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Suite à une alerte de la FAO Mobilisation marocaine contre l’invasion des criquets

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  • Suite à une alerte de la FAO Mobilisation marocaine contre l’invasion des criquets

    «Après le dessèchement de la végétation en cours et la fin de la saison des pluies (Sahel), les criquets pèlerins se concentrent et les densités augmentent dans les quelques zones encore vertes. Bien que les opérations de lutte diminuent les effectifs acridiens (…), une migration vers l’Afrique du Nord-ouest est imminente, même si c’est à une échelle plus petite», avertit la FAO dans son communiqué. De son côté, Keith Cressman, responsable des prévisions acridiennes à la FAO, explique que : «Les vents et les précédents historiques laissent supposer que les essaims, une fois formés, se dirigeront vers l’Algérie, la Libye, le sud du Maroc et le nord-ouest de la Mauritanie».
    Selon le site officiel de la lutte antiacridienne au Maroc, la dernière période d’invasion, 1987-1989, a été l’une des plus importantes : «elle a nécessité la mobilisation de moyens humains, matériels et financiers considérables (un milliard de dirhams) pour traiter près de 5 millions d’hectares», peut-on lire dans ce site. Parmi les 200 espèces acridiennes recensées au Maroc, seules deux menacent les cultures et les pâturages, poursuit le site www.criquet-maroc.ma : il s’agit du criquet marocain et du criquet pèlerin. «Le Criquet marocain est une espèce autochtone, relativement aisée à contrôler dans ses zones de reproductions, par contre, le criquet pèlerin est une espèce allochtone (venue de l’extérieur) à vaste aire de répartition et qui envahit le Maroc généralement en automne à partir du sud et sud-est».
    100 tonnes de végétaux dévorés par jour

    «Des observations précises ont montré qu’un criquet peut consommer par jour en moyenne l’équivalent de son poids. Un kilomètre carré d’essaim dense compte environ 50 millions d’insectes qui peuvent donc dévorez chaque jour 100 tonnes de végétaux» précise le site de la lutte antiacridienne au Maroc.
    D’importants moyens humains et matériels

    Afin de faire face à la menace acridienne, le Maroc s’est doté d’un programme de prévention et de lutte en cas d’invasion. La prévention s’effectue par des prospections effectuées régulièrement dans les zones à risque, notamment dans le sud du pays. Au cours de ces opérations, il est noté la densité de criquets, le sexe et le stade de maturité de l’acridien. Au Maroc, ces prospections se font par voie terrestre, spatiale (télédétection) et aérienne. Une fois l’ensemble de ces données récoltées, elles sont transmises aux autorités et aux populations concernées.
    Lorsque l’invasion est confirmée, le traitement consiste en la pulvérisation du pesticide sous forme de fines gouttelettes. L’épandage de ce pesticide se fait par différents moyens. Il s’agit, en premier lieu, des appareils de traitement montés sur véhicules où «toutes les commandes de ces pulvérisateurs sont installées dans la cabine pour une sécurité maximale de l’opérateur». Ces pulvérisateurs peuvent également être portés à dos par l’opérateur. Enfin, le matériel de traitement aérien s’effectue à l’aide d’hélicoptères et d’avions équipés de pompes. Au Maroc, trois types d’avion sont utilisés : Hercule C130, Air Tractor, Turbo Trush et PA 25 et deux types d’hélicoptères : Lama et Bell 205


    LE MATIN MA
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