Une visite au pas de course pour Hillary Clinton à Alger a commencé très tôt ce lundi matin 29 octobre. La secrétaire d’Etat américaine a rencontré le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Cette visite est consacrée essentiellement à la situation dans le nord du Mali aux mains des islamistes.
La secrétaire d’Etat américaine est venue demander aux Algériens leur soutien à une intervention militaire dans le nord du Mali. Et par soutien, les Américains entendent participation. Car pour Washington, l’Algérie est l’Etat le plus puissant du Sahel et donc un partenaire crucial. Et cela pour trois raisons : d’abord les services de renseignement algériens connaissent très bien la région ; ensuite, l’Algérie devra fermer ses frontières pour permettre à une opération militaire d’être efficace ; enfin, les Algériens ont l’expérience de la lutte antiterroriste.
On ne sait pas encore si la secrétaire d'Etat américaine est parvenue à arracher un accord. Mais dans la presse algérienne ce lundi matin, ce sont les représentants des Touaregs algériens qui réagissent. Mahmoud Guemama, grand chef de Tamanrasset, affirme que l’intervention militaire va causer beaucoup de problèmes aux Touaregs et il demande aux autorités de persévérer dans leur position contre une opération militaire étrangère et de privilégier le dialogue.
rfi
La secrétaire d’Etat américaine est venue demander aux Algériens leur soutien à une intervention militaire dans le nord du Mali. Et par soutien, les Américains entendent participation. Car pour Washington, l’Algérie est l’Etat le plus puissant du Sahel et donc un partenaire crucial. Et cela pour trois raisons : d’abord les services de renseignement algériens connaissent très bien la région ; ensuite, l’Algérie devra fermer ses frontières pour permettre à une opération militaire d’être efficace ; enfin, les Algériens ont l’expérience de la lutte antiterroriste.
On ne sait pas encore si la secrétaire d'Etat américaine est parvenue à arracher un accord. Mais dans la presse algérienne ce lundi matin, ce sont les représentants des Touaregs algériens qui réagissent. Mahmoud Guemama, grand chef de Tamanrasset, affirme que l’intervention militaire va causer beaucoup de problèmes aux Touaregs et il demande aux autorités de persévérer dans leur position contre une opération militaire étrangère et de privilégier le dialogue.
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