'est maintenant à nos voisins et frères algériens d'en prendre acte. Ceux qui s'effondrent dès qu'il y a perspective de normalisation entre Alger et Rabat laisseront-ils au président algérien le soin de refermer le dossier pour le bien du Maghreb des peuples? On peut l'espérer.
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