Les différentes résolutions de l'ONU ont mis en évidence le caractère légitime de la revendication de la lutte du peuple sahraoui,la qualifiant comme question de décolonisation,qui ne saurait être résolu qu'en appliquant le principe de l’autodétermination, conformément a la Charte et aux résolution de l'Onu, notamment la résolution 15145XV),relatif a l'octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux.
L'Invasion du Sahara Occidental ne reposait pas sur aucune justification historique ou légale fondée. Elle intervenait au moment ou l'Onu adoptait des documents aux Conclusions sans appel:L'avis de la Court Internationale de Justice et le rapport de la mission de Visite ,envoyé par l'Assemblée Générale des Nations Unies au Territoire du Sahara Occidental en mai 1975.
La Court avait conclu qu' ...''elle n'a donc pas constaté l'existence de liens juridiques de nature a modifier l’application de la résolution 1514(XV) de l'Assemblée Générale des Nations Unies quant a la décolonisation du Sahara Occidental et en particulier l'application du principe d’autodétermination, grâce a l'expression libre et authentique de la volonté des population du territoire''.
La Mission de Visite pour sa part établissait que ''dans le territoire,la mission a constaté que la population ou pour le moins la quasi-majorité des personnes qu'elle a rencontré s'est prononcé catégoriquement en faveur de l’indépendance et contre les revendications du Maroc et de la Mauritanie ''.
Face a ce déni de justice , le peuple sahraoui a été forcé de poursuivre sa lutte légitime de libération depuis le 20 Mai 1973 contre le colonialisme espagnol.Mais tout en s'opposant sur le champ militaire aux envahisseurs,le Front Polisario n'a jamais fermé la porte devant les voies pacifiques pour mettre en terme au conflit.Le 5 août 1979,un accord de paix a été signé entre le Front Polisario et la Mauritanie,après plusieurs mois des négociations entamé a Paris en septembre 1978.Le Maroc au lieue de respecter cet accord a décidé d’étendre son occupation sur le territoire évacué par la Mauritanie.
L'ONU, emboîtant le pas a l'Organisation de l'Unité Africaine,a pris conscience de la gravité de ce développement et dans la résolution 3437(1979) de l'Assemblée Générale a vigoureusement dénoncé ''la prolongation de l'occupation par le Maroc de la partie du territoire évacué par la Mauritanie'' et demandé au Maroc de mettre en terme a cette situation et de négocier avec le Front Polisario ''les modalités d'un Référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental.
Les tentatives de médiation répétées de l'Organisation Africaine entre 1976 et 1984,a travers son comité des sages,puis son comité de mise en oeuvre,n'ont pas pu prospérer a cause de l'intransigeance du Maroc.L'Organisation de L'Unité Africaine en tira les conclusions en admettant en son sein,comme membre a part entière, la Republique Sahraouie;alors que le Maroc se trouve isolé sur le plan continentale, hors de l'Unité Africaine.
Aussi il y a lieue de rappeler que le Front Polisario,au cours des trois dernières décennies écoulées n'as pas épargné aucun effort pour le succès des différentes médiations et négociations. La première rencontre entre délégations marocaine et sahraouie a eu lieue a Bamako au Mali, puis suivirent celles de Lisbone et Alger au cours des années 80. Enfin, les bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies et du Président en exercice de l'Unité Africaine qui ont commencé en Avril 1986,ont au terme de quatre ans de négociation indirectes,permis l’élaboration du Plan de Règlement.
C'est donc en 1991,apres 16 années de combats .Son Premier Ministre d'alors M Karim Lamrani,avait declaré,devant l'Assemblée Generale des Nations Unies,a la suite de la signature du Plan de Reglement en 1991,que la communauté internationale a persuadé le Maroc a accepter le principe de la célébration d'un référendum d’autodétermination au cours duquel le peuple sahraoui aura a choisir entre l’indépendance et l’intégration au Maroc.Son Premier Ministre ,Mr Karim Lamrani,avait déclaré,devant l'Assemblée Générale des Nations Unies,suite a la signature du Plan de Regrettablement 1991,que son pays '' est déterminé a respecter les résultats du Référendum quels qu'ils soient ''
Le Front Polisario quant a lui,a pleinement coopéré pour la mise en application des différents plans de paix et a fait des concessions substantielles a la fois en acceptant les amendements marocains concernant la confection d'un corps électoral dont la liste provisoire a été publié par la commission d'identification a la fin 1999 et ,surtout,en acceptant le Plan de Baker 2003, qui prévoyait période transitoire(autonomie)d quatre ans,suivie d'un référendum avec trois options : indépendance,autonomie et intégration.
L'espoir né de l'acceptation par le Maroc du référendum d’autodétermination avec l’indépendance comme une des options n'as pas trop duré.Le Maroc a bloqué la mise en oeuvre de deux premiers plans(Plans de Règlement et Accords de Houston) sous le prétexte de la composition du corps électoral et a rejette formellement le troisième(Plan Baker),en vertu de l'argument ,selon lequel la Consultation prévue dans le plan incluait l'option de l’indépendance.
Le Maroc convaincu alors que toute consultation populaire au Sahara Occidental menait inéluctablement vers l’indépendance a durci sa position a partir de 2004 rejetant officiellement le principe de l’autodétermination qui implique,comme le veut la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation,le choix entre plusieurs options dont l’indépendance. Cette attitude arrogante et irrespectueuse des engagements pris devant la communauté internationale montre combien le Maroc n'est pas intéressé par une sortie négociée et conforme au droit international du conflit l’opposant au peuple sahraoui depuis trois décennies.
L'on ne peut,a cet égard,que regretter le manque de fermeté des Nations Unies devant cette volte-face du régime marocain. L'ONU qui a eu,pendant la même période,a mener a bon port le processus de décolonisation au Timor de L'Est,cas similaire a celui du Sahara Occidental,a fait preuve de mansuétude pour ne pas dire de démission totale devant le diktat de Rabat. Derrière cette situation ,se trouve ,il faut bien le dire, malheureusement un membre permanent du Conseil de Sécurité,en l’occurrence la France,qui a usé de tout son poids et toute son influence pour éviter au Maroc la moindre remontrance la plus bénigne même qu'il s'agit de ses violations scandaleuses des droits de l'homme dans le territoire occupé .
Mais en dépit de ce blocage,Le Maroc et ses suppôts ne peuvent ignorer qu'aucun pays ou Organisation Internationale ne reconnait la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental.Et comme a clairement spécifie dans l'Avis du Secrétaire Générale adjoint de l'ONU chargé des affaires juridiques,Mr Hans Corell,le 29 Janvier 2002 ...'' Le Maroc n'est même pas la puissance administrante du territoire ''.Et l'avenir de celui ci,comme souligne,dans le même Avis '', doit être decidé par le peuple du Sahara Occidental ''
L'Invasion du Sahara Occidental ne reposait pas sur aucune justification historique ou légale fondée. Elle intervenait au moment ou l'Onu adoptait des documents aux Conclusions sans appel:L'avis de la Court Internationale de Justice et le rapport de la mission de Visite ,envoyé par l'Assemblée Générale des Nations Unies au Territoire du Sahara Occidental en mai 1975.
La Court avait conclu qu' ...''elle n'a donc pas constaté l'existence de liens juridiques de nature a modifier l’application de la résolution 1514(XV) de l'Assemblée Générale des Nations Unies quant a la décolonisation du Sahara Occidental et en particulier l'application du principe d’autodétermination, grâce a l'expression libre et authentique de la volonté des population du territoire''.
La Mission de Visite pour sa part établissait que ''dans le territoire,la mission a constaté que la population ou pour le moins la quasi-majorité des personnes qu'elle a rencontré s'est prononcé catégoriquement en faveur de l’indépendance et contre les revendications du Maroc et de la Mauritanie ''.
Face a ce déni de justice , le peuple sahraoui a été forcé de poursuivre sa lutte légitime de libération depuis le 20 Mai 1973 contre le colonialisme espagnol.Mais tout en s'opposant sur le champ militaire aux envahisseurs,le Front Polisario n'a jamais fermé la porte devant les voies pacifiques pour mettre en terme au conflit.Le 5 août 1979,un accord de paix a été signé entre le Front Polisario et la Mauritanie,après plusieurs mois des négociations entamé a Paris en septembre 1978.Le Maroc au lieue de respecter cet accord a décidé d’étendre son occupation sur le territoire évacué par la Mauritanie.
L'ONU, emboîtant le pas a l'Organisation de l'Unité Africaine,a pris conscience de la gravité de ce développement et dans la résolution 3437(1979) de l'Assemblée Générale a vigoureusement dénoncé ''la prolongation de l'occupation par le Maroc de la partie du territoire évacué par la Mauritanie'' et demandé au Maroc de mettre en terme a cette situation et de négocier avec le Front Polisario ''les modalités d'un Référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental.
Les tentatives de médiation répétées de l'Organisation Africaine entre 1976 et 1984,a travers son comité des sages,puis son comité de mise en oeuvre,n'ont pas pu prospérer a cause de l'intransigeance du Maroc.L'Organisation de L'Unité Africaine en tira les conclusions en admettant en son sein,comme membre a part entière, la Republique Sahraouie;alors que le Maroc se trouve isolé sur le plan continentale, hors de l'Unité Africaine.
Aussi il y a lieue de rappeler que le Front Polisario,au cours des trois dernières décennies écoulées n'as pas épargné aucun effort pour le succès des différentes médiations et négociations. La première rencontre entre délégations marocaine et sahraouie a eu lieue a Bamako au Mali, puis suivirent celles de Lisbone et Alger au cours des années 80. Enfin, les bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies et du Président en exercice de l'Unité Africaine qui ont commencé en Avril 1986,ont au terme de quatre ans de négociation indirectes,permis l’élaboration du Plan de Règlement.
C'est donc en 1991,apres 16 années de combats .Son Premier Ministre d'alors M Karim Lamrani,avait declaré,devant l'Assemblée Generale des Nations Unies,a la suite de la signature du Plan de Reglement en 1991,que la communauté internationale a persuadé le Maroc a accepter le principe de la célébration d'un référendum d’autodétermination au cours duquel le peuple sahraoui aura a choisir entre l’indépendance et l’intégration au Maroc.Son Premier Ministre ,Mr Karim Lamrani,avait déclaré,devant l'Assemblée Générale des Nations Unies,suite a la signature du Plan de Regrettablement 1991,que son pays '' est déterminé a respecter les résultats du Référendum quels qu'ils soient ''
Le Front Polisario quant a lui,a pleinement coopéré pour la mise en application des différents plans de paix et a fait des concessions substantielles a la fois en acceptant les amendements marocains concernant la confection d'un corps électoral dont la liste provisoire a été publié par la commission d'identification a la fin 1999 et ,surtout,en acceptant le Plan de Baker 2003, qui prévoyait période transitoire(autonomie)d quatre ans,suivie d'un référendum avec trois options : indépendance,autonomie et intégration.
L'espoir né de l'acceptation par le Maroc du référendum d’autodétermination avec l’indépendance comme une des options n'as pas trop duré.Le Maroc a bloqué la mise en oeuvre de deux premiers plans(Plans de Règlement et Accords de Houston) sous le prétexte de la composition du corps électoral et a rejette formellement le troisième(Plan Baker),en vertu de l'argument ,selon lequel la Consultation prévue dans le plan incluait l'option de l’indépendance.
Le Maroc convaincu alors que toute consultation populaire au Sahara Occidental menait inéluctablement vers l’indépendance a durci sa position a partir de 2004 rejetant officiellement le principe de l’autodétermination qui implique,comme le veut la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation,le choix entre plusieurs options dont l’indépendance. Cette attitude arrogante et irrespectueuse des engagements pris devant la communauté internationale montre combien le Maroc n'est pas intéressé par une sortie négociée et conforme au droit international du conflit l’opposant au peuple sahraoui depuis trois décennies.
L'on ne peut,a cet égard,que regretter le manque de fermeté des Nations Unies devant cette volte-face du régime marocain. L'ONU qui a eu,pendant la même période,a mener a bon port le processus de décolonisation au Timor de L'Est,cas similaire a celui du Sahara Occidental,a fait preuve de mansuétude pour ne pas dire de démission totale devant le diktat de Rabat. Derrière cette situation ,se trouve ,il faut bien le dire, malheureusement un membre permanent du Conseil de Sécurité,en l’occurrence la France,qui a usé de tout son poids et toute son influence pour éviter au Maroc la moindre remontrance la plus bénigne même qu'il s'agit de ses violations scandaleuses des droits de l'homme dans le territoire occupé .
Mais en dépit de ce blocage,Le Maroc et ses suppôts ne peuvent ignorer qu'aucun pays ou Organisation Internationale ne reconnait la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental.Et comme a clairement spécifie dans l'Avis du Secrétaire Générale adjoint de l'ONU chargé des affaires juridiques,Mr Hans Corell,le 29 Janvier 2002 ...'' Le Maroc n'est même pas la puissance administrante du territoire ''.Et l'avenir de celui ci,comme souligne,dans le même Avis '', doit être decidé par le peuple du Sahara Occidental ''
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