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Le partenariat public-privé vu par Oxford Business Group et KPMG Maroc

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  • Le partenariat public-privé vu par Oxford Business Group et KPMG Maroc

    Le partenariat public-privé et ses perspectives de développement. Telle est la trame du rapport 2013 que s’apprêtent à publier les cabinets Oxford Business Group et KPMG Maroc. Les deux partenaires viennent d’ailleurs de diffuser une synthèse détaillée de leur prochain rapport annuel, intitulé «The Report : Morocco 2013», dans lequel est mis en exergue le modèle de partenariat public-privé dans le Royaume. État des lieux, avancées et contraintes du développement, le tout examiné d’une manière exhaustive, à la lumière d’un diagnostic sectoriel sur lequel les deux cabinets ont travaillé depuis plusieurs mois. Le thème central choisi pour le prochain rapport découle aussi et surtout de l’intérêt manifesté pour ce mécanisme institutionnel dont on parle de plus en plus. Un projet de loi est d’ailleurs dans le pipe, visant à réglementer les ressorts du partenariat public-privé, qui sont pour l’instant dans une situation de quasi-vide juridique.
    Selon Fouad Lahgazi, senior partner chez KPMG à Rabat, ce «cadre réglementaire va permettre au Maroc de saisir des opportunités d’investissement importantes». D’ailleurs, et malgré l’absence de réglementation claire en la matière, des programmes de partenariat public-privé ont déjà été réalisés dans le Royaume.
    Le plus emblématique reste le hub Tanger Med dont près de la moitié de l’investissement est d’origine privée. Les secteurs traditionnels de ces partenariats sont connus : les énergies, en particulier renouvelables, l’eau, l’électricité, le traitement des déchets…
    Autant de secteurs prêts à accueillir les initiatives de partenariats entre public et privé et qui n’attendent que le passage d’examen du projet de loi pour une concrétisation. D’autres secteurs, moins habituels tels que l’éducation et l’agriculture, pourraient se prêter à l’exercice de ce mécanisme.
    Un modèle efficient de co-investissement

    Sur le volet fiscal, le rapport met en lumière les intérêts et les opportunités d’affaires par secteurs. Un cadre fiscal adapté et relativement nouveau pour le partenariat public-privé devrait être adopté en matière d’investissement afin d’en favoriser la dynamique de développement. Il existe également un régime dérogatoire autorisant les investisseurs majeurs à signer des conventions ou des contrats d’investissement avec l’État afin d’obtenir des avantages spécifiques.
    La régionalisation devrait permettre, par ailleurs, une nouvelle répartition des responsabilités et des décisions entre les Centres régionaux d’investissement (CRI) et, au niveau national, la Commission interministérielle des investissements. Il faut aussi noter que certains investisseurs étrangers bénéficient actuellement des dispositions prévues dans les accords d’association et de libre-échange, ce qui est de nature à donner plus de tonus à la compétitivité des entreprises au Maroc. La note de synthèse du document «The report : Morocco 2013» analyse aussi en profondeur l’ensemble des réformes ainsi que leurs impacts pour les investisseurs institutionnels et privés. Le rapport, rappelons-le, est le fruit de plus de six mois de recherches sur le terrain, réalisées par les équipes d’analystes d’Oxford Business Group et de KPMG.
    Une structure dédiée à l’intelligence et à la veille

    Oxford Business Groupe (OBG) est un cabinet international d’intelligence et de veille dont la mission est de fournir aux investisseurs étrangers des informations et des indications complètes sur les possibilités d’investissement dans 25 pays émergents. Basé à Londres, le cabinet est présent dans plusieurs pays arabes et africains, notamment le Maroc, l’Algérie, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis. En l’occurrence, des économies qui montent en puissance ou qui présentent des potentialités d’émergence importante.
    Repères

    • Malgré l’absence de réglementation claire en la matière, des programmes de partenariat public-privé ont déjà été réalisés dans le Royaume.
    • Il existe un régime dérogatoire autorisant les investisseurs à signer des conventions ou des contrats d’investissement avec l’État afin d’obtenir des avantages spécifiques.

    Publié le : 29 Octobre 2012 - I.L.A., LE MATIN
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